DANS TOUTES LES PHARMACIES VENTE EN GROS : 8. Rao Vivienno, Paris TOUTES COMBINAISONS EN CAS DE DÉCÈS RENTES VIAGÈRES fondo posle Lyon. S'adrostor : au Sidge Social à PARIS, Rue Lafayette, 33 ou als Agents généraux dans tous les Arrondissemonts ENGRAIS CHIMIQUES DES MANUFACTURES DE SAINT-GOBAL , (Société anonyme u capital do 120 millions de forma 26 USINES: Charay, (Also). Bayonno (Basses-Pyrusal. Aubervilliers Nantes-Chantenay Loiro-laul Ivry-sarpris Paru, Nautes-Ste-ADA. Bordeaux (Giroude) 2 aning VOsorale, pres Avignon(Vaucl.) | Agen (Lot-et-Garobáo). MareBAGS Chu.-lall. Périgueux (Dordogad). Tongay-Charon to Poitiors (Vienne). Koatluçon (Allier) Rouen (Seine-inférieur, Montargis (Loiret). Toulouse (Haute-Garon. Bularuc, près Cotts (Hérault). Port-de-Bouc (Bouch thedan} Le Mans (Sarthe). Sas-de-Gand (Hollande. Tours (ladre-et-Loire). Reims (Marne) en projet. Production annuelle : 1,100.000.000 de los. Osagos garantie. Emballagos marqods of plombes SUPERPHOSPHATES DB CHAUX BNORAIS COMPOses BOUILLIE CUPRIQUE DB SAINT-GOBAIN pour le traitement des maladies cryptogamiques de la vigen, de la pommo de larro et des arbres fruitiers. Idrosser les ordres et demandes de renseignemate DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES COMERCULESDES PRODUITS CHIMIQUES DE LA COMPAGNIE DE SEGOBAK, 1, place du Sausaios, à Paris (86) ou aux Agents de la Car wgnie, dans toutes les villes de France, L'ALCOOL de MENTHE DE NUMÉRO D'OCTOBRE Paul Morand: Aino; André Saarès: Excuse à Nietzsche; André Gide : Ajax; Pierre Drieu La Rochelle : A propos de la dernière saison de Football; Anton Tschekoff: L'Oncle Wapia, Actes III et IV (Suite et fin). CHRONIQUES : Henri Gboon, André Germain. Lire dans le prochain numéro (Novembre) Ma Mère et les Beles, par Colette, LE NUMÉRO : 3 Francs Unar: pour la France, 30 fr. pour les autres pays. 36 fr. RÉDACTION ADMINISTRATION ET PUBLICITÉ à PARIS, 100, Rue du Paubourg Saint-Honoré Place. Beauveau (Alétro Champs-Elysées) RICQLÈS . est un produit hygiénique indispensable. LA SOLIDARITE, JOURNAL DES COMPAGNONS DE L'UNIVERSITE NOUVELLE Pour tous renseignements s'adresser au secrétaire général Lionel Bataillos 5, Rond-Point Bugeaud (169). BYRRHU et Hygiénique BYRRE JOURNAL DE LA SEMAINE PARAISSANT TOUS LES SAMEDIS QUATORZIEME ANNEE SAMEDI 22 OCTOBRE 1921 N° 43 : 459 461 SOMMAIRE : Le Théâtre. « Au petit bonheur » CLAUDE Editorial : SERGE ANDRÉ 447 ISAMBERT L'Art industriel. 447 460 Affaires, lotérieures. Aux champs. La question des compressions : TRYGÉE 451 Le raisiné : GEORGES BEAUME La Vie Economique. Affaires Extérieures. Le cyclecar au Salon : ROBERT BOURGET-PAILLERON 462 Un arrêt de justice ; une victoire de la France : Une offensive de l'esprit prussien : A. DE TARLÉ.... 463 JACQUES BARDOUX 452 Le problème allemand en Tchécoslovaquie : XXX 454 Correspondance. J. MAJORELLE 465 Questions scientifiques. Notes et Figures. En suivant une courbe : JEAN LABADIÉ 465 M. Balfour : JACQUES CARLES 455 Feulllets de la Semaine. Lettre d un danseur : A. LICHTENBERGER 456 Lettres 467 Commémoration villageoise : LEGRAND-CHABRIER. 457 Arts : ROBERT REY 468 La politesse d'aujourd'hui : THIERRY SANDRE 457 Economique : ROBERT FABRE 469 Réorganisera-t-on les Beaux-arts? Y..... 458 470 Los faits de la semaine. Los Idées. 