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une

venu au

d'une chaîne. Ce système de changement de vitesse

ner à la nation allemande la conscience de la préémiparaît particulièrement robuste et supprime les engre- 'nence germanique, afin de la faire régner sur le monde. nages.

La catastrophe où elle a failli sombrer provoque aujourL'école du cyclecar voiture a également donné quel-d'hui le même effort de relèvement, mais avec ques, réalisations remarquables.

On connaît la qua- nuance. L'unité allemande étant faite, ce n'est plus le drilette Peugeot, en service depuis l'année dernière, et Deutschtum que l'on exalte, mais le Preussentum, dont les résultats paraissent satisfaisants. Les raffinés

comme le ciment incorruptible capable de maintenir lui reprochent la hauteur anormale de son châssis et unis les matériaux de l'édifice

. En dehors du Prussial'écartement de ses roues arrière inférieur à celui desnisme, il n'y a dans le monde qu'erreur ; les idées qu'il

; roues avant. On a rapproché ces deux roues arrière

contient sont seules l'expression du beau et du bien. pour éviter le dérapage et l'usure des pneus que faisait

Parmi ces restaurateurs de l'idée prussienne, il faut craindre l'absence de différentiel. L'expérience a

citer au premier rang Oswald Spengler. Dans le Déclin prouvé cependant que le faible poids d'un cyclecar suffi

de l'Occident, il a présenté une puissante synthèse de sait à empêcher ces inconvénients.

l'histoire de l'humanité, où il invoque les exemples du La maison Salmson a également sorti un cyclecar passé pour montrer comment le civilisé occidental, parà quatre cylindres. Pour ses débuts, il a gagné la Coupe

raffinement suprême de l'intelligence, est des cyclecars, réalisant une moyenne de 88 kilomètres appelé à disparaître. Nous sommes aujourd'hui dans à l'heure sur le circuit du Mans. Tout dernièrement en

l'ère du capitalisme, et nous nous acheminons à grands core, il établissait au Bois de Boulogne le record du

pas vers celle du césarisme. monde du kilomètre lancé en 29 secondes 5/10, ce qui

Quel peuple dominera le monde au cours de cette donne une vitesse de 122 kilomètres à l'heure. Son mo

phase de l'huamnité ? Telle est la question posée et teur, très poussé, a 62 millimètres d'alésage et 90 de course, il forme bloc avec la boîte de vitesses, ce qui suite au Déclin de l’Occident. Nous y trouvons des thè

discutée dans Prussianisme et socialisme (1), qui fait est toujours une simplification heureuse. Les soupapes, ses hardies, quelque fois paradoxales, mais suggestives. commandées par culbuteurs, assurent un excellent ren

Est-ce à dire que toutes soient nouvelles ? De tout dement. On se rendra compte de l'importance de ce

temps, les théoriciens de l'Etat prussien, depuis Fichte point en songeant que la principale différence entre le

et Hegel jusqu'à Treitschke, nous les ont servies. Mais Salmson de série et le modèle de course réside en un changement dans la commande des soupapes.

Oswald Spengler les rajeunit. Il a su leur donner une Un autre cyclecar séduit par le souci du détail d'images et d'antithèses, tout brûlant de la passion

expression singulièrement vivante, en un style riche apporté à sa fabrication : c'est le Benjamin. C'est en- dogmatique qui l'anime. Sa brochure a eu une diffucore une véritable petite voiture mue par un 4 cylindression rapide atteignant en quelques mois le quarantede 54 x 82. La boîte de vitesses se trouve sur l'essieu

quatrième mille. La vigueur de la pensée, l'âpreté du arrière, ce qui a peut-être l'inconvénient de le charger un

ton, l'accent de conviction et l'insistance de l'auteur peu trop, mais il en résulte une simplification par suite

font de son ceuvre un instrument de propagande efficace de la suppression d'une articulation de cardan. La carros

en faveur de la suprématie prussienne. A ce titre elle serie comporte un dispositif qui permet de la transfor

menace trop directement l'ordre européen tel qu'il conmer en conduite intérieure très rapidement.

vient à notre intérêt pour que nous puissions l'ignorer. Signalons encore le cyclecar Hinstin dont le moteur de 62 x 91, très poussé, donne - près de 20 chevaux à

tours. Plusieurs courses ont consacré son succès, il se présente comme l'un des plus rapides parmi cez

L'originalité. d'Oswald Spengler est d'avoir mis en tout petits.

