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L'opposition est donc totale avec la conception prussienne. Le corps des officiers, celui des fonctionnaires, l'organisation ouvrière de Bebel, le peuple de 1813, 1870, 1914 sentent, veulent, agissent comme un ensemble dépassant l'individu. Le prussianisme a un autre caractère il est exclusif. Il repousse même les ouvriers des autres pays, dont le socialisme égoïste n'est qu'une façade. Le socialisme français avec ses sabotages est seulement un désir de revanche sociale; le socialisme anglais, une réforme du capitalisme; le socialisme allemand seul est une vue d'ensemble sur le monde. L'ouvrier français demeure anarchiste; l'anglais libéral; l'un et l'autre sont avant tout français et anglais.

O. Spengler reprend à son compte le mot d'Engels, qu'il n'y a qu'un vrai socialisme, le prussien. Mais il déplore que ses porte-paroles d'aujourd'hui aient oublié cette vérité et ne cherchent qu'à gagner les bonnes grâces du socialisme de l'Entente à force d'obséquiosité. Il se console en répétant que la Prusse est le pays où du haut de la hiérarchie sociale chacun conforme sa conduite au mot de Frédéric II : « Je suis le premier serviteur de mon Etat ». Le jour où dans le monde entier chacun fera sienne cette conception, le socialisme sera devenu une réalité.

Mais il en tire une déclaration de guerre à la France. « Le prussianisme et le jacobinisme; l'instinct socialiste et l'instinct anarchiste sont les oppositions les plus fortes que l'on puisse concevoir dans notre monde occidental. C'est sur ces contrastes que repose l'hostilité qui ne sera jamais assouvie entre le peuple français et le peuple allemand. Napoléon a dit à Sainte-Hélène : « Depuis le temps de Frédéric II, la Prusse a été un obstacle pour la France et elle le demeurera; elle a été le plus gros obstacle que j'aie rencontré à la réalisation de mes vues pour la France. »›

Enfin, dans sa conclusion, O. Spengler revient à la charge contre l'Angleterre.

Il y a, dit-il, une question décisive non seulement pour l'Allemagne, mais pour le monde, et qui doit être résolue en Allemagne pour le monde. Voici comment elle se pose. Dans l'avenir, est-ce le commerce qui doit gouverner l'Etat, ou l'Etat le commerce? En face de cette question, le prussianisme et le socialisme ne font qu'un. Mais jusqu'à présent la doctrine de Marx et l'égoïsme de classe ont été cause que l'organisation ouvrière socialiste et l'élément conservateur ne se sont pas compris. Aujourd'hui, on ne peut pas méconnaître l'identité de l'objet qu'ils poursuivent. Ils se dressent ensemble en face de l'Angleterre, en face de la conception du monde qui opprime le peuple allemand. Le péril est immense; malheur à ceux qui dans ces heures critiques auront failli à la tâche par égoïsme et bêtise; ils perdront les autres et eux-mêmes. L'union signifie l'accomplissement de la pensée des Höhenzollern et en même temps celui de la pensée ouvrière. Elles gagneront ou perdront toutes le deux à la fois... Les ouvriers doivent s'affranchir des illusions du marxisme pas de salut pour eux en dehors du socialisme prussien. Quant aux conservateurs, qu'ils se corrigent de leur égoïsme.

Le livre finit sur ces mots, qui sonnent comme une menace. « Nous sommes socialistes; nous ne voulons pas l'avoir été pour rien » Ce qu'il entend par là, c'est d'imposer l'ordre prussien au monde entier. Il ne faut pas s'en tenir au choc des idées « elles exigent du sang », écrit-il encore. Tenons-nous le pour dit.

:

ANTOINE DE TARLÉ.

Questions Scientifiques

Einstein et Painlevé, Newton, etc.

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Qui don avait dit que M. Painlevé « embrouillait jusqu'aux mathématiques »> ? Ce mot acerbe d'un confrère très illustre, non moins injuste d'un confrère de l'Académie, non du Parlement, il n'est peut-être pas inutile de préciser se trouve singulièrement démenti depuis lundi dernier par la communication qu'il a faite à l'Académie des sciences.

Ce jour-là, M. Painlevé, délaissant, comme par gageure, toute équation, différentielle ou intégrale, prit à cœur de « débrouiller » précisément «< une mathémati que », celle de M. Einstein. L'écheveau, en certains points inextricable, de cette mathématique, s'est en effet si bien embrouillé tout seul, jusqu'à présent même en dehors du zélé concours de certains disciples seulement M. Painlevé, en y portant la main, ne courait presque plus aucun risque d'aggraver son cas, mais, au contraire, mettait de son côté toutes les chances d'une réhabilitation glorieuse... s'il réussissait.