470 « La vie intellectuelle » : GONZAGUE TRUC 458 La Bourse. J. DESPRÉAUX 471 Le programme naval du Pacifique guerre par le gouvernement de celui qui prétendit être le messie de la paix. Le président Wilson trouva en La Conférence de Washington réussira-t-elle à résou M. Daniels, son ministre de la Marine, un champion dre entre autres questions, celle qui domine toutes les énergique, sinon toujours très méthodique, de l'expan-. autres : le problème du Pacifique? Sera-t-elle impuissante sion navale américaine. C'est à lui qu'incomba la réalia endiguer le conflit d'intérêts vitaux, qui pousse, à la sation du programme qu'avait dressé le General Board manière de forces naturelles déchaînées, Américains de l'Amirauté. C'est lui qui fit établir, le 29 août 1916, contre Japonais? Il ne nous appartient pas de discuter le programme naval le plus formidable qu'ait jamais voté un Etat ; qui, le 6 octobre 1917, le fit compléter ci le fond du problème. Il a été, récemment encore, par les Naval Efficiency Act, et qui, en mars 1920, voqué avec son habituelle clairvoyance, par le premier ministre australien, M. Hughes, dans le discours qu'il proposait d'ajouter encore à l'effectif projeté par les techniciens navals, 20 croiseurs légers et 14. conducprononcé à sa rentrée en Australie, sur les résultats teurs de flottilles. e la Conférence de Londres. « Le Japon, disait-il, a esoin de marchés pour sa population accrue. L'Austra Le mérite principal de l'administration maritime et l'Amérique lui disent : « Tu n'entreras pas ! wilsonienne semble d'avoir pour la première fois, , e Japon ne peut vivre que comme nation ouvrière. Il entrevu, dans toute son ampleur, le rôle essentiel compris que sa situation géographique particulière qu'étaient destinées à jouer désormais les flottes du stifie son exploitation des marché chinois. D'autres Pacifique. M. Daniels put se vanter, avec quelque raiys ont besoin des mêmes marchés. Que faire pour le son, de laisser à son successeur une flotte dans l'Océan pon ? Il lui faut de la place pour son expansion... » Pacifique, dont l'effectif est supérieur à celui de toute Un autre premier ministre, M. Massey, de retour en la flotte américaine, répandue dans le monde entier uvelle-Zélande, s'est rallié aux vues de son collègue avant la guerre. stralien : « Pour produire des résultats, la Confé- Le président Harding et le successeur de M. Daniels, ace de Washington doit aboutir à une entente entre M. Denby, ont d'ailleurs poursuivi, bien que par des mérique, l'Angleterre et le Japon. Mais, cette entente méthodes un peu différentes, l'oeuvre de leur devancier. t-elle possible, il existe aujourd'hui aux mains des M. Harding, à peine élu, fit un pèlerinage au canal de erains du Pacifique, guerre que le monde et des plus puissants engins Panama et déclara qu'une flotte puissante était néces. saire à l'avenir du pays. M. Denby maintint la nousarmons, les nations qui les possèdent sont-elles dispo- velle répartition des escadres américaines, décrétée par s à les mettre à la ferraille? Je le souhaiterais, s'écrie M. Daniels. Il groupa dans le Pacifique une escadre de Massey, mais j'en doute... » bataille composée des unités les plus récentes, consL'effort naval des Etats-Unis est, comme on le sait, truites par les Etats-Unis : 1'0 kldoma, le Nevada, lancés date assez récente. Il fut accéléré à la faveur de la en 1914 ; l'Arizona, lancé en 1915 ; le Mississipi, le : New Mexico, l'Idaho, lancés en 1917; le California et reconnut dès ce moment la nécessité pour le Japon de le Tennessee, lancés en 1919 ; le Colorado et le Mary- posséder deux escadres comprenant chacune huit bâtiland, lancés en 1920. (1). ments modernes âgés de moins de huit années. Le pro Tous ces bâtiments possèdent la chauffe au pétrole : gramme de 1920-1928 a été