opposition l'Angleterre et la Prusse. Les rapprochements Il faudrait sans doute encore aiter bien des noms, no-historiques dans le temps et dans l'espace font un élétre dessein a été de signaler avant tout les solutions inté- ment essentiel de son ouvre. A dire vrai, l'histoire ne ressantes, les quelques modèles types qui suffisent à se recommence pas, parce que les conditions ne sont synthétiser tout un ensemble. Le cyclecar, maintenant, jamais tout à fait les mêmes. C'est un des points faisemble avoir trouvé ses règles de vie. Quelques modifi- bles de ces vastres constructions idéologiques, fondées cations, prétend-on, doivent être apportées à son règle

sur des rapprochements forcés et tendancieux. Elles en ment, augmentation de la limite du poids, diminution

ont un autre, c'est de s'appuyer sur une prétendue psy

ne semble pas nécessaire chologie des races, plus systématique que scientifique. tant il paraît évident aujourd'hui qu'un mécanisme pré- Mais il est facile d'y faire la part de l'artificiel pour cis. et soigné est la meilleure condition de vitesse. Le en retenir les idées intéressantes. cyclecar adopté, demandé maintenant par le public, va Oswald Spengler caractérise l'Angleterre par l'esfaire de rapides progrès. Sa place est assurée : il répond prit de Wikings, coureurs de mers, pirates et ramasà un besoin.

seurs de butin ; la Prusse, par l'esprit de l'Ordre des ROBERT BOURGET-PAILLERON.- Chevaliers teutoniques, qui ont colonisé les déserts maré

cageux de la Marche de l'Est, l'ont défendue et ont posé

les fondements sur lesquels les Hohenzollern devaient Une offensive de l'esprit prussien

édifier la Prusse moderne.

L'esprit des Wikings et l'esprit de l'Ordre des CheI. - L'ETAT PRUSSIEN

valiers allemands ont produit deux impératifs moraux EN FACE DE L'INDIVIDUALISME ANGLAIS

qui se sont développés lentement au cours des siècles : Pendant que le gouvernement de Berlin discute pied le sentiment de l'indépendance personnelle, et celui de à pied avec les Alliés les modalités d'application du la communauté, qui dépasse l'individu. On les appelle Traité de Versailles, les penseurs et les publicistes alle aujourd'hui l'individualisme et le socialisme. On trouve monds ne cessent pas de jeter des e

sous ces mots de belles et rares vertus. D'une part, le

en pâture à leur peuple. Il s'agit de nourrir le.

sentiment de sa supé- goût de la responsabilité, l'esprit de décision et de réso

sentiment ile sa supériorité intellectuelle et morale, laquelle lui confère une lution, l'initiative ; de l'autre, la fidélité, l'a discipline mission.

le renoncement, l'abnégation. Etre libre, servir, rien de Faisons bien attention que l'Allemagne reste autant plus difficile, et les peuples qui en sont capables, qui que jamais imprégnée de mysticisme romantique, et qu'elle le met toujours au service de sa passion de domi

(1) Oswald Spengler Preussentum und Sozialismus, C. H. ner. Après la défaite de 1806, Fichte a entrepris de don- Beck, Munich 1920, In-8°, 99 P.

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de la cylindrée. Cete de

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en soi.

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sont réellement libres ou qui savent servir, peuvent pré y qu'une dispute de mots. Pour lui, la forme monarchique tendre aux plus hautes destinées.

en soi a aussi peu d'importance que la forme des nuages Mais toutes les prédilections de l'auteur vont à « Servir ». Voilà un terme, nous dit-il, cher à la vieille Quant au gouvernement parlementaire, c'est une Prusse. Le « moi » s'efface devant le « nous ».

plante spécifiquement anglaise. En Allemagne, il est Ce n'est pas « chacun pour soi », mais ( tous pour

un non-sens ou une trahison. L'Angleterre a rendu imtous », avec la liberté intérieure, la libertas obedien- | puissants tous les Etats auxquels elle a inoculé comme tiæ qui a caractérisé les meilleurs exemplaires de la dis- un remède le poison de son propre régime politique. Il cipline prussienne. L'armée prussienne, le corps de fonc- ne vaut que pour elle-même. Le socialisme anglais trationnaires prussiens, l'organisation ouvrière de Bebel, hirait son pays s'il y détruisait le régime parlementaire. sont des produits de cet esprit de discipline.

En même temps, du jour où celui-ci deviendrait imposLa vieille Espagne aussi savait servir. O. Spengler sible dans le reste du monde, l'Angleterre perdrait touaime à rapprocher l'Espagne du XVI° siècle et la Prusse tes les chances de succès de sa politique. L'Espagnol se sent chargé d'une grande mission. Il est prêtre ou soldat. Il sert Dieu ou le roi. Il n'y a que le Prussien qui ait suivi un pareil idéal d'austérité et

L'Allemagne, au contraire, ne peut comprendre que le d'abnégation. « Le duc d'Albe, l'homme tout à son de

socialisme. Le libéralisme est bon pour les imbéciles. voir, est pour nous un modèle. » Le peuple espagnol Dès 1862, Lasalle, dans son livre Was nun ?, réclamait et le peuple prussien ont été les seuls à se dresser contre contre lui l'alliance de la monarchie prussienne et des Napoléon. C'est à l'Escurial qu'a été conçu l'Etat mo.

