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hantaient, bien qu'il y résistât par convenance : il s'obli- Quel âge lui donnes-tu donc? dit Philippe Legeait de se rappeler qu'il faisait un douloureux pèle febvre. rinage, 11 de voulait pas être venu ici pour s'attendrır – Tu n'as jamais vu agoniser un centenaire? sur sa propre jeunesse et sur son passé.

Philippe ne répondit que d'un haussement d'épaule Après le repas, un officier, à qui le présenta André et demanda si l'inconnu était blessé. L'officier secoua

la tête. Jugon, les emmena où on s'était battu. Ils retournèrent à la première maison, construite au-dessous du niveau Il meurt de fatigue et de vieillesse. de la route, et Philippe se persuada qu'il reconnaissait Comme Tolstoi dans une gare, dit Philippe. très bien le jardin, qu'il y avait cueilli des fruits sur Le hasard d'une association d'idées lui avait seul P'arbre, qu'il y avait fait la sieste. Il se persuada qu'à suggéré ces mots; mais il ne put les prononcer sans se dette menne place Rex avait dû mourir. On ne pouvait rappeler le moujik d'Anna Karenine, et l'autre, celui ni le lui affirmer ni le détromper. On n'en savait rien qu'il avait vu de loin, qu'il avait cru reconnaître, sur le Il en était sûr, et il aurait voulu en avoir le coeur serré. i quai d'une autre gare, quand il avait traversé l'AlleIl gardait le silence, mais il ne pouvait pas même se magne à la veille de la guerre. L'idée ne pouvait pas contraindre au recueillement. Il en était réduit à se ne pas lui venir que ce fût peut-être celui-ci; et il ne chercher des excuses philosophiques. Jamais il ne s'était pouvait pas ne pas la repousser, avec cette colère des cru forcé d'aller dans

hommes d'aujourd'hui, qui haissent le romanesque aumorts le culte qui leur est dû. Pourquoi donc était-il det da deres pour rendre aux

tant que le sumaturel. Comme si, en de pareilles tourvenu ici, au lieu de rester enfermé chez lui là-bas où mentes. quoi que ce soit pouvait être romanesque, et si partout Rex était présent, dans la bibliothèque, dans elles n'avaient pas élargi à l'infini le champ du posles chambres, dans le jardin?

sible! Et il se hâtait, avec un zèle, une rage de positiCependant l'officier, qui jouait en conscience son rôle visme, il se hâtait d'appeler à lui, de réunir, d'accude cicerone, ne leur faisait grâce d'aucun détail. Il les muler les preuves que ce centenaire mourant ne pouvait

. avait ramenés lentement, le long de la route, jusqu'à pas être... celui à qui il pensait. la ligne du chemin de fer. Il s'arrêta devant la gare, et La preuve la plus décisive était qu'il ne reconnaissait l'on sentit qu'il désirait ensemble et qu'il doutait de

aucun des traits d'Ashley Bell ; mais le Bell qu'il se les y faire entrer. Il leur demanda enfin, presque timi- rappelait était celui d'il y a trente-cinq ans ; qui se resdement, s'ils étaient curieux « de voir des Boches », semble à soi-même, de si loin ? Et est-ce que tous les s'ils n'avaient pas trop de répugnance à en voir. vieillards ne se ressemblent pas, en attendant la définiDes prisonniers? dit Philippe, étonné lui-même du

tive et prochaine identité ?... Non, mais celui-ci ressemson de sa voix, et de la répugnance qu'en effet, elle

blait effectivement à Tolstoi. A force de le regarder trahissait Répugnanoe physique, peu digne d'un

fixement, Philippe, ébloui, voyait une lueur, un halo, homme de sa qualité.

une auréole autour de cette tête d'apôtre à demi-fou.