sanctionné par la Diète le Nevada et l'Oklaoma ne déplacent encore que 27.500 impériale en juillet 1920. Sur un budget de 1.025.757.403 tonnes. Parmi les autres, les deux premiers déplacent yens, le Japon dépense près de 500 millions de yens 31.400, et les suivants 32.600 tonnes. Leur artillerie pour sa marine. On estime qu'en mars 1928, le Japon principale est constituée par des pièces de 356, sauf le possèdera les 16 bâtiments de ligne projetés. Ceci impliCalifornia et le Maryland, qui sont armés de huit 406. que donc la mise en chantier de 4 nouveaux superMais si les autorités navales américaines sont parvenues dreadnoughts, de 4 croiseurs de bataille, de 12 croiseurs à grouper dans le Pacifique leurs forces de haute mer légers, de 32 destroyers et d'un nombre qui reste mysté les plus modernes, si elles sont, d'autre part, assuréts, rieux de sous-marins et d'avions.. grâce au canal de Panama, de pouvoir faire rallier au Sur les 8 super-dreadnoughts, 2 sont déjà en service, plus vite leur flotte de l'Atlantique, elles n'ont pas es- -le Nagato et le Mutsu. Ils déplacent 33.800 tonnes. Le core résolu le problème capital pour elles, des bases et Kaga et le Tosa en auront 7.000 de plus. L'artillerie des points d'appui. En effet, le côte du Pacifique ne principale des dreadnoughts se compose de 406, mais possède, y compris le Dock de la Bethléem Union et celle des futurs croiseurs de bataille, Atago et Katao celui de Hawaï, que cinq docks pour dreadnoughts. comportera, paraît-il, des 450. La flotte du Pacifique comprendrait, parait-il, en Le Japon a porté toute l'attention convenable à ses 1924, 12 super-dreadnoughts et 4 croiseurs de bataille. bases navales. Non seulement, il a aménagé chez lui, Ceci implique l'acquisition et la construction immédiates et, récemment encore à Kure, des bassins capables de de bases suffisantes. Peut-être faut-il rattacher à cette contenir les bâtiments les plus grands – on parle dans préoccupation essentielle la concession qu'aurait récem- cette dernière ville d'un bassin de 366 mètres de lonment obtenue du gouvernement des Soviets, le financier gueur, mais il envisage ou a entrepris la fortification américain Vanderlip, pendant 60 ans, de 100.000 kilo d'iles d'une importance stratégique capitale, comme l'ile mètres carrés dans le Kamtchatka et d'une base navale Bonin, du groupe Parry, au nord de Guam. On signadans la baie d'Avatcha, qui n'est, comme on sait, éloi- lerait une activité mystérieuse de sa part, à Saïpen, dans gnée que de vingt-quatre heures de mer de l'Alaska et les Mariannes, tout près de l'île de Guam. C'est là, en qu'à deux jours du Japon septentrional. L'autre base effet, la tâche la plus urgente pour les deux belligé serait , paraît-il, située près de Vladivostok et susceptible rants : se constituer des points d'appui solides d'où ils de devenir un important centre d'aviation puissent lancer leurs escadres. Or, il faut bien le dire, Cependant, on ne saurait prétendre que les Etats-Unis les Etats-Unis sont sur ce point dans une infériorité poussent leurs préparatifs navals avec une hâte fébrile dangereuse ; ils ne possèdent en plein Pacifique que la qui révèle chez eux une intention bien déterminée de base de Pearl Harbor, à 2.100 milles de Mare Island, soutenir une guerre. Ni Guam, ni les Philippines n'ont été aménagées pas Le Congrès américain n'a pas hésité, au mois de eux. Cette négligence est, d'ailleurs, amèrement regret juillet dernier, à faire des coupes sombres dans le bud tée dans les cercles navals américains. Ce manque de