Il a réussi.

que non

mathématique d'Einstein ». J'ai tort, car Einstein a Mais c'est moi qui embrouille... Je viens de dire « la

voulu faire une physique, plus exactement une mécani que physique et la question est précisément de savoir si, voulant faire cela, il n'a pas seulement abouti à une construction mathématique pure, entre mille possibles.

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En fait, aujourd'hui et un peu de philosophie his torique de la science exacte nous montre qu'il en fut toujours de même l'explication et même la simple description précises exigent, en physique, le langage mathé matique. Je dis que cela n'est pas nouveau, car je so çonne déjà les Grecs du temps de Pythagore d'av fondé l'arithmétique tout en voulant et croyant édi une physique. L'arithmétique ne fut à l'origine, et me longtemps après, que la physique des « petits caillour calculi. Eh oui, calculateurs, calculer fut au début ( ce l'est encore quelque part en Afrique ou en Patagonie arranger de cent manières diverses quelques dizaines de petits cailloux. Le jeu, certes, s'est compliqué depuis. Le petits cailloux sont devenus des « électrons », la table de Pythagore s'est muée en dix équations différentielle Mais c'est là toute la différence.

Ensuite, l'expérience physique au moyen de la règle et du compas suppléa à la combinaison, bientôt insuffisante, des nombres. Les géomètres, à force de « problèmes » empiriques, aboutirent, avec Euclide, aux << théorèmes » dont l'enchaînement, permettant de spé culer sur les formes matérielles sans y toucher, dégage, à son tour, la géométrie de la physique. Et l'on en resta là, durant tout le moyen âge la cependant que cabale conservait religieusement la tradition pythagor cienne désormais inutile mais toujours auréolée de prestige magique millénaire.

Enfin, Galilée et Newton vinrent et fondèrent pour le troisième fois, une physique rationnelle sur un concept nouveau la force appuyée, bon gré mal gré, de deux coefficients naturels : la masse et l'accélération. Et comme presque en même temps, Descartes finissait d'idé liser l'étendue dans le cadre lumineux de son analys spatiale, le jeu des entités nouvelles s'en trouva telle ment facilité que la physique moderne était, dès lors sinon mise au jour, du moins entrée en gestation.

La même illusion qui avait jadis ébloui Pythagore et Platon allait se reproduire. Rien ne semblait empêches désormais que toutes les lois naturelles puissent être réduites à la mécanique de Newton par des équations cartésiennes, dans le plan de l'idéal.

Toutefois, dans ces équations spatiales, un paramètre étranger s'imposait le temps. Et la physique, impuissante pendant trois cents ans à l'éliminer, n'avait pas

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encore réussi de nos jours à unifier ses « unités » : longueur, masse, temps. L'espace étant pris comme réalité première, la masse et le temps refusaient de s'y intégrer. A vrai dire, un éclair un coup de foudre jaillit un jour, quand Maxwell, cherchant tout autre chose, trouva qu'un rapport d'unités purement électriques -se ramenait à un nombre « spatialisable » à une vitesse, la vitesse de la lumière. Par là, on crut avoir définitivement mis à jour le fil d'Ariane qui devait conduire du plus hermétique domaine physique au clair domaine spatial. Ce fil, sans cesse rompu, sans cesse renoué, c'est celui-là dont Einstein affirme avoir atteint l'extrême pout, et avec lui le seuil de la caverne donnant sur le grand jour.

Einstein aurait réduit le temps à l'état de quatrième oordonnée cartésienne de l'espace, du même ordre que es trois autres, indiscernable des trois autres. Einstein urait construit une étendue supra-cartésienne, dans aquelle masse, distance, temps ne sont plus que les élénents d'une abstraction mathématique aisée mais prétenlant ne pas cesser, pour cela, d'envelopper le réel, tout e réel. Et c'est le miracle de cette compréhension paraite de la réalité sensible par une « mathématique » qui tonne. N'y a-t-il pas là une illusion renouvelée, toujours jea même, vieille de trois mille ans ?

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to Que M. Painlevé m'excuse de m'être servi, pour arriver l'essentiel de sa communication, de ces considérations personnelles, un peu à-côté de ses propres vues directes, echniques, détaillées, partant difficiles à résumer ici; inais ces considérations permettent au lecteur qui veut pien s'y accorder, de voir maintenant pourquoi le débat Ist si aigu entre ceux qui disent : « Einstein a édifié un eau système mathématique » et ceux qui disent : « Einsein a fourni la figure réelle, exacte et définitive de 'univers ».

