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Combinazione

A propos des incidents fâcheux qui viennent de marquer le séjour de la mission Fayolle en Italie, et puisqu'une certaine presse italienne se plait à en chercher l'origine dans le rôle joué par les marins français en Adriatique et à Fiume, après l'armistice, n'est-il pas opportun de raconter aujourd'hui l'histoire exacte de la première occupation de la « ville italianissime », et de montrer que les bons offices que nos officiers cherchaient à rendre à tous leurs camarades alliés avec une égale cordialité n'amenaient parfois que des fruits amers ? Je puis dire: j'étais là, telle chose advint Ceci se passait quelques jours après les armistices, en novembre 1918.

Le golfe du Quarnero, cet admirable fond de l'Adriatique qui s'arrondit au pied des montagnes comme une grande coupe de lapis cerclé de jade, était resté en dehors des occupations prévues par les armistices comme des partages du traité de Londres. Ce matin-là, les cités blanches, Abbazia, Fiume et son faubourg de Susak, se réveillent doucement à la vie dans la paix retrouvée. C'est le bref moment des illusions de la foi: la paix et la justice, croit-on, sont revenues dans le monde.

Dans le port de Fiume, encombré de paquebots désarmés et endormis, deux torpilleurs français et anglais représentent le long du quai la protection des forces alliées. Les bons Fiumains qui rouvraient leurs boutiques et prenaient l'air sur le port, qui n'aspiraient qu'à la tranquillité et au retour des vaches grasses, se sentent rassurés de regarder les pavillons alliés.

Le doyen des officiers alliés est momentanément le commandant X..., qui commande avec distinction une

La Bourse. J. DESPRÉAUX

des escadrilles françaises de l'Adriatique. Sa courtoisie, son sang-froid et son humour sont aussi connus que les beaux services et la haute intelligence qui lui ont valu un des plus brillants avancements de la guerre.

La ville de Fiume est d'autant plus calme que sa police est assurée depuis quelques jours, un bataillon serbe, à très faible effectif, s'est installé dans le quartier croate de Susak. Sa présence, appelée par les vœux des bourgeois fiumains, a fait fuir les pillards et rétabli la sécurité.

Mais voici, à l'heure où le soleil décline au-dessus d'Abbazia, ensanglantant les eaux du golfe, toute une escadre battant pavillon italien qui prend son mouillage devant la cité paisible.

Le commandant X... envoie, comme il est d'usage, un officier saluer l'amiral italien et se met à sa disposition, lui faisant demander à quelle heure il pourra lui présenter ses devoirs le lendemain matin. A bord du vaisseau italien il paraît régner une grande agitation. N'y a-t-il pas des troubles dans la ville? L'officier français. répond en montrant la foule paisible des promeneurs sur le quai. Mais il ne calme pas l'inquiétude de nos alliés. Un aide de camp vient trouver le comman dant X... C'est tout de suite que l'amiral italien drait avoir le plaisir de le voir, pour des communications très importantes...

Le commandant X..., se rend avec bonne grâce à l'invitation. Et, aussitôt, ce sont des questions pressantes sur le bataillon serbe qui est aux portes de la ville « L'escadre italienne n'a pas l'ordre de débarquer des troupes, oh non pas encore... Mais cependant la présence de forces serbes pourrait l'y obliger, en inquiétant la population italienne... L'officier français écoutair avec courtoisie et scepticisme les inquiétudes de l'ami

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ral, et se défendait de l'avis ou de l'intervention que celui-ci paraissait solliciter. Où voulait-il en venir ? « Et si cependant nous étions obligés de débarquer des forces, quelle serait l'attitude des troupes serbes? Ne se produirait-il pas des incidents, un conflit regrettable ?... Enfin, mon cher commandant, ne pourriez-vous pas me rendre le service de vous assurer, non pas précisément en négociateur, mais en camarade commun, des dispositions et des ordres du colonel serbe ? »

C'est ainsi que s'engage une négociation, qui dure toute la nuit, délicate et discrète : une série d'allées et venues entre le torpilleur français et le quartier général serbe, entre le torpilleur français et l'amiral italien.

