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moment où il était en démêlés avec la direction de l'Opéra. On peut penser, au contraire, que certaines oeuvres prennent des proportions ridiculement minuscules sur certaines scènes trop petites; ainsi Pelléas et Mélisande ou Carmen à l'Opéra-Comique.

La vérité, c'est qu'il est absurde d'assurer à l'Opéra ou à l'Opéra-Comique, par contrat, la propriété de certaines œuvres. A Vienne, à Berlin, à New. York, Faust, Carmen, Mignon, Les Maîtres-Chanteurs, Fidelio, les œuvres de Mozart, de Verdi et de Puccini sont représentées en concurrence sur la scène de l'Opéra principal et sur celles des opéras secondaires. D'où une rivalité favorable à l'art.

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Une représentation unique l'une En 1851, Devonshire House des plus somptueuses demeures de Londres, située à Piccadilly était le théâtre d'une représentation autour de laquelle on fit grand bruit. La reine Victoria et le Prince consort étaient au premier rang des spectateurs. On jouait Pas si mauvais que nous le paraissons, de lord Lytton, l'auteur des Derniers jours de Pompei. Tous les rôles étaient tenus par des hommes et des femmes éminents. Charles Dickens et Wilkie Collins, notamment, étaient au nombre des acteurs.

Le bénéfice de cette représentation devait aller à une maison de retraite pour les auteurs pauvres œuvre à laquelle Dickens et lord Lytton s'intéres. saient particulièrement depuis plusieurs

années.

Actuellement, on projette d'établir une librairie pour enfants dans l'humble maison qu'occupa Charles Dickens dans Johnson-Street, à Londres. Pour réunir les fonds nécessaires, on a eu l'idée de renouveler le spectacle de 1851. Le roi et la reine ont promis d'y assister comme y assistèrent la reine Victoria et le prince Albert.

Comme en 1851, les rôles seront tenus par des personnalités notoires. Déjà, parmi les noms des acteurs, on relève ceux de H.-G. Wells, de Gals. worth, de Lionel Tennyson le petitfils du poète d'Edmund Gosse le célèbre critique.

Enfin, le rôle que tenait en 1851 Charles Dickens, sera tenu par M. Henry Fielding Dickens, son petit-fils.

ARTS

A propos d'un bureau de poste On se souvient de la campagne menée jadis contrre la saleté, l'air guichet de prison, de nos vieux bureaux de poste parisiens. On fit tant qu'ils se rajeunirent. L'un d'eux même occupa les soins de l'architecte Binet pendant de longs mois. Il n'était point de petiles tâches

pour Binet. Comme tous les novateurs qui vraiment innovent, il dut braver les moqueries du public. Sa porte monumentale de l'exposition de 1900 - la la salamandre déchaîna les quolibets. Vingt ans se sont écoulés; Binet est mort; on s'aperçoit aujourd'hui de tout ce que les arts décoratifs lui doivent.

Donc, Binet, quand il fut chargé de construire le bureau de poste qui se trouve sur les grands boulevards, à l'angle de la rue Laffitte, se mit ar demment à l'ouvrage et produisit un chef-d'œuvre. Extéricurement, il conservait la décoration de l'ancienne Marson-Dorée, laquelle devient, avec le temps, comme une sorte de monument historique. Les grâces maniérées de la Renaissance telle que la concevait le romantisme à la Deveria se rehaussaient là des dorures chères au second Empire.

Binet s'était seulement permis (par la suite il le regrettait) de couvrir une bande à feuillages et figurines par un entablement en ferronnerie sur lequel s'appuie la marquise. Autre chef-d'œeuvre, cette marquise. Ses ferronneries, ses lustres, ses verrières, parvenaient à harmoniser leur modernisme avec le rococo de la vieille façade.