ouvriers. Sa formule est : « L'Etat pour tous; chacun derne. La grande politique des intérêts et des nations, pour soi. » Celle de l'Anglais : « Chacun pour soi»; la diplomatie de cabinet, la guerre conduite d'après un

celle du Prussien : « Tous pour tous. » Que les Prusplan, le coup d'échecs soigneusement calculé à travers

siens cessent donc de chercher à imiter les Anglais, les combinaisons politiques à longue portée, tout cela puisqu'ils ne peuvent en être que des caricatures. vient de Madrid. Bismarck fut le dernier homme d'Etat

Le prussianisme est un sentiment de vie, un instinct, de l'école espagnole (1)

une manière d'être nécessaire ; il est la substance des Au contraire, le type anglais se dresse en face du

qualités de l'âme, de l'esprit et du corps qui sont devetype prussien pour s'opposer à lui. Les deux peuples

nues les signes distinctifs d'une race. Ce terme enferme diffèrent profondément. L'un a formé son âme par la tout ce que les Allemands ont de meilleur comme voconscience qu'il avait de son insularité, tandis que l'au- lonté de puissance. « Dans toutes les parties de l'Alletre devait défendre une Marche sans frontières naturel

magne, il se trouve des natures prussiennes ; je pense les, exposée de toute part aux insultes de l'ennemi. à Hegel, à Frédéric List, à maint grand ingénieur, os.

En Angleterre, l'île a tenu la place de l'Etat orga ganisateur, inventeur, savant, surtout aussi à un certain nisé. Un pays sans Etat n'était possible qu'à cette con- type d'ouvrier allemand. Et il y a depuis Rossbach et dition. C'est la nature du pays qui a créé l'âme anglaise Leuthen d'innombrables Allemands qui gardent au plus moderné. Le peuple prussien à été façonné par les profond de leur âme un petit morceau de prussianisme, Hohenzollern ; venus du Sud, ils ont trouvé sur place une possibilité toujours prête, qui se manifeste brusquel'esprit de la Marche et, se sont faits eux-mêmes les

ment dans les grandes circonstances de l'histoire. » serviteurs de l'idée de l'Ordre, et par cela même ceux Mais jusqu'à présent, les vrais réalités prussiennes de l'Etat.

sont les créations de Frédéric-Guillaume Ier et de FréDepuis Waterloo jusqu'à la guerre mondiale, l'An- déric le Grand, l'Etat prussien et le peuple prussien. gleterre n'a connu d'obligations d'aucune sorte, ni sco Dans la conception de l'Allemand d'aujourd'hui, l'élélaire, ni militaire, ni d'assurances sociales. Cette hos

ment prussien est fortement investi des anciennes idéotilité contre l'idée d'Etat trouve son expression dans logies ; il est une promesse d'avenir. le mot « society », qui évince partout celui de « state ». En Prusse, l'Etat fonctionnait réellement dans la La troupe de Guillaume le Conquérant était une société pleine signification du terme. Il ne s'y trouvait littéralede chevaliers aventuriers. Les grandes compagnies de ment aucun particulier ; chaque individu était incorporé commerce qui ont conquis et exploité des pays entiers, dans le système et y travaillait avec l'exactitude d'une encore en 1890 l'intérieur de l'Afrique du Sud, étaient bonne machine. La conduite des affaires ne pouvait pas aussi des sociétés.

être abandonnée aux particuliers comme dans les pays A défaut de sociétés, ce sont des individus qui con- de régime parlementaire ; elle était une fonction, et le quièrent ainsi des territoires pour le compte de leur politicien responsable était un fonctionnaire, serviteur pays : témoin Cecil Rhodes. La politique anglaise est de la communauté. En Angleterre, la politique et l'intéune politique d'individus ou de groupes d'individus. rêt des affaires coïncident; en France l'essaim des poliAux Etats-Unis, nous voyons quelque chose d'analo- ticiens de carrière est né en même temps que la Constigue. Le pays est dominé par des individus, les milliar- tution pour représenter les intérêts. En Prusse, le pur daires, qui le gouvernent au moyen d'une classe de po-politicien de carrière.a toujours une mauvaise réputation liticiens de carrières, qui leur est subordonné. Tel est Lorsque au XIX° siècle une démocratisation de l'Etat le propre du régime parlementaire.