Le soir, aux premiers renseignements, le commandant X... était obligé de rendre compte à l'amiral italien que le chef serbe avait des ordres pour s'opposer par la force à toute descente des forces italiennes dans une ville que ni le traité de Londres, ni aucune des conventions d'armistice ne leur donnait un titre à occuper.

Au matin, le commandant X..., qui avait multiplié ses interventions officieuses et amicales, avait le plaisir d'apporter à l'amiral italien l'acceptation par le colonel serbe de sa «< combinazione ». Les troupes serbes consentaient à se retirer à 30 kilomètres de la ville, en regard de l'engagement de la marine italienne de ne pas opérer de débarquement. Tout était donc arrangé. L'évacuation serbe serait réalisée à 11 heures.

A 9 heures, à 10 heures, des émissaires de l'amiral reviennent chercher le commandant X... L'amiral est très inquiet. A bord du vaisseau-amiral, il semble régner une activité agitée. Quand le commandant X... pénètre dans les appartements de l'amiral, il doit franchir une véritable haie d'officiers, excités, nerveux, parlant haut et ayant plutôt l'apparence d'un soviet que d'un conseil de guerre.

« Mon cher collègue, dit l'amiral de plus en plus aimable, voyez comme il est urgent que ces troupes serbes évacuent. Si l'évacuation est retardée, je ne pourrai bientôt plus contenir l'ardeur de mes états-majors ni faire patienter les inquétudes que me transmettent les télégrammes. Comme je serais rassuré si vous pouviez me dire tout à l'heure que les Serbes sont partis ! Encore un service, mon cher commandant; allez donc à leur quartier, avec un de mes aide de camp, voir s'ils partent et vous assurer qu'ils tiennent leur promesse. >>

Comment résister à de si franches instances? Le commandant X... se prête, une fois de plus, à cette mission conciliatrice. Il a soin d'emmener avec lui son camarade du torpilleur anglais, témoin des négociations de la nuit.

Le quartier serbe est loin du quai. Quand il y arrive, vers 11 heures, le commandant X... constate que l'évacuation est exécutée... Il va s'en retourner rassurer l'amiral... Mais à ce moment il prête l'oreille : des clairons éclatent, à l'autre bout de la ville... Qu'est-ce donc ?

C'étaient les clairons des compagnies de débarquement de l'escadre italienne. Le commandant X... ne put que se retourner vers l'aide de camp italien et lui dire : « Je crois que notre mission est terminée. »>

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festant. Le général Diaz a harangué la foule en quelques phrases que l'on imagine d'ici: il lui a représenté que le drapeau, pour lequel tant de braves étaient morts, devait être acclamé. En réponse, les couleurs. françaises ont été sifflées. Et tout cela, aux cris de : « Vive d'Annunzio !», ce qui est assez naturel puisque l'ancien commandant de Fiume est le chef des nationalistes.

Il serait dangereux de nous représenter ces graves manifestations antifrançaises comme le fait de quelques nationalistes exaltés: les facistes ont bon dos. Le lendemain des incidents de Venise, toutes les feuilles, à part le Corriere della Sera qui, il est vrai, est, en quelque sorte, le Temps des journaux italiens, et quelques rares gazettes, faisaient paraître une satisfaction plus ou moins avouée. Ainsi, nous ne devons pas croire que ces regrettables incidents sont sans portée. Ils correspondent, au contraire, au sentiment profond de l'Italie.

Nos voisins, excités depuis longtemps par leur presse (dont nous imaginons mal les violences contre nous), détestent la France en ce moment. Pourtant, si en 1918 et 1919 quelques maladresses ont été commises, depuis lors l'Italie n'a pas à se plaindre de nous. Nous l'avons, dans l'ensemble, toujours soutenue et, en même temps que nous apprentons les incidents de Venise, la nouvelle de l'appui sans réserve donné par la France à la thèse italienne en Albanie était rendue publique.