Mais à l'intérieur, plus rien n'obli geait l'architecte à rester dans ce ton. Binet fit une pièce claire, toute en majolique. Il étudia minutieusement les motifs bleus qui devaient ressortir sur le blanc des carreaux et les bandes d'or des mosaïques. Il médita sur la forme des bureaux, des supports en bronze indicateurs des guichets; bref, il réalisa un modèle de bureau de poste qui n'était rien de moins qu'un vaste objet d'art au milieu duquel le public allait circuler. Oui ? Eh! bien allez le voir l'objet d'art, aujourd'hui. La marquise, les motifs si fouillés des lustres disparaissent sous une ouate noire faite de poussière et de rouille. Puis, sous prétexte sans doute qu'il faut être. Américain, et que l'Etat doit imiter les bons commerçants, on a changé ce petit temple dédié par Binet à l'Iris moderne, en je ne sais quel taudis, rival des plus répu gnantes salles d'attente.

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couvre

Une publicité désordonnée sans égards et sans grâce les mosaïques et les céramiques murales, objet de tant de soins. Collés salement, des placards indiquent les places à prendre. La tireuse de cartes vante sa clairvoyance à côté de la manucure qui célèbre sa dex. térité. Tout cela sur des écriteaux accrochés à de gros clous plantés à même dans le stuc, dans les joints des carreaux blancs et bleus qu'ils fendillent. Et les autres bureaux, de même qu'ils s'étaient inspirés de celui de Binet pour se faire une beauté bien nécessaire, suivent aujourd'hui l'exemple et prennent des airs d'agence louche de publicité improvisée. Il faut être à la page D et vivre avec son temps, soit. Mais tout de même...

ROBERT REY

Architecture commerciale On parle couramment, à propos dur moyen âge, d'architecture religieuse, militaire, civile. Quand les historiens étudieront tre temps, il faudra bien

qu'ils réservent un chapitre à cette nouveauté contemporaine: l'architecture commerciale. Or, tandis que j'écrivais l'éloge de Binet, à propos du bureau de poste de la rue Laffitte, le feu prenait aux magasins du Printemps. (Oh 1-je n'y vois pas un rapport de cause à effet ) Mais il se trouve que le sinistre a consumé l'édifice le plus curieux et le mieux réussi de l'architecture commerciale du début du vingtième siècle.

L'immense coupole en verres de couleurs, dont les nuances rappelaient dés faïences orientales, l'élégance et la gracilité des nervures de métal, constituait vraiment un chef-d'œuvre. Celuilà aussi était signé Binet.

R. R.

Le congrès de l'histoire de l'art. C'est un essai « d'internationalisation intellectuelle ». Bien qu'un peu difficile à prononcer, la définition tomba d'une bouche illustre.

Comme dans tous les congrès, la dépense de paroles est formidable. Donnera-t-il un résultat cependant ? Il l'a donné. Tout comme l'unification des pas de vis a permis, je crois, qu'un boulon de Copenhague (fait-on des boulons à Copenhague ?) s'entende avec un écrou fait à Paris, l'unification des méthodes de muséographie, l'usage du répertoire des articles parus dans les diverses revues d'art au monde, enfin et surtout l'envisagé d'échanges entre musées de nationalités différentes ne peuvent qu'avoir une influence très bienfaisante, par la suite. Les peuples, comme les individus, se noient dans ce fameux océan de malentendus où le monde barbote. A force de leur tendre des planches de ce genre, ils finiront peut-être un jour par s'en faire un radeau.

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Le génie Débraillé

Les études sur les grands hommes de la peinture sortent généralement par petits paquets.

Nous sommes dans une période où les historiens de Carpeaux « donnent ». Après le livre de M. de Poncheville, édité chez Van Oest, une autre monographie sur l'auteur d'Ugolin est annoncée. M. Pierre Schommel, chargé de conférences dans les musées nationaux et rédacteur aux monuments historiques, a téuni plusieurs lettres inédites du grand statuaire. Elles nous montrent la profonde candeur de Carpeaux. L'une d'elles, dont M. Paul Vitry nous avait parlé naguère, et que publie aujourd'hui le Bulletin de la Vie artistique, est savoureuse au possible. Elle est datée d'octobre 1850 et s'adressé au pein tre Bruno Chérier.