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Compl

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M. Painlevé reconnaît hautement que le corps des ormules einsteiniennes est destiné en se transfornant peut-être légèrement - à devenir classique. Il ne Pagit donc aucunement de renverser la théorie d'Einsein mais peut-être de la consolider, l'ayant bien mise sa place. La théorie d'Einstein est pour M. Painlevé et pour la grande majorité du monde savant -- l'une es plus belles créations de l'esprit humain, je dirai: ta plus belle, à mon sens, depuis l'apparition des faeuses séries de Fourier construites elles aussi en vue 'une explication physique, celle de la propagation de aisa chaleur. A cette époque aussi, disons-le en passant, ourier est apparu aux yeux de beaucoup, comme l'Eualide d'une science nouvelle, la thermologie, qu'Auguste pomte proposait de « classer » entre l'astronomie et la hysique expérimentale.

es, a

Jelle s

ique Aujourd'hui, la théorie relativiste généralisée semble, areillement, avoir unifié tous les phénomènes physiques tautour d'un seul concept, celui de « gravitation ». Mais est à craindre que ce concept, si difficile à extraire de expérience, n'ait été aussi bien « algébrisé » par Einsein qu'au prix d'un dépouillement de qualités essen ielles. Dans ce cas, ce concept d'origine physique comme tous ses frères des sciences exactes) serait en rain de devenir dans la mécanique nouvelle un être de aison, ce qui ramène les équations einsteiniennes au ôle traditionne de toute équation physique : interpréter 'expérience. On voit, dès lors, combien est grave la réponse à cette question : La formule einsteinienne de la gravitation est-elle oui ou non une formule unique, telle que tout autre soit moins logique qu'elle ?

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M. Painlevé nie que cette formule ne puisse pas être lacée

remp

par une autre.

Et pour affirmer avec plus d'aisance la possibilité de ce rer nplacement, il se déclare, en un sens, plus einsteinien qu'Enstein. Voici comment :

Einstein, ayant abouti à sa formule de la gravitation

à la suite du long et douloureux travail intérieur, incessant et héroïque dont la continuité même constitue le drame de la découverte de génie, Einstein est tellement persuadé que sa formule est unique qu'il n'a pas hésité à proclamer, courageusement, que si une seule vérification expérimentale y échappait, il considérait tout son système comme anéanti. Or, l'une de ces vérifications, actuellement sur le chantier, est celle-ci : les raies spectrales d'un corps donné (le sodium par exemple) se déplacent-elles vers le rouge, suivant que ce corps est pris sur la terre ou sur le soleil ? Si les raies du sodium solaire se déplacent par rapport à celles du sodium terrestre, la théorie d'Einstein est confirmée ce déplacement indiquerait en effet que les vibrations de l'atome sont plus longues dans le soleil que sur la terre à cause de la différence du champ gravifique ici et là-haut.

Eh! bien, M. Painlevé n'hésite pas à dire à Einstein : « Même si cette nouvelle expérience venait à se dérober, votre théorie conserverait toute sa valeur. C'est que votre doctrine, quoique vous disiez, nous laisse le choix entre une infinité de formules de la gravitation, du même genre que celle qui vous tient à cœur. Et l'on pourrait, dans cette infinité, faire le choix d'une qui indiquerait, par exemple, que les raies du spectre ne se déplacent pas ou se déplacent en sens inverse de celui que vous prédîtes. >>

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Cette critique de M. Painlevé, qu'il faut suivre mot à mot dans son texte, revient à démontrer non pas l'inexactitude, mais la contingence, du point de vue physique, de la théorie d'Einstein.

Une critique équivalente, bien que d'un point de départ différent, a déjà été émise par M. Varcollier. Celui-ci examinant non point, comme M. Painlevé, les conséquences de la théorie d'Einstein, mais son fondement expérimental (l'expérience optique de Michelson), a montré qu'une théorie de la relativité généralisée pouvait être établie mutatis mutandis en considérant non

plus le phénomène optique, mais seulement le phénomène sonore. Ignorant momentanément la lumière et refaisant, pour la propagation des ondes sonores, le même raisonnement que firent Lorentz et Einstein au sujet des ondes lumineuses, M. Varcollier arive à cette conséquence. bizarre que la vitesse d'aucun corps ne peut dépasser la vitesse du son. Ce postulat n'est que la réplique, en caricature, de celui d'Einstein qui s'énonce aucune vitesse réalisable ne peut dépasser la vitesse de la lumière. L'absurdité logique de la théorie fictive de Varcollier montre que ce qui est absurde là n'a aucune raison de ne pas l'être ici, ce qui ne veut pas dire que

cela soit.

De la convergence de ces deux critiques, il semble donc qu'on est en droit de conclure que la théorie d'Einstein constitue bien, jusqu'à nouvel ordre, une mathématique fort commode, mais ne comportant en soi aucune vérité physique certaine.

Et de cela, les philosophes se doutaient bien un peu. Seulement, ils auraient pu mieux faire que s'en douter: ils auraient pu empêcher la confusion de se produire. Il est vrai que de cette « confusion », toute notre génération est responsable et non pas seulement les philosophes.