Les longs cheveux retombant sur les épaules, la barbe - Des prisonniers... si l'on veut, repartit l'officier. Des

blanche en broussaille émettaient une lumière qui ne mourants...

semblait pas naturelle. Et il deur expliqua que, dans cette gare, les Allemands avaient installé une ambulance de fortune, qu'ils lui. Cette hypothèse de son imagination surmenée

Ashley... Philippe n'avait aucun indice que ce fût avaient, au moment de leur retraite précipitée, laissé

n'offrait pas la moindre vraisemblance ; mais sa raison, derrière eux tout ce qui n'était pas transportable. Phi

surmenée aussi, n'avait plus le courage de discuter, la lippe hésitait encore sur le seuil.Ce n'est pas la vue d'un

force de démontrer : elle était à la merci des fantômes. ennemi qui lui était odieuse, mais le spectacle de la

Il aurait voulu au moins une preuve négative, une pièce mort; et de cela il avait honte, devant ces hommes qui officielle, une médaille, un livret, portant un autre nom... depuis plusieurs semaines en étaient si blasés qu'ils n'y

Soudain, sa fièvre tomba. Le spectacle de la mort, qui prenaient plus garde. Il fit un effort sur lui-même, et

lui faisait horreur, avait cependant pour lui un attrait Il vit une pauvre salle d'attente, de petite gare. Par singulier ; après une brève révolte, il subissait

toujours terre, il y avait des tas de paille, aussi propres que

la contagion de ce calme et de cette majestueuse séré

nité ; au chevet des mourants ou des morts, au seuil de mais l'odeur était affreuse. Ce qui serrait le coeur, c'était surtout l'idée : l'idée de ces misérables qui

la paix éternelle, il s'apaisait. Il osa enfin s'approcher

de la litière où le centenaire était couché comme l'enfant rades avaient abandonnés là, à la générosité du vain-Jésus dans sa crèche, pour naître à la mort. queur. Ils n'étaient guère qu'une douzaine,

Mais il vit qu'un souffle encore puissant et régulier hgures jeunes qui semblent protester contre la mort;

soulevait la poitrine. La chemise, comme jadis, était les uns dans le coma, les autres qui geignaient douce: largement ouverte sur le col velu. Ce détail précisa l'halantent. Ce qui frappa d'abord Philippe, ce fut, juste vis lucination, et Lefebvre faillit appeler à voix haute devis de la porte, un vieillard; un pieillard

prodigieu- | Ashley Bell en le nommant de son nom, comme le casement vieux; à la renverse, immobile, les yeux

entr'ou- merlingue appelle trois fois de son vrai nom le pape verts, comme s'il venait de passer.

qui vient d'expirer. Qui est ce burgraye? dit André Jugon.

Il l'eût fait, s'il eût été seul. Il s'approcha encore plus L'officier qui les conduisait fit un geste d'ignorance.

près, feignant, pour ne se point trahir, une curiosité

inhumaine. Il se pencha, et murmura, comme un secret note. Pourquoi? Il était singulièrement juste. On eût que les autres ne devaient point entendre, mais qu'ils Hatto, avaient emmené dans leur aventure, pour leur que Magnus, Hatto son fils et Gorlois, bâtard de n'auraient pas compris :

C'est une

C'est beau, un champ de bataille ? Servir de fétiche, Job, l'aïeul, puis que, forcés de re

grande une grande , culer, ils avaient laissé sur la route cet impedimentum. Mais ce souvenir était trop littéraire et irrita Philippe. cède de la guerre ; c'est l'amour des frères d'armes et

des camarades, l'amour du bataillon sacré. Cortiment diable cet ancêtre at-il pu venir jus

Et encore plus bas, avec plus de mystère, si doucement :

le - Sans doute avec un service de santé, dit l'officier.

C'était le soir, et l'ambulance n'est venue que lendemain au petit jour. Alors, je me suis assis près de

il entra.

possible;

n'avaient

avec ces

dit

Il n'aurait su dire pourquoi. qu'ici? dit André Jugon.

- A son age!.