Carpeaux y fait à son ami le compte

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C'est la Belgique qui sort victorieuse de ce tournoi international. Elle enlève 5 lots sur 7, et souffle aux métallurgistes anglais la commande, sur un marché où ils régnaient en maîtres, pour avoir fait les offres assez basses que lui permettait la modicité relative de ses prix de revient.

Pour la fabrication de 30 locomotives type Prairie, les Forges de HaineSaint-Pierre demandaient 464.500 fr. belges, ou 10.000 livres sterling; les offres anglaises minima montaient à 13.075 livres, et maxima à 18.732, soit 30 0/0 à 80 o/o de plus que les offres belges.

Il est parfois bon d'avoir une nonnaie légèrement dépréciée; les maisons anglaises qui chôment ont dû voir sans plaisir le nouveau bond de la livre, et comparer mélancoliquement les salaires. qu'elles versent aux salaires payés dans le petit pays dont la renaissance s'affirme.

La cause première de la hausse du coton

On sait que les bruits pessimistes sur la récolte américaine de coton ont déterminé sur les marchés de New-York et de Liverpool une agitation très vive, qui s'est immédiatement traduite par une hausse sensible du produit brut. D'autres évaluations plus optimistes sont venues corriger les impressions premières, mais voici que des chiffres officiels établissent irréfutablement la diminution considérable de la production pour cette année.

Elle ne dépassera pas 7.037.000 bal. les, soit la moitié à peine de la récolte de 1920, qui atteignait 13.440.000 balles. Texas, Carolines et Géorgie, principaux pays producteurs, sont particulièrement touchés. On prévoyait par exemple au 25 août une récolte de 1.938.000 balles au Texas au lieu de 4.345.000 balles en 1920.

C'est la douceur extrême de l'hiver, qui permit aux vers de se multiplier, et la chaleur torride qui suivit qu'on rend responsables du déficit prévu. Peut-être l'abstention systématique d'engrais potassiques, pratiquée cette année par les producteurs américains à urt d'argent, a-t-elle eu sa part dans le

désastre.

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En marge de la Société des Nations

Sur l'intérêt que porte aux Soviets le Dr Nansen, sur les causes de l'ardeur qu'il mettait à défendre une demande de crédits s'élevant à 10 millions de livres sterling pour permettre à la Russie bolcheviste de ravitailler ses affamés, de curieuses lumières nous viennent de Pétrograd.

Krassine n'a-t-il pas indiqué luimême, dans un exposé général devant des militants communistes de la capitale, sur les relations des Soviets avec les puissances de l'Occident, que le délégué des Croix-Rouges, l'organisateur de l'assistance à la Russie, le bon ouvrier de la bonne cause, se trouve personnellement en relations d'affaires commerciales avec la Russie ?

Voici la traduction scrupuleuse du passage révélateur : « Il est difficile pour nos représentants d'acheter des machines. On a réussi néanmoins à organiser une expédition à travers la mer de Karsk, dirigée par un aide de Nansen, le capitaine Sverdrup, sur deux navires brise-glaces achetés en Angleterre. Cette expédition a emporté de Suède des marchandises destinées au Comité révolutionnaire de Sibérie, et elle doit ramener de là-bas 1 million 300.000 pouds de produits sibériens. »

On comprend mieux maintenant que M. Nansen ait estimé sérieuses les garanties offertes par le gouvernement de Moscou. L'Angleterre n'en a pas jugé

ainsi.

L'explosion d'Oppau

Quelques inexactitudes se sont glissées dans les correspondances parve

nues aux grands quotidiens des lieux du sinistre. Contrairement à ce qui a été dit, l'usine d'Oppau n'appartenait plus à la « Badische Anilin und Sodafabrik D, les établissements rhénans ayant été constitués en novembre 1920 en société particulière, au capital de 500 millions de marks, sous le contrôle du vaste consortium de l'aniline.