Si nous vivions au XVIIe siècle, aucun honnête homme n'aurait supporté l'absolutisme de certains «< einsteiniens». On eût exigé qu'ils énoncent leur loi : « Tout se passe comme si... » Et ce « comme si »>, qui est le terme même dont usa Newton, n'a fait, depuis, que s'enrichir de scepticisme, d'utilité et aussi, je pense, de quelque ironie.

JEAN LABADIE

LETTRES

Feuillets de la Semaine

La première « Gloire »

de M. Maurice Rostand Ce n'est pas d'aujourd'hui que M. Maurice Rostand entretient des relations avec la Gloire !

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Le sujet le hante depuis quelque dix ans, et le poème dramatique du théâtre Sarah-Bernhardt est dû à un ouvrier de l'onzième année dans le bons sens du mot. Un succès à éclats l'a accueilli. En 1910, parut à l'enseigne de Sheherazade, petite boutique fantasque, précieuse et éphémère de la rue de Richelieu et tirée sur les presses à bras de la Belle Edition qui n'avait pas encore pignon bleu sur la rue des SaintsPères une aimable plaquette de vers... adolescents. Sur la couverture, le nom de Maurice Rostand est en bien plus gros texte que le reste déjà ! Le titre sonne en fanfare Conversation avec la Gloire.

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Ce sont des propos de gentil éphèbe en petits vers faits au métier. Cela aurait pu être poésie pour la Saint-Charlemagne ou la distribution des prix. Mais une volonté s'y montre de confession personnelle où perce le futur écrivain pâle et blond cherchant à se chanter à travers les jeunes gens de Platon, de Shakespeare, et autres :

Voici le mol Alcibiade
Escorté de son lévrier

Près du Marcellus de Virgile
Voici saint Jean de l'Evangile
Sous sa blouse de chevrier !

Orgueil qui sait se passer de modestie, puisqu'il déclare :

J'aime mieux les lauriers des autres Que les lauriers mis à mon front.

Il y a d'autres fort bons sentiments. N'approuveriez-vous pas ceci, dont la tendresse mièvre n'est pas sans grâce, et qui plaira à plus d'une maman :

Où donc la rose a-t-elle un parfum [aussi chaud

Que dans le jardin d'une mère ?

C'est vraisemblablement de ce germe qu'est née, lentement, la Gloire actuelle. On remarquera que dans cette menue esquisse la Gloire reste muette ; ce ne sont là que ses litanies. Il n'en est pas de même au théâtre, heureuse

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M.

tons : M. Paul Gsell, l'auteur avec Poulbot de la pièce « Les gosses dans les Ruines » et d'un ouvrage sur l'Art sous forme d'entretiens avec Rodin; M. Expert bibliothécaire du Conservatoir national de musique et de déclamation M. Robert de la Sizeranne ; René Jean critique d'art et conservateur des bibliothèques et musées de la guerre; André Salmon romancier et poète à qui nous devons de très remar quables études sur l'art moderne dont il se montra toujours un des meilleurs défenseurs.

Dans une autre promotion, nous relevons encore le nom de M. André Tudesq, ancien correspondant de guerre et qui est fait chevalier.

Théatre alsacien

Strasbourg, Mulhouse et Colmar ont chacune une scène alsacienne. En ce

moment on y travaille activement. Un auteur alsacien M. Victor Schmidt doit en effet donner prochainement dans ces trois villes une œuvre nouvelle très curieuse « s'Morgenrot ». C'est une pièce historique dans laquelle l'auteur a tâché historique dans laquelle l'auteur a tâché de montrer par le caractère des personnages les grandes idées qui furent toujours celles de l'Alsace au cours de son histoire. Les Alsaciens se montrent très impatients de connaître « s'Morgenrot ». Quelques uns d'entre eux espèrent même peu à peu arriver à créer dans leur province une manière de théâtre national, en multipliant de pareilles tentatives.

Autour d'un manuscrit

En I9I2, M. W. M. Voynich, un collectionneur, devenait le propriétaire de divers manuscrits ayant appartenus à des maisons souveraines d'Italie. L'un de ces manuscrits, un petit in-quarto, écrit sur velin, et orné de dessins à l'aquarelle, datait du XIIIe siècle. Toutefois, à l'exception de quelques mots anglais du XIIIe siècle et de quelques mots latins écrits sur la dernière page, il demeurait un mystère, étant tout entier en caractères qui n'ont aucune ressemblance avec les alphabets ou les chiffres connus c'est le plus ancien texte que l'on possède, écrit en chiffres.

La nature des illustrations permettait seulement de supposer qu'on se trouvait en présence d'un traité scientifique.

Aussitôt les savants et les spécialistes du monde entier s'efforcèrent, mais en vain, de le déchiffrer.

