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Au Maroc français

Au moment où le maréchal Lyautey revient au Maroc, après quelques semaines d'un repos bien gagné, il est intéressant de faire le bilan de sa dernière campagne. Peu d'entre elles ont été plus fécondes en résultats et l'on se plaît, en ce moment surtout, à constater l'heureux état du Maroc français.

Et d'abord, puisque rien ne dure hors du cadre d'un ordre politique, il fallait un gouvernement. Le principe fondamental du protectorat est la souveraineté du Sultan. La campagne du général Aubert contre les tribus Beni-Ouarain qui flanquaient d'une audacieuse anarchi le sud de la route dite « couloir Fez-Taza », a sérieuseIment avancé l'unification du Maroc. C'est en effet une dissidence séculaire que nos soldats, combattant un ennemi bien armé et dans un pays très accidenté, ont brisée en moins de dix semaines. Le total des soumissions atteint aujourd'hui près de dix mille familles sur les onze mille qui composent la Confédération des BeniOuarain. Par ailleurs, une coïncidence heureuse permettait qu'à l'heure même où le général Aubert fortifiait son succès par des opérations secondaires, le Sultan, après un voyage triomphal à Meknès, à Fez et à Taza, entrât pour la première fois à Ouezzan. L'accueil enthousiaste que Sa Majesté a reçu dans la Médina Chérifa, si longtemps vouée à la rapine des tribus Djebala, a témoigné de la joie des populations à vivre en sécurité sous le gouvernement du maghzen et sous l'égide de la

France.

Aussi, rien n'est-il négligé pour affermir la possession de ces gains précieux. Les indigènes ne respectent pas les faibles. Ils excellent à supputer, puis à exploi

ter, les conséquences des moindres défaillances qu'ils se tiennent toujours prêts à surprendre. Le commandement s'est donc empressé de consolider ses positions. Le général Poeymirau a complété, tant par des postes intermédiaires que par de nombreuses communications, l'armature du front d'Ouezzan dont une saison de pluies exceptionnelles avait précipité l'établissement en octobre 1920. Ouezzan, protégé par sa couverture, est maintenant à l'abri des infiltrations des tribus qui, sous l'influence de menées très spéciales, se sont révoltées nouveau, après avoir donné les preuves d'une soumission parfaite.

à

Parallèlement à cette action militaire, à fin exclusivement politique, et qui n'est, en somme, que l'expression d'une police sans laquelle ce pays retournerait avant peu à ses antiques divisions, l'organisation physique et administrative du Maroc, son économie, ses institutions scientifiques et de bienfaisance, se développent dans une harmonieuse progression.

Un événement le 20 juillet, trois cents tonnes des phosphates d'Oued Zem ont été exportées de Casablanca, à bord du vapeur Cadnel. Il va sans dire que les richesses naturelles qui abondent appellent des moyens de transport nombreux et bien distribués. En 1920, le Parlement a définitivement arrêté la création de grands chemins de fer à voie normale. Dès le vote acquis, les chantiers se sont dressés sur l'ensemble du parcours Fez-Meknès-Kénitra-Rabat-Casablanca, c'està-dire sur une distance de trois cent vingt et un kilomètres. Actuellement, l'infrastructure est commencée sur trois cents kilomètres, mille huit cents mètres de viaducs et de ponts et trois tunnels sont adjugés et en construction; les travaux de la ligne des phosphates

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de Oued-Zem à Casablanca dépassent le tiers de la
longueur.

Au demeurant, le 31 juillet, avait lieu l'inauguration
de la section Fez-Taza du chemin de fer militaire. La
soudure s'est faite à Dar Card Omar, à quarante kilo-
mètres de Fez environ. Le Résident, avec une clé d'ar-
gent, a solennellement boulonné le dernier rail, en pré-
sence du grand-vizir El Mokri, des autorités des subdi-
visions et des représentants français et indigènes des
Chambres d'agriculture et de commerce. Voici donc ac-
complie la jonction ferroviaire de l'Algérie et du Maroc,
et l'on est en droit d'ajouter de Bizerte à l'Atlantique.
Soumises de la veille, les tribus Beni-Ouarain
avaient délégué leurs chefs à cette inauguration. Ceux-ci
sont montés dans le premier train de la nouvelle ligne,
ils n'ont pas caché leurs sentiments d'étonnement, et,
dans une manifestation émouvante, le grand-vizir a reçu
leur hommage au Sultan.

:

lège musulman de Rabat et de l'Ecole militaire de Meknès, que distinguent à la fois une bonne instruction générale et une éducation raffinée. Ceux-ci seront, il faut l'espérer, les traits d'union naturels des élites française et indigène.

Outre ce souci constant d'un mieux-être moral, le résident ne se lasse pas de rechercher les satisfactions. intellectuelles, qu'il importe toujours d'accorder libéralement. Il a présidé en mai, entre deux randonnées sur le front des Beni-Ouaraïn et le front d'Ouezzan, aux travaux de l'Institut des Hautes Etudes marocaines. Il y a quelques jours, un Foyer médical a été ouvert à Rabat, où se réuniront le plus souvent les médecins du Maroc dont le rôle essentiellement bienfaisant ne pourra que bénéficier de l'étude en commun et de la camaraderie la plus utile.

L

CE QU'ON DIT

XXX.