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lui, j'ai tenu sa main dans la mienne pour lui faire Le figure de Rex se dressa devant lui, et il eut 'honte prendre patience, et ainsi toute la nuit je l'ai veillé... I.e d'avoir

pu, ici, penser à un autre mort que Rex. vent. léger du soir soufflait fraîchement, les ténèbres du Il s'écarta brusquement, tourna la tête, inquiet, cherchamp de bataille s'étendaient autour de nous. Veille chant ce qu'il pourrait dire à Jugon et à l'officier s'ils douloureuse, veille délicieuse dans la silencieuse nuit avaient remarqué ses attitudes bizarres, surpris quelquesembaumée. Pas une larme, pas un mot. Veille de silence, unes de ses paroles. Mais il les vit penchés tous deux d'amour et de mort...

sur des blessés allemands, qu'ils avaient l'air de souPhilippe avait effleuré d'abord, puis touché plus har- mettre à un interrogatoire. On ne s'occupait pas de lui

. diment, puis saisi la main du vieil homme. Il crut. sentir Alors, il "traversa la salle d'un pas rapide et dit en que cette main, comme pour lui répondre, serrait la

passant à Jugon : sienne. Et aussitôt, il ne voulut pas croire qu'elle l'eût Voudrais-tu avoir l'obligeance de demander la serrée. Il murmura, malgré lui, machinalement, les der- voiture ? Il est déjà très tard. A quelle heure serai-je de niers mots du poème :

retour à Paris ? Veille pour vous, mon fils et mon soldat.

(A suivre.)

ABEL HERMANT.

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LETTRES

Les Academies

ses

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Nous aurons vraisemblablement en novembre la réception de M. Joseph Bédier. Aussitôt après viendra la nomination du successeur de M. Jean Aicard. L'Académie veut retrouver quarante avant la fin de l'année.

Huit candidats jusqu'à présent ont sollicité ses suffrages : M. Du Plessys Flandre Noblesse, Charles Grandmougin, Gustave Guiches, Abel Hermant, Camille Le Senne, Louis Madelin, Georges de Porto-Riche et André Rivoire.

Cinq peuvent compter qu'on les « saluera » au premier tour.

Un de ces cing, deux peut-être verront leurs voix passer, dès le deuxième tour, aux candidats les plus favorisés du premier tour, et il est à peu près hors de doute. qu'au troisième tour la lutte ne sera plus qu'entre deux concurrents.

On dit que ces deux concurrents se. ront MM. Hermant et Madelin.

Quant au candidat de la dernière heure, à l'a outsider

», il n'y. faut point compter cette fois.

C'est dans la seule liste que nous venons de donner

que

l'Académie essayera de choisir le successeur de Jean Aicard. On le sait si bien autour de la Coupole que les « académisables tels que MM. Louis Bertrand, le Dr Richet, Emile Picard, Camille Jullian, Georges Goyau, André Beaunier, André Hallays et bien d'autres encore se sont abstenus de faire le moindre geste de candidature cette fois.

mu La Caisse autonome des écrivains

et artistes M. Pierre Rameil, rapporteur à la Chambre du budget des Beaux-Arts, se livre actuellement à une enquäte auprès

personnes qualifiées pour leur de mander leur avis sur un projet dont il expose ainsi les grandes lignes :

Désormais les cuvres littéraires ou artistiques ne tomberaient plus dans le domaine public cinquante ans après la mort de l'auteur. Leur publication, représentation ou vente (pour les ceuvres d'art) continueraient à être passible d'un

constituer une Caisse autonome des icri- loureuse de celui que le professeur Le-
vains et des artistes qui, gérée par des tulle appelle le maître des maîtres est
écrivains et des artistes désignés par ici racontée, avec un soin minutieux, et
leurs pairs distribuerait sous forme de une piété émouvante.
bourses, de prix et mème rie pensions, Tout à fait abandonné par un père
les fonds recueillis. Ainsi les artistes déplorable, il connut à Paris une misère
morts, aideraient les vivants.)

atroce. Faute d'un habit, il dut retar-
Nous croyons savoir qu'aussitôt après der de se présenter à un examen. Il
avoir réussi la documentation qu'il s'oc- était sur le point, n'ayant plus de sou-
cupe en ce moment de recueillir, M. liers, de garder la chambre quand pour
Pierre Rameil déposera un projet de loi gagner de quoi manger, il fit du jouma-
réclamant la création de la Caisse auto lisme.
nome des écrivains et des artistes.