Mais c'est que les raisons politiques ont très peu d'action sur les peuples. Les foules obéissent à des sentiments collectifs où la raison n'a rien à voir. Or, le trait dominant de la psychologie italienne, c'est la vanité. La nation italienne a un amour-propre d'enfant. Elle se figure que nous la considérons comme inférieure comme une sœur, si l'on veut, mais cadette. Elle sait bien que tout Anglo-Saxon, et surtout un Américain (comme il a assez paru lors des interventions du président Wilson), regarde l'Italien comme un « indigène » de qualité médiocre; mais c'est à nous seuls qu'elle en veut. Elle est jalouse, et la parenté qu'elle sent, malgré tout, qui l'unit à la France ne fait qu'augmenter sa jalousie: on voit de pareils états sentimentaux dans les familles... Dans ses rapports avec nous, l'Italien fait toujours la figure d'un homme un peu « vexé ».

Dautre part, chaque Italien est, à cette heure, intimement persuadé que c'est son pays qui a gagné la guerre et que les ravages subis par sa patrie sont sans égaux. Personne ne lui dit (car notre propagande paraît fort mal organisée) qu'il est tombé trois Français pour un Italien et ne lui-peint la situation de nos provinces dévastées.

En revanche, on lui fait sans cesse sonner aux oreilles le grand service qu'il nous a rendu, en lui répétant que si, au début de la guerre, son pays avait envahi la France par le Midi, ou seulement permis cet envahissement, nous aurions été écrasés. On néglige en revanche de lui signaler suffisamment que l'Italie a, en agissant ainsi, non seulement soutenu la France, mais défendu ses propres intérêts, et obéi à ce qu'un de ses hommes d'Etat a appelé « l'égoïsme sacré ».

Telle est la situation. Elle est navrante, car si deux pays sont naturellement faits pour se conjuguer économiquement, c'est l'Italie et la France. Il serait temps que l'on commençât de se préoccuper chez nous de l'état d'esprit de la nation italienne. C'est très bien de négocier politiquement, mais les diplomates ont à jeter les yeux hors des ministères et de leurs ambassades, Faisons un effort pour éveiller chez nos voisins du Sud les sentiments que nous méritons de leur inspirer; il n'en est que temps. Et prions Gabriel d'Annunzio, qui proclame volontiers entre intimes sa francophilie, de la faire connaitre hautement à ses compatriotes. Les événements récents lui en offrent l'occasion.

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SERGE ANDRÉ.

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Vous devez être navrés, car les Grecs ont de l'artillerie Schneider.

Mais les Turcs en ont aussi, répondit l'ingénieur, cela nous console.

Il rappela le temps de la guerre des Balkans, et que l'on recevait alors au Creusot des missions de tous ces peuples ennemis; on avait toutes les peines du monde à loger à la « Petite Verrerie », les Grecs et les Turcs, les Serbes et les Bulgares, sans qu'ils courussent le risque de se rencontrer du matin au soir.

Le

Parmi les représentants de la Sublime Porte qui vinrent alors au Creusot, se trouvait Djemal pacha. Or, Djemal pacha est grand comme ma botte. jour de son arrivée, après la visite des aciéries, il revint à la direction, et, dans le vestibule, enleva son pardessus. Le porte-manteau était assez haut placé. Aussi tout le monde s'empressa d'aider le petit homme à accrocher son petit manteau.

Mais Djemal pacha devint rouge, rouge comme son fez, et repoussant la meute des courtisans, s'écria :

Laissez laissez ! Je sais pendre.

On raconte dans son pays qu'il sait pendre, en effet... On n'osa plus bouger; on n'osa même pas sourire.

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Pendant le séjour de M. Clemenceau en Corse, un conseiller municipal d'Olivese, le vit qui regardait avec attention des tombes disséminées à flanc de coteau, comme la chose est fréquente dans l'île ; il crut devoir rassurer l'illustre visiteur, et lui affirma qu'un projet de cimetière était « en voie de réalisation ».