Quant aux indigènes des villes et des régions depuis longtemps régénérées par le Protectorat, ils ont le spectacle permanent de notre volonté agissante. Casablanca s'accroît, se dégageant petit à petit de l'immense larve de ses chantiers; ses rues s'éclaircissent, ses boulevards 'ÉLECTION du quartier de Charonne a donné la se percent, sa jetée atteint mille quatre cent dix mètres. majorité au candidat communiste. L'Opinion du Rabat voit, pour venir accoster à ses appontements, des 10 septembre a rappelé le rôle du traitre Marty, cargos affronter la barre fameuse dont le maréchal ancien officier condamné à quinze ans de détenLyautey nous conte dans ses Lettres qu'elle faillit tion pour sa participation aux mutineries de la mer engloutir la mission Regnault en 1907. Le 15 mai, Noire. Cette condamnation, le privant de ses droits cic'était l'inauguration de la ville nouvelle de Meknès et, le 28, à Rabat, celle d'un très moderne Hôtel des Pos- vils, le rend ineligible et l'élection va être cassée par le tes et d'une Maternité, modèle de confort, due parti- tion. Cela coûtera cher: tant pis pour les candidats! Conseil d'Etat. Il faudra procéder à une nouvelle élecculièrement aux initiatives si fécondes de Mme Lyautey. Cela privera le quartier quelque temps encore de son re Des Chambres de commerce ont été élues à Casa-présentant à l'Hôtel de Ville: tant pis pour le quartier! blanca en avril, à Rabat en juin, à Marrakech en juil- Peut-être jugera-t-on, pourtant, qu'il serait préférable let, dont les délégués iront s'asseoir à la table du qu'une loi déclarât une fois pour toutes que les bulletins Conseil de gouvernement, aux côtés des hauts fonctionnaires et de leurs collègues des Chambres d'agriculture seront annulés purement et simplement. portant le nom d'un candidat notoirement inéligible et des Chambres mixtes. Ce Conseil, qui se tient invariablement le premier lundi de chaque mois, est un exemple des services que peut rendre à la gestion des affaires publiques une représentation des intérêts: une représentation professionnelle. Là, pas de verbiage, mais du concret. Les délégués des Chambres n'assistent pas au Conseil en contrôleurs imbus de je ne sais quelle prérogative de droit divin, mais en collaborateurs, en associés du gouvernement et de l'administration. Il arrive fréquemment que le Conseil délibère séance tenante, évitant ainsi un gaspillage de temps.

La sympathie est bien à la base du Protectorat. Les Marocains qui sont ici chez eux ne sauraient être tenus à l'écart de la réorganisation de leur patrie. Le gouvernement doit être jumelé d'un côté, le gouvernement chérifien ayant à sa tête le Sultan, d'autre part, le gouvernement français ayant à sa tête le commissaire rési dent général, mandataire de la République; mais il ne faut pas que Marocains et Français aient l'attitude du chien et du chat. Dans son rapport sur la question d'Egypte, lord Milner a crânement mis en lumière une des raisons de l'insurrection nationaliste un certain séparatisme, une cloison étanche avaient nui jusqu'aux moindres relations de la vie sociale; une morgue par trop évidente avait exaspéré les Egyptiens et servi la propagande de Zeggoul Pacha. Dans la mesure du possible, la politique du maréchal Lyautey intéresse l'élément musulman aux affaires publiques; elle met en garde les fonctionnaires, venus quelquefois de la Mé tropole sans une connaissance approfondie des lieux et des hommes, contre la tendance à regarder l'indigène comme de race inférieure, comme quantité négligeable. Dans cet esprit, le résident a récemment affecté à plusieurs services du Protectorat et à diverses unités régimentaires de jeunes Marocains, anciens élèves du Col

Lors des dernières élections législatives, le parti socia liste avait posé la candidature de Sadoul, traître lai aussi, et condamné à mort par contumace. Celui-ci ne fut pas élu, mais les voix qui s'étaient portées sur son nom vinrent grossir celles de la liste socialiste: il en fut tenu compte dans l'attribution des sièges restant à pourvou. Si les bulletins avaient été annulés purement et simple ment, f'aurait été plus équitable.

La manifestation qu'ont organisée les dirigeants du parti socialiste en présentant Marty ne fait que sou ligner la contradiction entre les tendances du parti d celles de ses chefs. Les derniers congrès ont donné un telle majorité aux anticommunistes qu'on a parlé de scission. Mais ce n'est pas chez les socialistes qu'on trou vera jamais respectés les principes démocratiques: l'opi nion de la majorité n'y triomphe guère.

Dans cette affaire, au reste, ce qui est inexplicable et ce qui est proprement scandaleux, c'est lattitude du parti radical.

Il a, en effet, désavoué le candidat qui se réclamait de ses idées pour se rallier à la candidature commaniste. J'entendais récemment un député radical déclarer fièrement que son parti était le seul qui fût au-dessus des idées étroites, le seul réellement libéral, le seul qui pút se réclamer de la tradition française de Montaigne et de Voltaire. Il se gardait d'ailleurs d'expliquer pourquoi et comment. C'était plus prudent.

L'élection de dimanche démontre, une fois de plus, au contraire, que, de tous les partis, le radical est le plus mesquin et le plus arrièré. C'est une singulière conduite que de s'allier aux pires ennemis de la France, à ceux qui souhaitent de nous infliger le régime asiatique qui a conduit la Russie à sa ruine. Mais un radical ne voit jamais que l'intérêt de parti. Il ne saurait s'élever avdessus de légoïsme le plus étroit. Le bien général de la

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