Il avait vingt-deux ans. Son premier article, paru dans le Journal de médeci.

ne, de chirurgże et de pharmacie, obtin Prix de Poésie

un succès énorme. Les concours pour les trois prix que

Le livre du docteur Rouseau, profes d'écerne la Société des Poètes français

seur à l'école de médecine de Nantes, sont maintenant ouverts.

nous présente de l'inventeur de l'ausculLe prix de Röhan (500 fr.) est des- tation médiate, une très belle figure

. tiné à un poète inédit. Le prix Erlanger

Laennec dont l'âme était supérieure y (500 fr.), est réservé à un poète ayant

apparaît un peu comme une manière de servi au front et auteur d'un conte iné

saint moderne à qui rien ne manqua, dit de 150 vers. Le prix Fouraignan qui

ni la souffrance physique et morale ni
se monte à 1.000 fr. doit être attribué à les injures de la foule.
un volume de poésies « dans le goût

mini
français du XVIII° siècle ).
Que voilà une étrange exigence ! On

Une enquête
réclame ordinairement aux auteurs d'être

John O'London, l'hebdamadaire anoriginaux et non de se montrer adroits. pasticheurs ! Ce prix Fouraignan est

glais bien connu á ouvert une intéresun bien drôle de prix.

sante enquête auprès des éditeurs bri

tanniques. Il leur a posé la simple winno

question suivante : La vie de Laennec

Quels sont les livres édités par

vous depuis le commencement de ce sièIl y a une douzaine d'années, le doc

vous êtes le plus satisfait teur Rouxeau de Nantes, à l'occasion d'avoir publiés ? d'un discours qu'il pronorça à l'école Parmi les réponses, parvenues en de médecine reçut communication de let- grand nombre, deux intéressent plus tres écrites par Laennec enfant. Il con- particulièrement la France. çut immédiatement le dessin d'en tirer La première est celle de la Eveleigh un petit ouvrage « Histoire de Laennec

Nash Company qui se félicite d'avoir à Nantes. O

donné au public, avec les Contes de Mis au courant de ce projet la famille mon pays natal de d'Annunzio, un lide Laennec et les héritiers de quelques

vre de Georges Clemenceau : Les Sur. uns de ses amis, s'empressèrent d'adres- prises de la vie. ser au docteur Rouxeau des documents La seconde émane de la maison Stande toutes sortes concernant l'illustre ley Paul. Elle a répondu en citant un médecin. Il réunit ainsi plus de 300 let

ouvrage, un seul alors que les a tres, des vers et Quvres légère, des tres éditeurs ont cité plusieurs titres

. brochures politiques, des mémoires in- Stanley Paul se glorifie, connus, sur des sujets de médecine et

tion > écrit-il, d'avoir édité les Mé. autres. En 1912, le docteur Rouxeau

troit dont le pourcentage resterait à Etablir.)

« Le produit de ses droits servirait à

moires complets du duc de Saint-Simon publia le tome premier de cette vie de en six volumes illustrés. Laennec sous ce titre « L'enfance et la Cette traduction, due à M. Francis jeunesse d'un grand homme: Laennec

Arkwright, a été publiée pendant la avant 1806. second volume qui ter

guerre et fut un véritable succès finan. mine l'æuvre vient de paraître ( Laena cier, bien qu'elle ait coûté à l'éditeur nec après 1806 ». L'histoire de l'existence souvent dou

3.000 livres sterling, soit au taux normal du change, 75.000 francs.

cle, que

de

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( sans hésita.

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lées :

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de ses ?

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Une vente littéraire
histoire d'un saint dans la vie moderne.