Une lettre qui accompagnait ce manuscrit révélait qu'il aurait appartenu à l'empereur Rodolphe II et qu'il serait une ceuvre de Roger Bacon, le « Docteur admirable » à qui on attribue l'invention de la poudre. Guidé par ces indications, un professeur de philosophie de l'Université de Pensylvanie, le docteur R. Newbold se mit à l'oeuvre et il vient d'annoncer qu'il a enfin percé le secret de ces pages troublantes. Les caractères mystérieux sont basés sur un système de sténographie que connaissaient les Grecs. On sait que Roger Bacon s'intéressait à la sténographie grec

que dont il parle dans un de ses ouvra ges. Sur les 800.000 signes que contient ce texte, le professeur Newbold n'en a encore traduit que 20.000. C'est suth sant, cependant pour établir que le traité

est d'un intérêt considérable.

On peut, dès maintenant, se rendre compte qu'il est un compte rendu d'er périences scientifiques et d'observations et l'exposé de théories qui en ont été dé d: 'tes.

La maison natale

de Villiers de l Isle Adam

Il est à Saint-Brieuc, dans l'une des rues principales, une maison quelcom que que précède un bout de jardin.

Construite il y a plusieurs siècles par des religieuses pour y loger leur confes seur, elle est aujourd'hui la propriété d'un bonnetier. Elle ne saurait donc re tenir l'attention du passant si, entre le propriétaire actuel et les religieuses qui l'édifièrent; elle n'avait eu pour habi tants la famille de Villiers de l'IsleAdam, et si l'auteur des Contes Cruels n'y était né.

Malheureusement, rien ne signale cet événement, pourtant intéressant, aur touristes, et M. A. Chesnier du Chesne

qui dans le Mercure de France fai l'historique de cet immeuble-deman de qu'on y appose une plaque comm morative.

Tous ceux qui s'intéressent aux tres et en particulier à l'œuvre de liers s'associeront à son vœu.

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220.00

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Il n'est pas vain d'attaquer l'épouvantable enseignement de professeurs qui ne soupçonnent rien de l'art, mais www possèdent à fond le charlatanisme du métier. Les jeunes, venus d'une loinale taine municipalité toute éblouie de ces Miers ces grands noms, se donnent un mal ter-Brible pour se faire élire par les a maî

tres. Puis la constance des dénonciations leur fait un jour examiner le catéchisme de la rue Bonaparte. Ils en our voient les erreurs monstrueuses et volon

taires. Ils se décident à chercher autre Eller chose. Beaucoup ont trouvé.

du s Ils ont trouvé d'abord un plaisir ela coneme physique à modeler le volume eist des objets qu'ils montraient; à bien de séparer les plans, à s'appliquer à l'écriauteurture.

Ils s'aperçoivent qu'Ingres, mais ment, surtout cet adorable et mystérieux Chasseriau, dont les trouvailles A mencent seulement de nos jours à porter Maleurs plus beaux fruits, ont tenté d'af

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franchir la forme humaine de ce canon italien de la Renaissance qui l'a retenue prisonnière, du Primatice à Cabanel. Les échos de la récente exposition Ingres sont allés le dire à Rome. Les pensionnaires de la villa Médicis ont rêvé du bras de la Thétis, du col renversé de l'Angélique. Les analogies les ont erreddi amener à parler des essais de fresques de Lenoir, des gros membres sinucux, sans conde, sans poignet, qu'il courbe au gré de sa lente fantaisie. La plupart sont imbus de ces formules. Jc dis la plupart et non tous, car M. Giodon, par exemple, garde les recettes spl'antan. Après la Francesca de Rimini

quelle:

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19

Ingres, après celle asses tragique en omme de Scheffer, il fait un passage to'âmes bleues, flot lunaire, dans un déalfelé dantesque ; c'est bien à quoi rêvent Jegbes doute la clientèle.

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aes filles, dont M. Girodon au

M. Grand demeure également fidèle est style a Beaux-Arts ». Mais les Pigeons blancs de M. Dupas, sont une euvre curieuse. M. Despujol est moins atégorique; il ne remonte qu'à Mau

aute

pour ce Denis, dont il retrouve les bleus

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narins ci l'air de béatitude.

M. Rigal consacre exclusivement son grand panneau des jeux au galbe viril. M. Poughéon expose une géante llustration d'un songe notoire dont es czcisses de sept licues s'ollongent sur monts et vallées et une « Arabesque » où les hardiesses linéaires du a bain turc sont duement utilisées.

Les sculpteurs ont donné de leur mieu, et vraiment l'immense vase de Martz al, l'allégoric Les Illusions et le Regret de Mlle Heuvelmans ( qu'il fallut lager dans la cour) sont des œuvres, médiées, d'un grand lyrisme servi par un fort beau métier. Delamarre envoie , altier modèle, avec sa nuque haute à la Diane d'Anet. Jeannot

un

rêve de Joseph Mernard, MM. Davilliers et Foucault, de Bourdelle. Cela ne vaut-il pas mieux que de rêver à la gloire de Turcan ou de M. Flameng.