est devenue inévitable, elle ne s'est pas produite sous 0. Spengler affecte de dédaigner ce qu'il appelle la forme anglaise. En Allemagne, la démocratie ne les formes politiques. Il ne voit en elles que des concep-pouvait pas signifier la liberté pour l'individu de se lantions vides, livrées à la contradiction. D'ailleurs, elles cer à la poursuite de son intérêt personnel, aboutissant sont conditionnées pour chaque peuple par sa nature forcément à une politique qui utilise l'Etat comme un propre et son degré de civilisation Une discussion phi- instrument. Lorsque l'idée de l'ordre : Tous pour tous, losophique sur la république ou

ou la monarchie n'est revêtit une signification moderne, ce ne fut pas pour

former des partis et donner au peuple le droit de voter (1) Nous exposons les idées d'o. Spengler sans les discuter.

tous les deux ans sur les candidats désignés par ces Impossible pourtant de ne pas relever ici ce que son système contient de parti pris. Avant Philippe II, nous avons eu les

partis. Le principe admis a été d'attribuer à chacun, grands capitaines et politiques de l'antiquité. Et les hommes

proportionnellement à ses capacités pratiques, morales, d'Etat britanniques ont su aussi, avant et après Bismarck,

intellectuelles, une part déterminée d'autorité et d'obéispratiquer la politique à longue portée et poursuivre, de géné- sance. C'est le système des Conseils, dont le baron de ration en génération, la réalisation du plan qui a donné à

Stein avait tracé le plan il y a cent ans : conception l'Angleterre son empire maritime et son domaine colonial. bien prussienne, fondée sur la responsabilité partagée.

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465 Stein et ses conseillers formés à l'école de Kant ont pour souligner plus fortement la foi intacte et le travail songé à organiser les professions. Dans un pays où le accompli. travail doit être le devoir commun et l'essentiel de la Mais il faut pour cela des pièces à conviction, non des afvie, les hommes se distinguent d'après leur capacité

firmations vagues, des faits et des chiffres, non des discours. de production et non d'après leur richesse. Cela

D'excellents documents techniques existent en France : phonous amène à des corporations professionnelles locales, photos publiées par les Mine de Lens, l'article de M. Guil

tographies, articles de revues, brochures (par exemple les puis à des représentations s'élevant progressivement jus- let dans la Revue Métallurgique du 5 janvier 1921, celui qu'à un Conseil supérieur de l'Etat. Ni partis organisés, de M. Guérin dans le Bulletin de l'Industrie Minière, les ni politicians de carrière, ni élections périodiques. brochures de la Société des Ingénieurs Civils de France, etc.).

Stein n'a pas exprimé formellement ces idées, ajoute Ils montreraient aux Américains que si la France sait Spengler. Mais elles se trouvaient en germe dans les faire bien, elle peut faire, aussi, vite et grand : j'ai fait réformes qu'il projetait, et elles étaient capables de réa. l'expérience de leur efficacité, ayant eu l'occasion de monliser une démocratisation méthodique du système prus

trer à des ingénieurs de là-bas quelques photos de mines sien, d'accord avec l'instinct prussien, mais non avec

dévastées, au lendemain de l'armistice et un an 'après. l'anglais ni le français. A un Etat répond un Conseil

Ne serait-il pas possible de traduire et de grouper ces dod'Etat ; à l'absence d'Etat répond le conseil occulte

cuments, de les distribuer largement à nos services d'infor

mation, aux associations techniques, aux universités ? Ce des partis.

serait de la propagande utile et saine : elle ne doit pas être Malheureusement pour la Prusse, l'influence des gucr. négligée. res napoléoniennes lui imposa l'admiration des institu- Un mot, pour finir. Dans son article si justifié sur nos tions anglaises. Hardenberg, Humboldt étaient devenus bureaux de poste, M. R. Rey place leur incontestable et des Anglais ; à la place de Kant, on écouta Hume et repoussante saleté sous le signe de l'américanisme. Shaftesbury. « Alors qu'il nous aurait fallu une orga

Que les Américains aiment la réclame, nul n'en ignore. nisation nouvelle venant de nous-mêmes, nous l'avons

Qu'ils y joignent l'affection pour les bureaux mal tenus, cela prise au dehors... Toutes les erreurs politiques du XIX°

est beaucoup plus discutable. ca siècle, l'immense stérilité du parlementarisme allemand

Je me souviens pour ma part avec une certainė confusion TE: en hommes, en idées, en réalisation, vient de ce que l'on

qu'ayant un jour à chercher dans un building de New-York

un bureau français (que je ne nommerai pas pour ne peiner a imposé à un peuple une organisation qui était faite

personne), j'ai sans hésitation frappé à la seule porte que pour un autre. » C'est d'autant plus regrettable aux mouchetaient agréablement d'innombrables carrés de papier yeux de Spengler, que partout où la force d'évolution collant, vestiges crasseux d'affiches désuètes. de la vieille Prusse a été laissée libre de s'exercer sur Le sordide aspect des locaux administratifs français est de de grands objets, tels que l'organisation des syndicats toute évidence déplorable. Il y aurait beaucoup à dire làet des cartels, elle a montré ce qu'elle était capable de

dessus et toute une éducation à faire : direction, employés et faire en politique sociale.