Les dégâts sont de l'ordre du mil liard de marks. Il est intéressant de rechercher dans quelle mesure les pertes, dans ce colossal sinistre, sont, suivant la formule, couvertes par des assurances. Les bâtiments étaient assurés à la Caisse d'Incendies d'Empire pour une valeur inconnue; les machines se trouvaient assurées à 30 sociétés allemandes pour 194 millions de marks et les stocks pour plus de 6 millions. Mais la Société « Oppau G. M. B. H. » avait conservé à son risque personnel 138 millions de marks. De plus, aucun supplément d'assurance n'avait été pris depuis l'année dernière, malgré la plus-value considérable de la valeur des usines et l'accroissement des stocks.

On sait aussi qu'une quantité considérable de vitres et glaces ont été brisées dans les environs. Qui doit payer, l'assurance ou l'usine? La jurisprudence allemande la plus générale semble admettre la responsabilité de la firme dans les bâtiments de laquelle a eu lieu l'explosion.

Ce sont là des à-côté d'un grand sinistre qui aura sans doute une impor tante répercussion sur les méthodes d'assurance de l'industrie allemande. L'aug mentation des primes mettait singuliè faveur, en Allemagne, le système de l'auto-assurance industrielle, chaque industrie confiant à une société qu'elle crée l'assurance de la presque totalité de ses entreprises.

rement en

Le consortium de l'aniline venait luimême d'entrer dans cette voie, en créant la Pallas Versicherung A. G. ». La catastrophe d'Oppau met en évidence les dangers du système ; si un sinistre survient avant que les primes aient pu s'accumuler, il manque la base solide du nombre et de l'égalisation des ris ques, qu'offrent les vieilles sociétés d'assurance, et les frais restent à la charge de la firme qui a voulu s'assurer elle-même.

Après le désastre d'Oppau qui a au moins quatre précédents depuis vingt ans, l'industrie allemande et particuliè rement l'industrie chimique, qui a un développement gigantesque, se montrera sans doute plus prudente dans l'appli cation d'un système ingénieux pour les entreprises où les risques sont très limités, et presque inexistants.

CE QU'ON LIT

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Le Décor de la Vie, par Léandre VAILLAT. Les arts de la maison, de la ville, du meuble, de l'église, du livre, de la toile imprimée, de la bimbeloterie : tout cela étudié avec une égale compétence. Enfin tout ce qu'il faut pour nous enseigner le plaisir que l'on peut trouver à s'entourer de belles choses.

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La politique belge depuis l'armistice, par Maurice DES OMBIAUX. Nos lecteurs ont pu lire dans l'Opinion les principales pages de ce beau livre, dans lequel M. Maurice des Ombiaux critique avec un grand courage la politique du cabinet belge qui a pris le pouvoir après l'armistice. C'est l'œuvre d'un grand ami de la France qui révèle hardiment les causes du malaise qui a régné pendant de longs mois entre les deux pays. Ce malaise aujourd'hui est dissipé.

M. le docteur Lucien-Graux va pu blier prochainement Histoire des violations du Traité de paix.

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LE 23 SEPTEMBRE. Le général Pershing est reçu par M. Millerand. Important Conseil des ministres où l'on discute de la situation extérieure. La Conférence des ambassadeurs fait remettre à la Hongrie un ultimatum : Ordre d'évacuer entièrement les comitats occidentaux. En cas de refus, au bout de dix jours, contrainte par la force. On annonce de Washington que la Commission des Affaires étrangères du Sénat a déposé un rapport favorable à la ratification des trois traités de paix avec l'Allemagne, l'Autriche et la Hongrie.

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Les Turcs, naturellement, publient un communiqué dans lequel ils déclarent: Notre poursuite continue les Grecs rebroussent chemin, etc. » LE 24 SEPTEMBRE. A la Conférence de Genève : La délégation anglaise s'oppose à toute avance d'argent aux Soviets. Le général Nollet a fait remettre à Berlin une note pour protester contre l'organisation de la police de sûreté allemande. La Hongrie retire sa demande d'admission à la Société des Nations. Des pourparlers auraient lieu entre l'Entente et l'Allemagne au sujet de la levée des sanctions. On déclare à Berlin qu'un accord est immi-`

nent.