ROBERT REY.

La plus ancienne gravure du monde

Le musée de Boston vient de faire entrer dans son cabinet d'estampes une suite d'empreintes prises sur des entailles de la fameuse Couronne de lumière d'Aix-la-Chapelle (1165-1170). Les motifs gravés en croux sont tout à fait dans la manière de la taille-douce, bien que n'ayant jamais été destinés à donner des épreuves. Au milieu du XIXe siècle, on descentit la Couronne pour la nettoyer et la réparer, et on eut l'idée d'en prendre quelques empreintes, qui furent reproduites en particulier dans les Mélanges d'archéologie de Cahier et Martin. Ce sont ces épreuves, bien antérieures à toutes les gravures connues, qui viennent d'entrer au musée de Boston. Elle figurent l'Annonciation, la Nativité, l'Adoration des mages, etc.

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Un Institut

Ce n'est plus la morgue qu'il faut dire... mot d'un romantisme crapuleux comme un fascicule dépareillé des mystères de Paris. C'est l'Institut de médecine légale ». Il est presque fini et s'élève quai de la Rapée. L'ancien, celui de la pointe de l'Ile, disparaîtra, un jardin s'étendra sur son lugubre emplacement. Le nouveau fut construit en briques. Il se disposait à ressembler à quelque modeste entrepôt. On avait bien mis au-dessus des chéneaux d'étranges cubes, espacés. Ils ne s'expliquent encore que s'ils attendent un balcon à balustres, lequel serait alors inexplicable. Enfin il pouvait aller. Mais les architectes officiels ont trouvé l'ensemble un peu trop simplet: ils ont fait placer sur la façade un portique avec des colonnes et des entablements. Du coup l'Institut » prend un petit air four crématoire tout à fait sinistre et parfaitement conforme à l'esthétique de ces messieurs.

Il paraît...

Que dans un débit fumeux de Hambourg on vient, par grand hasard, de découvrir un Corrège tout simplement la Maric-Madeleine, disparue de Cambrai pendant la guerre et vendue par des permissionnaires Hambourgeois, pour quelques marks, au propriétaire du dé

bit.

se

Il parait aussi que dans l'Orégon trouvent des régions inexplorées. Des voyageurs étant allés par là découvrirent dans la brousse vierge, taillée à même le rocher, une immense statue de femme, dans une attitude accablée, la face cachée entre ses mains. Pas de signature, une date au ciseau : may 1843. Attendons encore. Mais, dès aujourd'hui, quel beau thème de roman: le malheureux grand artiste, méprisé, méconnu, qui va mourir dans la solitude, hors du monde connu, et qui taille |

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Les illusions dont se berçaient les milieux anglais politiques et commerciaux, quand ils comptaient convertir les bolchevistes aux bienfaits du capitalisme en inondant la Russie de caleçons et de chaussettes, disparaissent une à une : un nouveau coup leur est porté par le réquisitoire élevé contre les méthodes commerciales des Soviets par M. Leslie Urquhart, sous les espèces d'une circulaire adressée aux 12.000 actionnaires de la Russo-Asiatic Consolidated Ltd, dont il est président.

laquelle il s'est heurté d'établir un conIl y dit l'impossibilité matérielle à trat quelconque avec les autorités soviétiques, malgré l'ardent désir qu'il avoue de récupérer, sous formes de concessions, le million d'hectares de districts miniers appartenant à la Société, et confisqués après la Révolution.

Pas de droit de propriété qui encourage l'esprit d'entreprise individuelle le concessionnaire vivrait au jour le jour sans être assuré du lende main, à la merci d'un décret de la toute-puissante Tchéka. Il n'existe même pas d'instructions réglementant les pouvoirs de l'Etat en matière d'exploi tations forestières ou minières, et les commissaires se dérobent quand on leur parle de les fixer.

Pas de liberté du travail : n'importe quelle organisation locale du gouvernement soviétique peut enlever à son labeur productif sur la concession un ouvrier russe qualifié, pour en faire un soldat, un manceuvre, ou l'occuper à nettoyer les rues. La Commission soviétique a refusé d'accepter la clause prévoyant l'égalité de traitement pour les ouvriers étrangers et russes.

:

Pas de gains stimulant le travail de l'ouvrier M. Urquhart proposait que les taux de salaires fussent ceux de 1913, basés sur la valeur or du rouble, supérieurs par conséquent de huit fois aux salaires payés dans les entreprises d'Etat. Le Conseil panrusse des Unions professionnelles a rejeté la proposition.