public. Mais, comme disait Kipling, ceci est une autre histoire. Sur tous les points le contraste s'établit entre la con

J. MAJORELLE, ception matérialiste de l'Etat prussien et le régime indi

Ingénieur civil des mines. ? vidualiste du peuple anglais : grâce à son insularité, de celui-ci a pu réduire à rien chez lui le rôle de l'Etat. Il i importe de noter que dans l'établissement de sa théorie

, Questions Scientifiques B O. Spengler, comme ses devanciers, fait appel au dé

En suivant une courbe E vouement qui repose au fond de l'âme allemande pour soumettre aveuglément l'individu à l'Etat. La force de

Durant que M. Georges Claude parlait, vendredi, je sa thèse vient justement de ce qu'elle s'appuie sur'un

ne percevais que difficilement certaines modulations de idéal, le sentiment que l'Allemand a toujours eu de la

sa voix. L'acoustique médiocre du grand amphithéâtre valeur de l'esprit de sacrifice. Mais les guides spirituels

de la Sorbonne exige des qualités exceptionnelles d'oradu peuple allemand excellent à pervertir ce sentimnt

teur. M. Claude est surtout chimiste. I et à l'utiliser pour des fins mauvaises. Croyons-en Foers

Cependant, au-dessus de l'éminent technicien, tracés cu ter, qui lutte si vigoureusement contre l'influence de

en noir sur de grandes cartes blanches, des graphiques étai Treitschke, quand il dénonce chez ses compatriotes la

étaient accrochés au mur, et l'une de ces courbes lui I grandeur dans le mal comme dans le bien et « l'effroya

tint lieu d'auréole, tout le temps qu'il parla. Cette courbe ble sérieux » avec lequel ils vont jusqu'au fond des théo

d'une simplicité et d'une harmonie extrêmes, la même ries.

qui dessine la « queue » de nos pianos ou encore le col Or l'Etat prussien et l'organisation prussienne

de cygne de nos harpes, il n'est pas un ami de la qu'exalte 0., Spengler sont toujours au service d'une

science qui n'eût pu la reconnaître, c'était la « logadésorganisation morale.

rithmique » ou, si vous préférez - et vous préférerez, ANTOINE DE TARLÉ.

certes, si vous être humaniste — la logistique. A quelle

démonstration le conférencier destinait-il cette logisCORRESPONDANCE

tique ?

Je l'appris bientôt lorsque M. Claude décrivant ses Nous avons reçu une lettre que sa longueur nous empêche procédés de synthèse industrielle de l'ammoniaque et les inalheareusement de reproduire intégralement, mais dont nous donnons volontiers quelques extraits, persuadés qu'ils intéres

comparant, en rendement, aux procédés rivaux de l'Alleseront nos lecteurs :

magne, prononça à peu près cette phrase : « Je tra

vaille à 1.000 atmosphères ; l'usine d'Oppau à 200. Vous Monsieur le Directeur,

allez peut-être croire qu'il m'en coûte une dépense ruiJe trouve en rentrant des Etats-Unis dans un des neuse d'énergie pour obtenir un tel supplément de presderniers numéros de l’Opinion un article signé « Nantuc- sion ? Pas du tout. Pour 200 atmosphères dans le proket », au sujet duquel je voudrais vous présenter quelques cédé Haber, on doit fournir un travail que nous évalueremarques.

rons 2,3 ; à Montereau, pour mes 1.000 atmosphères, le

travail n'est que de 3. En d'autres termes, l'accroisseLe point que l'étranger ignore – et sur lequel il faut beau

ment du travail n'est nullement proportionnel à celui coup plus fortement insister c'est l'immense effort industriel et financier réalisé depuis l'armistice par la nation.

de la pression, mais seulement à son logarithme, » Or, Ce n'est pas pour être plaint qu'il est bien de montrer ses

le graphique représentatif de ce rapport n'est autre préblessures et l'attitude de suppliant serait à la fois injustifiée

cisément que la logistique, c'est-à-dire une courbe qui et inutile. Les dévastations ne doivent être rappelées que

s'élève d'abord lentement, lourdement, au-dessus de

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zéro, mais qui bientôt fuse vers l'infini avec une aisance (200°) centigrades. Quel lubréfant viendra graisser merveilleuse. C'est en effet un horizon presque infini, le piston dans le corps de pompe afin d'empêcher l'enenveloppant tout le possible à venir, que nous ont ou- semble de gripper ? La spidoléine, à cette température

, vert les paroles de M. Claude, soulignées par cette se transforme en granit. L'éther de pétrole lui-même se courbe.

congèle... Mais M. Claude va combiner dans sa machine Je demande aux lecteurs de l'Opinion la permission la formation des points critiques respectifs de la conde m'expliquer en précisant.

densation de l'azote et de l'oxygène de l'air ainsi torQuand un nombre croît, son logarithme croît égale- turé de manière que l'azote, prenant les devants, comment, mais dans des proportions bien moins rapides, mence sa condensation à l'intérieur même du cylin. infiniment moins rapides... à tel point que les bonds du

dre qu'il s'agit de lubréfier. Et de premier acompte nombre envisagé peuvent, à un moment donné, se for- d'azote liquide, avant d'aller faire de l'ammoniaque, se muler par des centaines d'unités alors que le logarithme

rend d'abord utile en suppléant à l'huile de graissage.. n'augmente plus que par décimales.