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LE 25 SEPTEMBRE. Cérémonies patriotiques et sportives dans le Nord, dans l'Aisne, à Bordeaux, Brive, Poitiers, Chaumont, Avocourt, etc. On annonce à Rome que l'Albanie mobilise contre la Serbie. En Irlande, pendant qu'on discute, les troubles ensanglantent de nouveau Belfast. L'Assemblée du Conseil de la Société des Nations a définitivement renoncé à trancher la question de Vilna. Des manifestations ont eu lieu, à Vilna même, pour protester: Vilna veut rester polonaise.

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L'émission d'une nouvelle tranche du Crédit National est maintenant officielle et par là se rouvre l'ère des émissions. La Bourse par suite est mal disposée car elle craint que le public réserve ses disponibilités aux nouveaux titres qui vont être offerts et que même il réalise des titres anciens dont le revenu est insuffisant. Aussi la spéculation ne cherche qu'à alléger les positions qu'elle avait prises en ces dernières semaines.

Il convient toutefois de remarquer que l'émission du Crédit National ne porte que sur trois milliards seulement. Les disponibilités sont très considérables et cet emprunt ne suffira pas certainement à les absorber entièrement. Par ailleurs le comptant est toujours bien disposé et seul le terme donne le ton au marché, la liquidation des positions prises depuis deux mois ne se faisant pas sans causer de dommages aux cours.

Le marché des changes après des fluctuations en sens contraire se retrouve finalement en tendance faible, les opérations spéculatives étant maintenant liquidées.

Les Rentes françaises sont comme de coutume négligées et seul le 3 0/0 donne lieu à quelques transactions. Les Bons du Trésor sont très soutenus aux environs du pair.

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LE 26 SEPTEMBRE. des incidents fâcheux se sont produits en Italie au cours de la visite de la mission Fayolle. Alors que les Français étaient fort bien accueillis dans les villes de l'ancienne zone de bataille, ils furent, au contraire, hués et insultés par le public à Milan et à Venise ; à Venise, le maréchal Fayolle lui-même dut se soustraire aux menaces de la foule et se réfugier dans un monument public. La presse italienne, presque unanimement, n'a pas eu une parole de regret ou d'excuse. -La plupart des conseils généraux, réunis en session ordinaires, émettent des vœux réclamant l'application du Traité de Versailles. Communiqué officiel grec : L'armée grecque est revenue avec succès sur ses positions initiales. Sports: Sadi-Lecointe, au cours d'un vol d'essai, couvre 1 kilomètre en 10 secondes 3/5.

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LE 27 SEPTEMBRE. L'accord serait fait entre Berlin et Munich et sera signé avant le 15 octobre. La Conférence des ambassadeurs va s'occuper du litige serbo-albanais. Guerre hispano-marocaine : En dépit du silence de commande de la presse espagnole, on commence à comprendre que l'avance contre les Maures n'a eu aucune suite: Ceux-ci occupent encore les principales positions qu'ils avaient conquises. Proclamation du roi Constantin à ses troupes : « Je vous ai entendu crier: « A Angora ! » mais je n'ai pas voulu vous y laisser aller. On prépare un grand Te Deum à Athènes.

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Les Etablissements de crédit sont réalisés mais les offres sont très facilement absorbées. La Banque de Paris dont l'augmentation de capital vient de se terminer avec succès est très soutenue.

Les valeurs de navigation sont plus faibles et il en est de même des valeurs de transports en commun, des valeurs d'électricité, de la Gafsa, de la Penarroya et des valeurs de sucre. Le Rio Tinto est en baisse sur

la perspective de la non-déclaration d'un compte de dividende. Les valeurs de produits chimiques sont fermes, la catastrophe de la Badische Anilin devant, dit-on, les favoriser.