get de la marine. Les crédits des constructions navales bases compenserait peut-être actuellement pour le Japoel ont été ramenés de 184 millions de dollars à 90 millions. à l'avantage numérique des Etats-Unis (9 super-dreadL'allure des constructions neuves s'en ressent gravement. noughts, 12 dreadnoughts, pas de croiseurs de bataille On ne saurait prévoir la date d'achèvement des super- ni de croiseurs légers, 291 destroyers, contre 6 superdreadnoughts postérieurs au California et au Tennessee. dreadnoughts, I dreadnought, 4 croiseurs de bataille De même, l'avancement des 5 croiseurs de bataille pro- 6 croiseurs légers, un trentaine de destroyers, au Japon jetés est très retardé. Enfin, les Etats-Unis ne possèdent En cas de guerre, les stratèges navals américains at pas actuellement un seul croiseur léger; l'Omaha, le raient, dans des proportions infiniment plus vastes, à premier d'une série de 10 en construction, ne sera pas renouveler l'exploit de Rodjevinski. Il leur faudrait , terminé avant plusieurs mois. avant de livrer bataille, amener toutes leurs forces à Autrement grave est la question du personnel. Sans près de 5.000 milles de distance des côtes américaines. doute, la guerre a donné aux Etats-Unis, pour la pre- Le problème naval du Pacifique n'est, du reste, pas mière fois, un personnel naval entraîné et discipliné. uniquement limité au Japon et à l'Amérique. On ne sanL'Amirauté américaine a développé, sous l'inspiration rait encore prévoir de quel côté se porteraient les forces de l'amiral Sims, qu'elle a placé à la tête du Naval War des Anglais, partagés entre leurs alliés et leurs cousins College, l'instruction technique et supérieure de ses off- L'Angleterre a dů, à la Conférence de Londres, peser ciers, mais rien ne prouve qu'elle dispose d'une quantité longuement cette question et la faire discuter suffisante de marins pour armer ses immenses flottes. par ses experts navals. Elle a, comme on sait, envoyé On calcule que 170.000 hommes et plus de 7.000 officiers il y a déjà plus d'un an, lord Jellicoë, son meilleur orgalui seraient nécessaires. Une partie importante du nisateur naval, en Nouvelle-Zélande. Il soumit récemCongrès semble disposée à réduire ses effectifs à 100.000. ment à l'Amirauté un vaste plan destiné à déplacer le L'opinion publique consent bien à payer mais le peuple centre de gravité maritime de l'Angleterre des eaux de américain ne s'enrôle pas encore en masse dans la la mer du Nord à celles du Pacifique. Il avait conçu marine. l'établissement en Extrême-Orient, sous les ordres d'un Si nous considérons, en regard, l'effort actuellement amiral et d'un état-major anglais fixé à Singapore, d'one déployé par le Japon, il apparaît infiniment plus rapide escadre imposante de 8 dreadnoughts, de 8 croiseurs et décisif quand on songe aux ressources plutôt restrein- de bataille et de 10 croiseurs léger:s. Il semble bien que tes de l'empire nippon, comparées à celles des Etats- pour le moment du moins, les vues du vicomte de Scapa Unis. n'aient pas été ratifiées. L'empire anglais reste jusqu'à Le Japon réalise actuellement le programme connu nouvel ordre sur la défensive. Il se refuse à fixes dans sous le nom de programme des. 8-8. Celui-ci remonte à le Pacifique une partie. importante de ses escadres. I . 