Mais M. Clemenceau répondit, au grand ébahissement de l'édile mal inspiré : « Gardez-vous-en bien ! Comment! Vous avez la chance de pouvoir enterrer vos morts au hasard, dans la terre, et vous voulez les parquer dans une enceinte ? Laissez-les donc en liberté. Une tombe n'a jamais gêné personne; c'est très bien.»> Y aura-t-il un cimetière à Olivese ?

beaucoup, je « Vous savez que, tout en l'aimant l'appelle tout bas, le Petit Tigre pour bien caractériser sa taille, sa ténacité, son courage, la rapidité de ses mouvements, ses élans et tout ce qu'il a en lui qu'on peut prendre en bonne part, en ce sens-là. »

Ainsi s'exprimait M, Cacant, signataire du traité de Tolentino, au sujet du général Bonaparte. Le comte d'Haussonville avait cité ce jugement dans son livre sur l'Eglise romaine et le Premier Empire. Le sous-préfet de Sartène eut l'idée ingénieuse de s'en servir dans le toast qu'il porta à M. Clemenceau.

-« Voilà, Messieurs, dit-il, le plus grand des Corses devenu l'ancêtre de M. Clemenceau. .»

La plupart des hôtels sont, en ce moment, envahis par les punaises. « C'est la chaleur ! » disent les, bonnes avec résignation. « Ce sont les clients qui les apportent »>, disent les patrons.

En tout cas, le mal existe ; et M. Clemenceau dut en souffrir, car, dans la lettre de remerciement qu'à son retour en France il a écrite au président des Syndicats d'initiative, il se montre fort élogieux comme on peut l'imaginer, sauf sur un point: il faudrait, dit-il, que les hôtels fussent mieux tenus.

Et nous songeons à M. Maurice Barrès qui lui-même ne fut point à l'abri de pareilles morsures lors de son voyage à Sparte. Ce ne fut point, dit M. Barrès, la pensée d'Hélène qui l'empêcha de dormir; en pleine nuit, il fut réveillé par le désagréable contact des punaises.

Les candidats facétieux.

Une élection législative va avoir lieu très prochainement à Alger et, parmi les candidats, il s'en trouve un dont le programme est loin d'être banal. Il se résume en ces trois propositions: 1° ne pas dépenser un sou pour se faire élire; 2° abattre l'athéisme; 3° réformer la législation en émancipant les municipalités. Et, pour prouver qu'il a tout son bons sens, il annonce qu'il a publié un livre « qu'on peut acheter 30 sols, parce qu'il ne l'envoie pas gratis aux électeurs >>.

A toutes les consultations nationales, il se trouve de ces candidats fantaisistes. Il y a quelque trente ans, dans le XVe arrondissement de Paris, à Vaugirard, il y avait un brave ouvrier imprimeur, du nom de Gilliard, qui se présentait à toutes les élections aussi régulièrement qu'il y échouait. Son programme, dans lequel il mêlait les questions locales, politiques et religieuses, tenait en ces quelques mots : suppression du Sénat, des abattoirs et des curês.

Deux fêtes en une seule.

Au pays des Muses.

Le congrès de l'Histoire de l'art s'occupe comme il peut; il rivalise d'éloquence avec l'assemblée de Genève; mais il a du moins l'avantage de se payer de jolies excursions.

Le 4 octobre, le congrès doit être reçu à Vaux-leVicomte par M. Sommier.

Par un curieux hasard, les Français viennent justement de reprendre les Fâcheux, que Molière avait écrit pour la grande fête de Vaux.

Pourquoi M. Sommier n'a-t-il pas convié pour ce jour-là dans son château la Comédie-Française ? C'est dommage.

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d'Etat anglais, sous un nom d'emprunt, exposait ses euvres dans une galerie de la rue Royale.

Ce secret fut bien vite connu de toute l'Angleterre et ce n'est maintenant un mystère pour personne que M. Winston Churchill passe ses loisirs devant un chevalet, une palette à la main.

Aussi ne prend-t-il plus la peine de cacher son innocente manie et, pendant un séjour qu'il vient de faire chez des amis, il n'a pas craint d'exercer ouvertement ses petits talents.

Quand il fut parti, on interrogea bien entendu son hôtesse sur ce qu'avait fait le ministre.