Prix littéraire
Ce roman, maintes fois annoncé va pa-
On vient encore d'adjuger à Lon-

L'Académie provençale des jeux flo raître enfin le 15. septembre, dans la dres une curieuse collection de cheveux Revue de Frarice. Il sera publié en vo

raux qui dispose d'un prix littéraire dit provenant de têtes célèbres. Elle avait

du Président de la République vient de lume avant la fin de l'année. été formée par le critique Leigh Hunt

l'attribuer à M. Jean Toussain Samat, Le Maréchal Foch : La Bataille de qui fut, on le sait, le centre- d'un

autour d'un très curieux recueil de chanLaon, une brochure. groupe, littéraire illustre.

M. Abel Hermant : Le Suborneur.

sons peaux-rouges. Les Peaux-Rouges Chaque boucle de cheveux était ac

vont-ils après les nègres devenir à la

M. Henry Mustière : La Nouvelle compagnée d'une note, de la main de

mode ? Les chansons de Michowags. Franciade ou Le Pou Bolchevik. Leigh Hunt, indiquant le nom du pro

M. Henri Duvernois : La Lune de priétaire. Il y en avait provenant de

ARTS Stilton , de Swift, du docteur Johnson, l fiel, un recueil de contes

.

Dans le prochain Caluier vert, en oc-
de Wordsworth, de Lanel, des poètes
tobre, paraîtra Le Passage de l'Aisne,

Ile de France
Shelby, Keats et Cobridge, de Carlyle.
L'une d'elles donnée par lord Byron à
par Emile Clermont.

La dureté des temps et l'apreté des
M. Pierre Hamp termine un nouveau
Leigh Hunt, était une mèche de: Napo

aubergistes aura peut-être une influence livre sur les Parfums. lean.

importante sur notre nouvelle jeune Cette collection a réalisé le modeste

M. Jacques Boulenger la deuxième école des paysagistes. Ils manifestent total de 109 livres sterling (un peu plus

série de ses études de critique, intitu- comme une curiosité renaissante en fa

Mais l'art est difficile ! qui de 6.000 francs).

veur des sites frais et manière Ile de paraîtront à la fin de septembre. France. Je parle des jeunes qui sont munun

encore dans une période l'on compte; Le papier autrichien

les autres ceux dont le succès a déjà Une enquête

produit de tangibles résultats, s'offrent L'industrie du papier en Autriche est actuellement en plein développement.

La Revue de la semaine publie une

le luxe, depuis longtemps attendu, de

faire pèlerinage en Provence. EvidemElle vient de faire connaître le résultat enquête sur le Rôle de la France dans

ment, ccux-, du temps de leurs débuts en 1920. Celles-ci

la défense de l'Esprit. « En ces jours dans le culte cezannien, rêvèrent d'aller s'élèvent pour le papier, le carton et la où la force morale a failli l'emporter

voir la montagne de la Sainte-Marthe. sur la force morale et intellectuelle et pâte, à un total de plus de 91.000 ton

De tant de paysages provençaux dont nes métriques. Ce sont les pays des Bal

où la France a joué le principal rôle
dans la défense de l'esprit, il importe Marquet, Matisse, Mauguin et combien

nous ont comblé récemment Camoin, kans, l'Italie, la Hongrie et la Polo gne qui absorbent la presque totalité de d'affirmer sa vocation et de chercher

d'autres. Mais, une fois encore, les cette production. comment elle peut le mieux la remplir,

voyages sont coûteux et les hôteliers reEn France, nous nous contentons de

en conformité avec les nouvelles aspira- paces. Le titre de Hadji revient fort

tions. D faire imprimer quelques livres à Vienne

cher. Aussi beaucoup de peintres sont où le papier, au cours actuel de la cou: MM. Paul Bourget, René Doumic. allés tout simplement, comme au temps ronne est à un prix dérisoire.