1 la fin de la lutte contre la Russie. L'Amirauté japonaise se bornera, paraît-il , à défendre les eaux territoriales de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie. C'est à l'aviation (1) Remarquons, à ce propos, que les deux adversaires son- et aux mines qu'il préfère confier, pour le moment, la gent à la lutte décisive par le canon et le dreadnought. Avia- sécurité de ses Dominions. L'Angleterre laisserait dons, tion et sous-marin ne sont que des appoints. au début d'un conflit, les routes du Pacifique ouvertes CE QU'ON DIT O aux belligérants ; elle se réserverait d'y envoyer plus on peut le dire, un joli petit succès lorsqu'il déclara que tard ses escadres européennes. récemment, lors du procès du complot communiste, le Reste enfin la France : elle ne possède, dans ces eaux chef du jury, Hervé était un cheminot autrefois révoqué, lointaines, que des forces dérisoires, indignes d'elle. n'ayant jamais cessé d'appartenir aux milieux avancés, ; Elle reste maîtresse de ses Iles, de ses établissements que, au grand étonnement de la défense elle-même, indochinois, points d'appui précieux. Mais le sentiment, l'avocat général ne l'avait pas récusé; et enfin que, la raison se refusent à croire à l'éventualité, en- pendant tout le procès, le chef du jury était resté en core moins à la fatalité, d'une telle lutte navale et d'un conimunication avec les défenseurs. Comment le goutel cataclysme mondial. vernement explique-t-il ces faits? Peut-être le saura-t-on EDMOND DELAGE. dans quelques jours; jusqu'à présent, il ne répond rien. De qui M. Mandel tenait-il ces renseignements? De M. Escoffier, député socialiste du Nord, qui les lui avait donnés par écrit. M. Escoffier ne nie pas. Il se contente de gifler M. Mandel, ce qui, comme on dit, n'est pas un argument. Quel beau roman-cinéma on ferait avec cette histoire! Nise rappelle Zalevski. N'en doutons pas : le public ne manquera pas de s'y Zalevski est ce personnage, envoyé par Lé- intéresser. Mais n'espérons pas que le parti communiste nine, que le gouvernement se décida à arrêter en sera ébranlé : il se compose d'un certain nombre de lorsqu'il se fut livré, au Congrès de Tours et chefs qui désirent faire fortune et qui y réussissent fort ailleurs, à une propagande scandaleuse. bien comme leur histoire le montre; puis de quelques Or, Zalevski fut incarcéré à la Santé, d'où il fut jeunes snobs qui jugent du dernier dandysme de subensuite relâché, après quoi on l'expulsa de France. En ventionner l'Humanité; enfin d'une foule de bonnes prison, on se fait des relations : Zalevski rencontra gens qui sont les éternelles poires, desquelles les malins Paul-Meunier . Il se plaignit à lui que les fonds, qu'il savent extraire le jus. On se montre beaucoup, en ce avait distribués à nombre de chefs communistes n'eus- moment, dans les lieux élégants de Paris, une jeune sent pas été versés à la caisse du parti. femme nouvelle venue, ornée de bijoux comme seule une Paul-Meunier fut indiscret : il répéta ce que « l'Eil impératrice pourrait en porter, et qui passe pour les de Moscou » lui avait dit. On apprit ainsi que tel chef avoir gagnés en accordant ses faveurs, durant quelque communiste aurait reçu 850.000 francs, tel autre 800.000, temps, à l'un des principaux bolcheviks qui règnent acet ainsi de suite. tuellemeni en Russie. au, Un peu plus tard on sut que quelques communistes Un certain William, ami de M. Marcel Cachin, a tenu Ho de marque, MM Daniel Renoult, Cartier et Tommasi les propos suivants qui dénotent une psychologie cus'étaient rendus en ambassadeurs auprès de Paul-Meu rieuse : nier. Bien entendu ils avaient vu le prisonnier sans « Supposons mênie que Cachin ait reçu de l'argent 5 aucune difficulté ; il y a longtemps qu'on sait que les de Zalevski pour la propagande et qu'avec cet