Pas d'esprit commercial: l'article 13 du contrat mis en discussion obligeait le concessionnaire à acheter pendant sept ans à l'étranger tous aliments, vêtements et provisions nécessaires aux ouvriers et à leurs familles, pour les leur vendre aux prix coûtants. C'était forcer à faire. venir d'Amérique la farine et des pro visions, quand il y a tout près du domaine, du blé que le gouvernement des Soviets n'a pas les moyens de transpor

ter.

Pas d'arbitrage possible en cas de différend il n'existe qu'un Tribunal de conscience révolutionnaire, dont les membres n'ont reçu aucune formation. juridique, et sont tous trop purs com munistes.

Bref, c'est la négation même des bases les plus immédiates de l'activité commerciale, sans lesquelles la résurrection de la production russe demeure impossible.

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Les emprunts des Compagnies
de chemins de fer en France

Il est bon de préciser, à la veille du débat parlementaire, d'où sortira enfin un régime stable pour nos chemins de fer, l'importance des moyens financiers mis à la disposition de l'Etat par le crédit privé des Compagnies, au profit de l'intérêt général.

En trente ans, depuis 1885, les Compagnies ont vendu 26 milliards 616 millions d'obligations diverses, et effectué des amortissements qui se chiffrent par 5 milliards et demi entre 1885 et 1920.

Pendant l'année 1920, l'Est, le P.L.-M., le Midi, le Nord et l'Orléans ont vendu pour 1 milliard 57 millions d'obligations, l'Est tenant la tête avec 676.608 pour le nombre, le P.-L.-M. avec 252 millions pour le produit des ventes. Plus de la moitié de la somme provient d'obligations 6 o/o.

Ces chiffres approchent de près le record de 1919 (1 milliard 396 millions), et témoignent de la qualité du crédit des compagnies ; malgré la concurrence des emprunts de l'Etat, des émissions du Crédit national, du Crédit foncier, etc... elles ont su garder une clientèle fidèle, et jouer leur rôle d'auxiliaires du crédit de l'Etat, sans gêner en rien ses emprunts. L'outil a fait ses preuves; il mérite d'être conservé, et amélioré.

Le marché mondial du café Manquerons-nous bientôt de café ? Un augure, l'attaché commercial brésilien aux Etats-Unis, a précisé la me nace en citant comparativement les chiffres de la production et de la consommation.

Aux Etats-Unis, la consommation a sensiblement augmenté depuis la guerre, 8,19 tête d'habitant en 1919, livres par et 12,7 livres en 1920. Pour le monde entier, les statistiques officielles évaluent à 18.500.000 sacs la consommation annuelle, à laquelle les Etats-Unis. prennent la part la plus sérieuse, avec le chiffre imposant de 9.700.000 acs.

Or la consommation paraît s'accroître, et près d'atteindre 20.000.000 de sacs. Pour y suffire M. Sebastiano Sampaio, l'attaché commercial compétent, n'aligne que 16 millions de sacs, dont 11 millions pour la récolte totale du Brésil, cette année, et 5 millions pour la production des autres pays.

Si ces prédictions se réalisent, c'est la hausse certaine, et peut-être brutale, comme on l'a vu pour le coton. ROBERT FABRE.

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Une bonne exposition régionale La Chambre de commerce de Rodez organise les 29, 30 et 31 octobre une exposition des industries et des métiers de l'Aveyron, qui sera qui sera présidée par M. Maurice Colrat, sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur. Voilà du bon régionalisme que l'Opinion enregistre volontiers.

Cette exposition, en effet, ne présentera que des objets fabriqués avec des matières premières provenant du département, ou, tout au moins, manufacturés dans le département.

On y verra comment l'industrie lai

tière s'est développée sur les hauts pla- ; teaux de l'Aubrac et sur les Causses et comment l'élevage produit, grâce aux prairies de moyenne altitude, les animaux de boucherie, que les abattoirs frigorifiques du Plateau Central peuvent exporter dans les meilleures conditions.

Le bassin bouiller qui couvre le nordouest du département et les bassins secondaires, qui entourent comme une chaine, la grande mer jurassique, sont riches, et non loin de la houille, le fer que l'on y trouve a permis aux usines Decazeville de prendre de grands développements. Mais on trouve également de l'antimoine, du manganèse, du zinc, du plomb argentifère et jusqu'à de l'or; il y a également des ardoises, des carrières de gypse, de pierres de taille, etc...

L'industrie fournit les cuirs des tanneries et ganteries de Millau, les étoffes des filatures de Camarès, Salles-laSource, Rodez, Saint-Geniès, etc... les fabriques d'extraits tanniques, de chaussures, etc...

Enfin, la production des conserves alimentaires de toutes sortes est grande et d'ailleurs bien connue.