C'est l'autolubréfaction. Ceci posé, qu'un phénomène de réaction industrielle Je me permets d'ajouter que tout cela réuni c'est quel. comporte deux variables dont l'une sera toujours, bien que chose comme de l'auto-industrie. L'usine entière est entendu, le travail, et l'autre, l'effet' recherché, si l'indus

devenue comme l'éprouvette dans laquelle la réaction, triel arrive à conquérir des procédés techniques qui lui

amorcée par un « catalyseur », se poursuit automatique permettent d'opérer dans des conditions où le travail et ment, par roulement continu. Seulement ici, le vrai cason effet se trouvent avoir atteint précisément la région talyseur, c'est le cerveau de M. Georges Claude. des rapports logarithmiques, aussitôt le « rendement » est porté si haut qu'on a vraiment l'illusion d'une production automatique, à mouvement quasi perpétuel. Et Anticipons, si vous le voulez bien. C'est, nous dit c'est bien l'impression que donnent les travaux de

Wells, le meilleur exercice spirituel. M. Claude.

Donc, l'industrie ainsi conçue va réduire, demain, Aucun technicien, avant lui, n'osait franchir les pres- dans des proportions inouïes, l'ordre de grandeur des sions de quelques centaines d'atmosphères considérées usines, des machines, bref, de l'effort humain dans le comme une limite pratique dangereuse à franchir. Mais sens matériel. L'usine d'Oppau a été fondée avant la M. Claude quintuple d'un seul coup ces prétendues

ces prétendues guerre, sur un capital de 240 millions de marks-or. M « grandes pressions ». Il se trouve dès lors dans la ré- Claude a écrit quelque part qu'il lui suffit de 25 millions gion transcendante dont je viens de parler, celle où l'ef- de francs pour fournir la même quantité d'aminoniaque fort donne un rendement miraculeux.

qu'à Oppau. Je vous fais grâce des dimensions – COMais il y a plus : au contraire des prévisions pessic lossales vous n'en doutez pas — des catalyseurs, commistes, les difficultés tant redoutées se résorbent comme presseurs, épurateurs, gazomètres d'Oppau. Les maca par enchantement en simplifications inattendues. nes de M. Claude sont de tout petits jouets à côté de ces

Exemple : les hyperpressions de M. Claude, qui sont constructions de cauchemar. Cependant la proportion de l'ordre de celles régnant dans l'âme des canons, sem- des gaz utilisés par rapport à la quantité mise en je blaient grosses de difficultés insurmontables quant à la est de 10 0/0 dans un « cycle » de la transformation construction des tuyaux et surtout de leurs joints. Mais Haber, tandis qu'elle est de 40 olo dans un cycle de pas du tout : M. Claude a constaté que, par un agence

Claude. Tous les volumes de Haber se divisent par ment très simple, l'étanchéité s'accroît en même temps vingt chez Claude. Haber obtient son ammoniaque en que la pression elle-même. N'est-ce pas proprement mer

solution aqueuse, Claude l'obtient pur et liquide : même veilleux ?

différence qu'entre le vin et son alcool. Autre exemple : jusqu'à M. Claudė, même après les Dès lors, quelle libération de main-d'oeuvre et de cotravaux de Linde, on considérait les très basses tempé-pital ! Quel abaissement du prix de revient ! Ce bond ratures, aux alentours de (200) degrés, comme des dans le progrès technique porte vraiment l'industrie conditions tout au plus réalisables au laboratoire. M. dans les régions transcendantes dont j'ai essayé de vous Claude vient, qui pense au contraire, que ces basses tem- montrer l'envergure par l'image mathématique, pératures sont du plus haut intérêt industriel. Et voici Enfin, sachons bien que les industries de M. Claude ce qui s'est passé. Pour liquéfier l'air, Linde obtenait ne figurent qu'une branche des réalisations futures, j'enle refroidissement nécessaire par la « détente » pure et tends de celles qu'il est permis d'entrevoir des mainsimple, dans l'atmosphère, du gaz préalablement com

tenant. primé. Cette « détente », pensa Claude, avec une lo

De même que M. Claude jongle avec les degrés du gique implacable de physicien décidé à pressurer la froid et les pressions, voici M. Rateau qui fait de même matière en usurier, jusqu'à épuisement complet, cette