Henry Bordeaux, Hanotaux, Francois- de leur père, à Pontoise ou bien à Seine-
Marsal, Robert de la Sizeranne et les

Port.
minn
plus qualifiés écrivains étudieront de ce

Mais il est permis de découvrir pluLe journal des Goncourt

point de vue respectivement le roman, sieurs fois de suite l'Amérique. Depuis

les humanités, le théâtre, les livres, les vingt airs que l'impressionnisme et ses L'affaire du journal des Goncourt finances, l'art, etc.

sites favoris n'ont plus de mystère, paraît depuis quelques jours entrer dans

depuis dix ans que la nouvelle peinture la voie des polémiques. M. Henry Céard

l'atlaque avec l'inéluctable injustice de vient d'être l'objet d'attaques assez vi

toute école rzaissante, les jeunes peintres

Le centenaire de Dostoiewsky ves et en somme étrangères au débat.

avaient négligé les fraîcheurs et les dePourquoi fut-il ravé de la première liste Encore

centenaire. mni-toirs de l'île de France : c'étaient les des académiciens ? Pourquoi s'était-il L'auteur de Crime et Châtimentt est né fiefs de Monet et de Sisley. Or, si fâché avec Edmond ? Et pourquoi avec

à Moscou le 30 septembre 1821. La Ré- l'impressionnisnre à son déclin, si les M. Léon Hennique ? M. * Céard sê dlé

publique des Soviets organisera-t-elle de maîtres de seconde sone genre Mauffra, fend. Il publie des billets à lui adressés

grandes fêtes en son honneur ? Une « facilitèrent » déplorablement ces paypar le dernier des Goncourt peu de manifestation aura-t-elle lịeu à Paris en sages au point d'en dégoûter deux

avant sa mort. D'innombrables l'honneur de ce grand écrivain dont on nérations, ceux-ci furent néanmoins les potins circulent qui révèlent au grand

doit admirer l'ouvre, mais qui laissa inspirateurs d'un maître vers lequel va. public, que l'accord n'existe pas plus en

dans cette ville au cours du séjour qu'il se retourner l'école actuelle au retour tre les Dix qu'entre les quarante. Ce

y fit, un assez mauvais souvenir. Celui- de ses ruiles expériences : Daubigny. que l'on savait déjà depuis longtemps. ci ne fut pas

effacé les
par

L 1!i seul, et bien mieux encore que CoNous nous écartons ainsi et sans uti

tint sur ses confrères français après son Tot j'entends le Corot de Ville-d'Alité du point initial, le seul important. départ. Il semble bien qu'il les ait assez vray

a vu clairement le double aspect Quand le joumal pourra-t-il être communiqué au public suivant la volonté peu goûtés et compris..

de cette nature du Parisis. Elle ei pe

faite, c'est vrai, de fraicheur, de redu testateur M. Céard qui en assure

flets d'eau, de brumes douces, de lignes d'examen avec M. Couderc, conservateurs aux manuscrits estime que leur tra

Pour le livre français

molles et tendres ; mais elle permet par

fois qu'on aperçoive dans ses couchants vail ne peut être terminé avant quatre

Deux Hollandais, M. J. Van der des rousseurs profondes, des' chaleurs

Elst et Salverda de Grave annoncent la soudaines et contenues. Le publiera-t-on aussitôt après ? M.

création d'une feuille qui aura pour ti- Les bords de l'Oise, les vues de la J.-H. Rosny aine – lui prétend que

tre Le livre français et qui servira fa- Seine en aval de Paris, bref la plupart vorablement nos intérêts intellectuelis des toiles que Daubigny signa depuis dans ce pays.

environ 1863, ont traduit avec l'intelliCette publication se propose en effet gence du génie les impressions que don

de donner dans chacun de ses numéros Be cel aspect. Ce précurseur très consCe qu'ils préparent

des renseignements très précis sur tous cient et très attaqué de l'impressionnisles ouvrages édités en France. Ceux-ci me, découvrait pour cette école une voie ne seront pas gardés par les rédacteurs qu'elle n'a point suivie jusqu'au bout.

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un

nouveau

temps

propos qu'il

w

bois,

l'édition ne tardera plus. Elle profitera de la plus belle publicité.

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des comptes rendus. Ils les remettront à Pissaro, jusqu'en 1885. Monet pendant M. Fagus : La guirlande à l'épousée; de la langue française. Les livres" pren

une société fondée

pour
favoriser l'étude sa période d'Argenteuil, ont pu nous

l'avons ici soutenu bien des fois faire

des cuvres aussi :« construites, que M. Roland Dargelès : Saint-Magloire,' l à la disposition du public. dront place dans une bibliothèque mise

n'importe quel paysage idéal de Poussin.

poema

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avec

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X

2

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NON.