argent barriètes des prisons sont d'autant moins difficiles à il ait acheté des immeubles, fa fera un scandale, on le s franchir que le prisonnier a touché de plus près au poursuivra; mais si Cachin prouve qu'il a affecté les – monde politique. Paul-Meunier s'empressa de leur con revenus de ses immeubles à la propagande, alors le parti si firmer. ses premiers propos. lui donnera raison, et il sortira grandi de cette affaire ». L'Action Française fut la première à relever cette Rarement vit-on raisonnement plus savoureux. Nous curieuse histoire. L'organe de la C. G. T., le Peuple, et aimerions de lire les commentaires qu’Anatole France d'autre part le Populaire, qui sont tous les deux socia- jadis aurait su écrire là-dessus. listes anticommunistes, reprirent l'affaire, et, en somme, SERGE ANDRÉ. m confirmèrent ce que M. Charles Maurras avait avancé. D'un Salon à l'autre. Ils ajoutèrent même que M. Marcel Cachin devait être Fini, le temps où l'on se pressait sous les ombrages bien ennuyé par ce scandale: Ils demandèrent avec la des Champs-Elysées, entre une multitude de petites voidernière indiscrétion dans quelles conditions il avait renoncé à interpeller le gouvernement après avoir fait le luxe d'une promenade expérimentale, où pour rien, tures séduisantes, où pour quelques francs on s'offrait connaitre à grand fracas son intention de le faire. Pourquoi ? Ici l'affaire se corse. On dit en effet qu'un sieur qui vous submergeait de prospectus, on se don en posant quelques questions d'un air entendu au monnommé René Raynaud, envoyé par Zalesvski en Russie Ta nait l'illusion qu'on serait bientôt propriétaire d'une et chargé de transmettre les rapports de celui-ci sur superbe limousine. Pemploi des fonds, aurait été arrêté à la frontière. C'est fort bien. Toutefois on ajoute que M. Briand aurait mis Maintenant, place à l'art. D'après le chiffre des de côté les papiers saisis sur lui, après quoi Raynaud tableaux reçus, le Salon d'Automne, comme celui de aurait été immédiatement relâché. On remarque d'ail l'Automobile, ne se contentera pas du Grand Palais et leurs que, contrairement à tous ses usages, l'Humanité débordera dans les Champs-Elysées. En 1920, il y avait n'a jamais protesté contre l'arrestation du sieur Raynaud. eu 4.200 envois ; en 1921, il y en a 6.900. Voilà qui est rassurant. Les peintres semblent ne pas connaître la A toutes ces révélations, et malgré les invitations, que crise dont souffrent les littérateurs. Et l'art français l'on ne saurait qualifier que de pressantes, que leur n'est pas encore menacé. Les matières premières ont adressaient tant PAction Française que le parti de beau coûter les yeux de la tête, on a beau augmenter les MM. Léon Blum. et Longuet, les communistes se sont droits d'exportation, la peinture paye. En 1920, le bornés à des protestations vagues, traitant Paul-Meu- total des droits d'exposition s'était élevé à 43.000 nier, celui qu'ils appelaient naguère « la pure victime », francs.. Cette année, il est passé tranquillement à de maitre-chanteur et de traitre. Paul-Meunier a aussitôt 70.000. intenté trois procès en diffamation à MM. Marcel Cachin, Frossard et Monalte, leur réclamant à chacun Et voilà pourquoi les grands maîtres du Salon d’Aucent mille francs de dommages et intérêts. tomne l'ouvriront encore à beaucoup de peintres. Car si Les choses en étaient ld lorsque mercredi, à la à l'art était leur seul souci, peut-être auraient-ils imité Chambre, M. Mandel monta à la tribune. Il obtint, lle zèle de leurs confrères munichois... TE Х Х |