avec les rotations rapides. Il y a vingt ans, qui eût osé détente produira un refroidissement encore plus grand envisager une rotation pratique de 30 à 40.000 tours si, au lieu de la laisser s'accomplir en liberté, je lui im- à la minute ? A cette vitesse, une turbine grosse comme pose un travail. J'enverrai par conséquent mon air com

un réveille-matin fournit, sous un jet de vapeur à 5 oz primé non pas rejoindre son frère le plein air, mais se 6 atmosphères une puissar.ce effective de 10 chevaux détendre dans le piston d'une machine. En outre, comme sous une 'puissance massique décuplant celle de nos moun bon industriel ne doit rien laisser perdre, je me ser- teurs actuels les plus parfaits. virai du sous-produit « travail » ainsi obtenu pour com- Et que dire de l'avenir de l'électricité refroidie préprimer d'autre air qui se détendra à son tour de la cisément aux températures familières à M. Claude, même manière... en travaillant.

ces températures grâces auxquelles, toutes les résisThéoriquement, c'est l'approximation la plus grande tances électriques étant abolies, l'énergie des chutes do qu'on ait réalisée du mouvement se récupérant lui- Niagara pourrait passer en entier par la section d'une même. Conséquence : l'air liquide coule à flots, au prix aiguille ; ces températures enfin grâce auxquelles minime de quelques sous l'hectolitre. Ce qui était un M. Kamerling Onnes a déjà obtenu la prolongation produit rare, une curiosité de laboratoire chez Linde, du courant électrique durant plusieurs heures après devient, chez Claude, une matière première abondante. avoir coupé tout contact entre le circuit et la pile Ici encore le technicien est parvenu à mettre la cause Il faut être aveugle pour ne pas apercevoir que, mieux (travail) et son effet en résonance mutuelle.

que les théoriciens socialistes, la science offre dès mainAllons encore un peu plus avant.

tenant à l'humanité sa libération définitive de l'age do La machine ainsi installée fonctionne au environs de fer, notre âge, infiniment triste, d'usines colossales em

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prisonnant des foules aux gestes mécanisés ; bref, cet facteurs : l'homme et le matériel, qu'on réalise, sur le âge de concentration à outrance qui a pu donner à Karl budget militaire, les 200 millions demandés, par réduć

à Marx l'illusion malsaine de son « matérialisme histo- tion des effectifs et, dit-il, les savants se chargent de rique ». Qui ne voit que la technique peut seule nous donner au facteur industriel une plus-value décuplant guérir des maux que nous a légués la technique la puissance de l'ensemble. lesquels, d'ailleurs, n'étaient pas fatals. Encore faut-il Mentalement, en écoutant ces paroles, j'étendais leur que l'homme ose prendre des mains de la science le portée aux téléphones, aux chemins de fer, à tout l'auroyal présent qu'elle ne cesse de lui offrir.

tomatisme, dès aujourd'hui réalisable, qui décuplerait M. Claude expliquait qu'une subvention de 200 mil- la rapidité des services et leur sécurité, divisant d'autant lions aux recherches désintéressées permettrait l'épui- leur prix de revient. Et dire qu'il suffirait de comsement méthodique de mille problèmes encore en sus- mencer ! Car ici encore est à prévoir le phénomène d'acpens, -uniquement à cause du manque des ressources croissement transcendant du résultat par lui-même : matérielles sans compter les découvertes imprévi- auto-production, vous dis-je ! sibles. Pour trouver ces 200 millions, M. Claude pro- Quel gouvernement, dans quel pays, commencera ? pose ceci : puisque, nous

tenus d'avoir une armée et que la force d'une armée se compose de deux

JEAN LABADIÉ.

sommes

Feuillets de la Semaine

LETTRES

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Un Coup d'Etat sous la Coupole

Les cinq académies convoquées mercredi en assemblée générale par le bureau de l'Institut ont approuvé une a résolution » votée par ce même bureau de l'Institut avant leur séance.

L'ordre du jour portait que cette « résolution, leur serait soumise. C'était a une façon courtoise de s'exprimer. En

réalité, l'assemblée était en plein ac3. cord avec le bureau de l'Institut et elle E n'a

par son vote d'approbation que rem- pli une formalité.

Et quelle est cette a résolution > ourdie de longue main ?

Une révision des règlements qui régissent l'Institut de France.

Il paraît que les « textes relatifs au fonctionnement ou aux attributions des organismes généraux de l'Institut sont

disséminés dans les règlements anciens, i que certains de ces textes sont caducs,

que d'autres, qui paraissent nécessaires au fonctionnement des organes de l'Institut, risquent d'être ignorés et par suite

inappliqués ». 11

Mais qu'est-ce que les organistues généraux de l'Institut ?