Un dernier bénéfice de cette exposition sera qu'elle permettra de faire un recensement exact de tous ceux qui ont besoin dans la région de l'énergie électrique : les sources de cette énergie sont abondantes et, dès maintenant, plusieurs grands secteurs de distribution l'ont amenée dans les principaux centres; il faut qu'ils soient répandus à profusion jusque dans les hameaux les plus reculés.

Ajoutons qu'au point de vue social, une telle exposition n'est pas sans intérêt et pourra aider à combattre l'émigration vers les grandes villes qui est un véritable fléau. Les jeunes gens y verront tous les métiers et commerces qui s'ouvrent à eux en restant au milieu des leurs et elle sera comme la préface d'un grand effort économique nouveau. J. B.

CE QU'ON LIT

Tuvache ou la tragédie pastorale, par Louis-Léon MARTIN. Renvoyé par

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ses maîtres, abandonné par sa femme et ses enfants, accusé d'un crime dont il est innocent, chassé de son village, le journalier Tuvache, résigné, se met à boire. Il retrouve sa fille qui le repousse. Alors il revient au pays et se noie. Voilà le sujet d'un roman plein de mérite et qui pourrait bien intéresser les juges du prix Goncourt.

Gabriel-Tristan Franconi, par Fernand

DIVOIRE. La gentille collection des « Amis d'Edouard » vient d'être augmentée d'une émouvante plaquette : c'est la vie d'un ami par un ami. M. Fernand Divoire parle de Franconi, cœur chaud et bon poète, avec une chaleur et une émotion communicatives.

Signé « Durand », par Henry de FORGE. Sigismond Leonidas Durand est le chef d'une association littéraire, composée de cinq membres, dont quatre écrivent des romans que Durand, le cinquième, signe. Grâce à une réclame tapageuse, il réussit à devenir célèbre,

mais il est tué et l'éditeur refuse les c vrages des quatre romanciers quand ils ne portent plus la magique signature. Alors ils rentrent dans leur province où ils font du commerce. Cette triste his toire est contée avec gaieté par un au teur de grand talent.

L'aventure des 13 filles de Mademoi selle d'Oche, par François PONCETTON, est malaisée à raconter, d'autant plus qu'il y faudrait le goût de l'auteur, et son charmant langage. Le docteur Pil réussit à trouver la mixture par laquelle on féconde artificiellement les dames, tout de même que les grenouilles et le cobayes femelles. Il est à souhaiter pour des raisons diverses que son secret ne se répande pas, car en second lieu, i est dangereux comme M. Poncetton nous le fait bien voir. Plusieurs des gentille jeunes filles du pensionnat de Me d'Oche, à qui le docteur Pilar a fait son injection sous-cutanée, en meurent Les autres... Mais on ne saurait re tracer en peu de mots le lacis compliqu des aventures que M. Poncetton cont avec un art charmant. Le mieux est d renvoyer à son attrayant livre.

Le docteur Lucien-Graux va publie le mois prochain un nouveau roman de l'Au-delà, intitulé: Hanté !

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Dans La Pensée bretonne, M. Y Lefebvre, sous le titre « Nouvelles p lémiques » dénonce les excès de langa et d'opinion auxquels se livrent ques fanatiques de Fougères et d ros-Guirrec. En lisant cet article a forcé de reconnaître qu'il existe en en Bretagne un parti séparatiste org sé. Le journal Breiz Atao qui défe les intérêts de ce parti imprime en gue bretonne ces phrases dont M. Y Le Febvre donne la traduction: G çon, es-tu Français ou Breton ? S es Breton pourquoi demeures-tu le let honteux de tes maîtres français ?L'Angleterre aux Anglais. La Fra aux Français. Pourquoi la Bretag n'est-elle pas aux Bretons? >

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Le même journal rendant compte d fêtes commémoratives en l'honneur patriote breton d'Argentré, à Rennes regrette que l'on ait mêlé son souve à celui de du Gesclin, qui renia la Bretagne pour la France », et protest contre la présence à ces fêtes du rep sentant d'une armée a que d'Argente eût appelée l'armée ennemie s'agit du maréchal Foch tout simple

ment.

I

On peut se demander les rais d'une telle furie séparatiste qu'auce tyrannie ne motive. M. Yves Le Feb

signale un appel en faveur de l' seignement du breton adressé municipalités bretonnes par M.-F. mon, organisateur du Congrès nation liste de Rennes. L'auteur de cet ape invoque l'exemple des félibres pro çaux qui luttent pour faire adopter seignement officiel de leur langue s'il en faut croire M. Marius Ary is blond qui s'est livré à une enquête sonnelle sur la question, les Allema auraient mené en secret une active pagne pour encourager l'effort des fe bres. (Inutile de dire qu'elle n'a mais eu le moindre succès.) Avant

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