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Si jamais saison parut propice aux théâtres de plein air ce fut bien cet été-ci, qui se prolonge jusqu'en automne. Cependant tous ces théâtres n'ont pas tenu les promesses affichées au printemps. Aurait-il fait... trop beau? Ainsi la Comédie officielle de la Fédération nationale du Spectacle, malgré le patronage de la C. G. T., à Champigny, s'est lassée avant le soleil. Cepen

dant le Pré-Catelan est resté fidèle à son programme, et, dimanche dernier, il faisait vibrer encore tous les échos du bois de Boulogne.

C'était une tragédie à sujet religieux Marie de Magdala. Et sur la foi du titre, des bonnes sœurs en promenade avec leur pensionnat crurent pouvoir entrer, spectatrices ravies. D'abord la foi sauva tout, avec l'aide de la poésie. Mais, en fin de spectacle, on représentait une comédie gaie de notre confrère René Jeanne, qui n'avait point du tout songé à ce public imprévu. Il n'était plus temps de refaire la pièce, ni moyen de la retirer le public ordinaire aurait pu s'étonner et se fâcher de la suppression. Alors, le directeur passa à travers les buissons et très courtoisement vint confier ses scrupules et ceux de l'auteur aux religieuses, lesquelles discrètement quittèrent la place.

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Les morts vivent-ils ?

Un peu partout.

Mais oui, si l'on en croit le nouvel annuaire des téléphones qui parut au mois de juin.

Trois mois sont à peine passés, qu'on s'est aperçu de l'absolue nécessité de faire paraître un supplément où les errata prennent une très large place. Parmi ces errata, vous pourrez lire aux noms supprimer, ceux de Bolo pacha et d'Almereyda, que vous pouviez demander jusqu'à présent au bout du fil, sans surprendre aucunement l'administration des téléphones.

Vous pourrez lire que l'on a rendu à l'aimable M. Quinonès de Léon, qualifié modestement d'attaché, son titre d'ambassadeur, et que la chancellerie d'Espagne a repris son nom d'ambassade.

Parlez-nous après cela du progrès, et osez soutenir que cet infernal instrument est un moyen d'information rapide !

Le Taxophone.

Cinquante articles viennent d'être écrits à propos du depuis 10 ou 15 ans, dans tous les pays où le télétéléphone à compteur, lequel est employé avec succès, phone marche bien.

Quel est le modèle adopté par l'administration des P.T.T. ? Il est possible qu'il soit défectueux, mais il suffit de s'être servi du téléphone dans les cabines publiques de Francfort ou de Berlin, ou dans ces cabines publiques que l'on trouve, par cinq, six ou huit, chez tous les pharmaciens des Etats-Unis, pour savoir combien il est pratique de mettre dans un appareil une pièce de cinq sous que l'on nous rend si la communication n'a pas été donnée.

Si l'on installait des téléphones de ce genre dans les bureaux de poste où nous voyons une employée parfois pas très intelligente ni très obligeante, suer sang et eau devant vingt personnes qui attendent en faisant la queue, des communications qui ne viennent que parfois, l'administration des P.T.T. économiserait le salaire de ces employés inutiles.

Le taxophone, de même que le téléphone automatique, est un progrès technique que nous devons adop-ter sans phrases et sans discours.

Le grand homme et Belley.

Nos amis d'outre-Manche ont trouvé très piquante notre intention d'élever dans la ville natale de BrillatSavarin un monument digne de lui. C'est que le célèbre auteur de la Physiologie du goût, naquit à Belley, et Belley, en anglais, cela veut dire ventre.

N'était-ce pas un signe de la providence qui le destinait à devenir un délicat épicurien ?

Les enfants naissent-ils dans des choux ou dans des œufs ?

C'est la question que doivent se poser les petits Ajacciens, car dans la rue Fesch, une grande nancarte illustrée qui sert de réclame à « Madame Alessandri, née Zévaco, sage-femme », on aperçoit une dame vêtue à la mode du second empire, tandis qu'à sa droite un petit garçon sort d'un œuf et qu'à sa gauche une petite fille émerge d'un choux.

Et l'on imagine toutes les doctrines variées que pareil document peut faire naître dans les esprits du petit monde.

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La crise du logement.

La crise du logement a sévi à New-York comme aili leurs. Mais elle semble enrayée là-bas car la grande cité

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