C'est d'abord le bureau composé du délégué d'une des cinq académies, qui

préside l'Institut, et de délégués des quatre autres académies, qui l'assistent

comme, vice-présidents, puis du secrétaire perpétuel de l'Académie, à la

quelle appartient le président de l'Ins-titut, qui remplit les fonctions de secrétaire de bureau de l'Institut.

Le bureau de l'Institut est renouvelé tous les ans.

C'est ensuite la commission administrative centrale de l'Institut sorte de conseil des seize qui, sous couleur d'administrer, dirige, régente tout — compo sée de tous les secrétaires perpétuels et de dix délégués, deux par académies, qui subissent plus ou moins l'influence et l'autorité, desdits secrétaires perpétuels

La commission administrative centrale est permanente.

Au fond, c'est un coup d'Etat contre la a tyrannie » des secrétaires perpétuels. Ce mot de « tyrannie est un peu gros, mais enfin il a été prononcé au Palais-Mazarin.

On admet que les secrétaires perpé- on a célébré le 10 juillet dernier le tuels dans leurs académies, partagent, soixante-quinzième anniversaire. avec le président et le vice-président de Mme Forster Nietzsche qui fut touleur académie, la direction de cette aca- jours pour son frère une amie très démie.

éclairée, continue de veiller sur son ceuMais on n'admet plus que groupés à vre avec un soin pieux. la commission administrative centrale ils y forment une oligarchie toute-puissante.

Jean Macé Le nouveau règlement général de l'Institut préparé par le bureau de l'Ins

La ligue de l'enseignement a élevé à titut « de concert avec la commission

son fondateur Jean Macé, un monuadministrative centrale, en ce qui la con

ment en Alsace, dans le petit village de cerne », sera soumis à l'approbation

Bellenheim où le professeur se retira d'une prochaine assemblée générale des

peu après le coup d'état. cinq académies.

Le pays planté de vignes est charmum

mant. Partout d'anciennes cités moyen

nageuses : Kayserberg, Riquewhir, RiLe prix des Treize

beauvillé. Cette région si riche en so Les Treize qui tiennent la chronique

venirs conserve gentiment encore le soudes lettres de l'Intransigeant, si vivante

venir de cet excellent homme qui a et si bien faite, ont été il y a quelque beaucoup écrit pour la jeunesse.

On ne se

se souvient peut-être plus temps, chargés par M. Ernest Gaubert

beaucoup des Contes du Petit Château, de distribuer un prix à un poème inédit choisi par eux.

mais personne n'ignore cette fameuse

Histoire d'une bouchée de pain dont Leur lauréat est M, Charles Tilac,

l'idée a été si souvent reprise par des employé au bureau de poste de la rue

imitateurs plus ou moins adroits. Quel Ballu.

est l'enfant qui ne l'a pas lue ! w

Jean Macé, poursuivant son veuvre Une nouvelle "page littéraires

d'éducation, créa encore un journal L'Echo de Paris a fait paraître jeudi

pour la jeunesse, capable d'instruire une a page littéraire », dont tout porte aussi les parents. Ce fut le Magasin à espérer qu'on la retrouvera chaque se- d'éducation et de récréation. maine. Tant mieux : il est bon de voir Il laisse encore son nom à un assez les grands quotidiens porter quelque at- grand nombre d'ouvrages pédagogiques tention à la littérature. La « page litté de toutes sortes. Mais son cuvre deraire o de l'Echo n'est pas conçue sur meure quand même, cette ligue de l’enle même plan que celles du Gaulois et seignement qui dans sa terre d'adoption du Figaro : elle semble devoir compor- vient de lui rendre un hommage mérité. ter moins de collaborateurs étrangers au journal. M. Franc-Nohain y place son excellente chronique des livres. M. G.

Ce qu'ils préparent B. (sans doute Gérard Bauer) y tient la

M. Paul Bourget : l’Ilote. petite chronique des lettres. C'est au

M. Maurice Barrès : La grande pimieux. muuuu

tié des Laboratoires de France.

M. Jules Romains : Amour, couleur Aux Manes de Nietzsche

de Paris. Quelques écrivains et professeurs al- M. Eugène Montfort : Brelan marin. lemands viennent de réunir sous ce ti- M. Maurice Rostand : un volume de tre « Aux Manes de Frédéric Nietzs- vers : Les insomnies. che » un recueil de souvenirs, d'étude M. Charles · Maurras : Tombeaux, critique, de poèmes signés par Rudolph recueil de ses articles sur quelques Eucken, Friedrich Lienharde, Ludwig morts de la guerre. Cet ouvrage tiré Gurlett.

seulement à trois mille exemplaires paCet ouvrage publié à Munich est de raîtra aux environs du 1er novembre.

Enfin aujourd'hui est mise en vente dié à la scur du grand philosophe,

une nouvelle édition d'Ubu Roi, orné Mme Elisabeth Forster Nietzsche zorgt

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