Au marché en Banque la faiblesse est générale et les offres ont surtout porté sur la De Beers et la Mexican Eagle. Pour cette dernière la situation de primes joue un grand rôle et l'assurance que le dividende pourra être maintenu à 60 0/0 n'a aucun effet. Les mines sudafricaines sont l'objet de gros dégagements tandis que les valeurs russes sont offertes à la suite de divers bruits relatifs à l'attitude du gouvernement des soviets. Seules les valeurs de caoutchouc sont très fermes, les producteurs hollandais s'étant, dit-on, ralliés à la proposition de réduire la production.

J. DESPRÉAUX.

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mune de Budapest veut aussi entrer en relations avec le dédégué français au sujet du règlement de ses dettes en France. L'échange des obligations d'Etat hongroises est préparé dès à présent, malgré le délai de cinq ans obtenu en France et en Angleterre.

Lots Turcs

Le Conseil de la Dette publique Ottomane annonce le paiement de Lots Turcs, sortis aux tirages du 1er décembre 1914 au 1er février 1920 inclus, d'un acompte de 16 o/o sur les primes et amortissements échus à ces titres. Paiement au choix des porteurs jusqu'au 1er mars 1922, à Paris en francs, à Constantinople ou à Amsterdam, en monnaie du pays, au cours du franc.

Chemins Lombards

La question du remplacement du régime provisoire par un régime définitif sera, selon la Neue Freie Presse, discutée à Rome fin octobre ou dans le courant du mois de novembre, en même temps que la question des annuités.

La Solidarité Nationale

Les raisons de souscrire aux Bons de la Défense Nationale ne s'étaient jamais imposées à tous les Français avec plus de force qu'aujourd'hui. Ce n'est pas seulement pour réaliser. un placement de tout repos, pour fortifier le crédit public et le crédit privé, que l'armée de l'épargne doit répondre avec plus d'empressement que jamais aux appels du Trésor. Elle doit, dans les circonstances actuelles, donner au monde un nouvel exemple d'union sacrée. Elle doit montrer à nos Alliés et surtout à l'Allemagne qu'elle est toujours et fermement résolue à défendre ses intérêts et ses droits. Prêter son concours le plus large aux émissions de Bons de la Défense Nationale, c'est, à l'heure présente, affirmer sa volonté de vivre en paix des produits de son travail, permettre à son pays de faire face à tous ses engagements et l'aider à contraindre ses débiteurs à payer leurs dettes. Pour servir utilement ses intérêts particuliers, il faut tout d'abord ne jamais déserter la noble cause de l'intérêt général.

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Informations Financières

Crédit National

Le Journal officiel publie l'arrêté autorisant le Crédit National à émettre pour 3 milliards de francs de bons 6 o/o. Le prix d'émission est de 498 fr. 50 et les bons seront remboursables de 1931 à 1936 à raison de 500 millions par an. Date d'ouverture de l'émission : 24 octobre. Les Bons de la Défense Nationale sont acceptés pour la souscription. Ces bons participeront à quatre tirages annuels comportant notamment dans l'ensemble 2 lots de 500.000 fr., 24 lots de 100.000 et 24 de 50.000 francs. L'intérêt et les lots sont exempts de tous impôts français présents et futurs.

Bons du Trésor litalien

Le gouvernement italien étudierait la possibilité d'émettre une nouvelle série de Bons du Trésor 5 0/0 à 10, 15 et 20 ans. Ces nouveaux Bons seraient destinés à être échangés contre des Bons ordinaires à i et 5 ans.

Le Réglement des Dettes Hongroises en France Le délégué du gouvernement français, M. Charles Moleux, poursuit maintenant des négociations avec la Banque Commerciale et les continuera avec les autres banques. La com

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ACCUSE DE RECEPTION M. FOUCHÉ : Le ciel (Hachette). ELIE FAURE: Napoléon (G. Crès). ERNEST PÉROCHON : Les Creux-de-Maisons (PlonNourrit). Le Cœur des autres, par GABRIEL MARCEL (Grasset). JOSÉ GERMAIN Pour l'amour de Genièvre (La Renaissance du Livre). JULIEN OCHSÉ: Repose ailleurs, poèmes (R. Chiberre). LOUIS DE ROBERT Reconnais-toi (Flammarion). EMILE MASSON: Utopie des iles bienheureuses (F. Rieder). L'Invitation à la fête primitive, suite poétique par MARC-ADOLPHE GUÉGAN (A. Messein). SIMON ASKENAZY : Le prince Joseph Poniatowski, maréchal de France, trad. du polonais par B. KOSAKIEWICZ et PAUL CAZIN (Plon-Nourrit). L'inconu sur les villes, roman des foules modernes, par MARCELLO-FABRI (J. Povolozky). GUSTAVE COQUIOT: Vaga bondages (Ollendorff). RAYMOND POINCARE: Histoire poli tique; chroniques de quinzaine, II (Plon-Nourrit). ANDRÉ SPIRE: Samael (G. Crès). PAUL GINISTY: Les vieux péchés (Flammarion). RAYMOND ESCHOLIER: Dansons la trompeuse, roman (Grasset). EDMOND PICARD : Les constantes du droit institutes juridiques modernes (Flammarion). JOHN M. SYNGE: Les iles Aran, trad. par LEON BAZALGETTE (F. Rieder). LOISEAU Le seigneur et son prophète (B. Grasset). Initia tion artistique par Louis HOURTICQ (Hachette). Dr APERT: La croissance (Flammarion). Roger LAMBELIN: Le périt juif chez les Anglo-Saxons (B. Grasset). Robert d'HUMIÈRES: Le livre de la beauté, préface de Camille MAUCLAIR (Mercure de France). France DARGET: Celle qui nous revient, poèmes d'Alsace-Lorraine (B. Grasset). Mathilde ALANIC: Nicole maman (Flammarion). Jacques ARTHUYS: Le problème da la monnaie (Nouvelle librairie nationale). Auguste BAILLY Hélène Jarry (Plon). Guglielmo FERRERO: La ruine de la civilisation antique (Plon). Charles LE GOFFIC: La Marne en feu (F. Alcan). GROSCLAUDE: La machine ronde a perd la boule (Renaissance du Livre). Jehanne d'ORLIAC: U cœur d'homme (Flammarion). DUSSANE: La Comédie française (Renaissance du Livre). Jean EPSTEIN: La poésie d'aujourd'hui. Un nouvel état de l'intelligence (La Sirène).

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COMPAGNIE DES CHEMINS DE FER DU MIDI

La Compagnie du Midi a l'honneur d'informer le public que du 25 septembre courant au 5 octobre prochain inclus, des voitures des trois classes, directes pour Paris, seront ajoutées à Biarritz-Ville au train de 17 h. 15. Ces mêmes voitures continueront au départ de Bordeaux-Saint-Jean par train de 22 h. 15 pour arriver à Paris-Orsay le lendemain à 8 h, 12.

CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS

Extension du service des locations de places dans la plupart des trains rapides et express se dirigeant sur Paris

La Compagnie d'Orléans croit devoir rappeler au public que, pour la location des places dans les trains, elle a jugé utile d'étendre à un certain nombre de points de son réseau le régime primitivement restreint à quelques grandes gares.

Bor

Des tickets garde-places de 1re, 2e et 3° classe sont ainsi à la disposition des voyageurs dans la plupart des trains rapides et express se dirigeant sur Paris dans les gares de : Agen, Angers, Angoulême, Auray, Aurillac, leaux-Bastide et Bordeaux-Saint-Jean, Bourges, Brive, Cahors, Châteauroux, La BauleEscoublac, La Bourboule. Le Craisic, Le Lioran, Le Mont-Dore, Le Pouliguen, Libourne, Limoges Bénédictins, Lorient, Montluçon, Nantes, Orléans, Périgueux, Pornichet, Quiberon, Quimper, Saint-Nazaire, Toulouse, Tours, Vannes, Vic-sur-Cère, Vierzon.

Pour tous renseignements notamment l'indication des trains dans lesquels la location peut être faite, s'adresser aux gares intéres

Imprimerie G. CADET, 7, rue Cadet, Paris.sées ou consulter l'Indicateur Chaix.

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