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Mais je crois qu'ils n'était dans le ca sauvage. Sa vie utilitaire et tésignée a notait ses sentiments sur la littérature.
Tartène d'aucam parui caurla, de des élans que seul un auteur nos anou. On verra comment la forme y emporte
a tvoiy, a wre boucle de la Seine comme reur de la nature pouvait deviner et l'idée.
Daubigxy Le Dywit sur la fin de son traduire aiasi.

Tous les jours, et à présent plus que âge, ls ont mis dons lewys tableaux du

Unceur

L'homme, par vent, de l'eau, des ruées, un blou ritue

par Jehanne

Jebanne jamais, on a besoin de renseignements

DORLIAC. Dans un ménage uni, murmurant t et argenté. I'lle de France

concernant des lois, décrets et règlements l'arrivée d'un enfant jette le trouble : montrait aussi de la grandeur ;; on s'en

officiels, des questions de droit sol, le mani m'admet pas de partager d'assurances, de taxes, d'impôts, de aperçoit à nouveau. Taut recommence; le bébé l'amour de sa femme ; il di.

toyer, de pensions, d'usages commerce ROBERT REY.

vorce, abandonnant purement et simple- et financiers de toutes sortes. Una

ment la mère et l'enfant ; et il se re- ællente revue de documentation, Helios, Censure et Art

marie. Quinze ans passent. Sa fille, "or- chaque mois, publie sous une forme

pheline, revient. Mais, alors, renverse méthodique et sérieuse, bout ce qui est Uo G. Q. G. peut abriter de respecment des choses, la seconde femme

nécessaire de connaître pour se.comfor. tables compétences mais le fait d'y tenir

n'admet pas de partager l'amour de mer aux lois et règlements en vigueur, la place de censeur ne 'confère pas là

son mari avec 'la fille de celui-ci. Elle dans la pratique des affaires aussi biza science parfaite.

part à son tour. La fille part aussi ; 'le que dans la vie courante. En 1917, lord Beaverbrook envoya triste individu 'reste seul. Quelles en mission en France un artiste de ta:

sont ces moeurs étranges ?... Y avait-il lent, M. Kennington, comme peintre aux là, en tout cas, le sujet d'un Toman?

LES FAITS DE LA SEMAINB armées. Tous les travaux de l'artiste, On ne sait. Les personnages, au miavant de passer en Angleterre, devaient lieu de naïvetés. qui font rougir, et

LE 25 AOUT. --Les légionnaires amé. être soumis à la censure du G. Q. Q. d'innombrables fautes de français, res

ricains, après une tournée triomphale

dans le nord-est de la France, sont de Or on peut voir, parmi les ouvres de

tent de vagues fantoches, auxquels il M. Eric Kennington, actuellement 'ex

retour à Paris. Fêtes à l'Hôtel de Ville est absolument impossible de s'intéresposées à Londres à la Galerie Tatė, un

et aux Invalides.

Grèves importan ser. tableau sur lequel le censeur avait écrit

х

tes à Strasbourg, qui est privée d'élecau crayon bleu, et en plein sur le visage

tricité. Il semble bien qu'il s'agisse de du personnage principal, les mots

Que faites-vous de vos dix-huit ans, menées allemandes. — On apprend que par le censeur A. N.....

Mademoiselle ? M. Georges ARDANT le traité de paix est signé entre les Ce censeur ignorait sans doute que les vous engage, dans le Correspondant, à Etats-Unis et l'Allemagne. - La rébel. tableaux sont faits pour être exposés. les mettre au service des écoles libres

lion contre les Anglais s'étend dans l'In. dont le recrutement professoral devient de. Les insurgés, les Moclahs, arborent

difficile, faute de ressources. Dans le tous le drapeau du sultan de ConstanCB QU'ON LIT

même numéro, M. Maurice BRILLANT, tinople.
publie une charmante et intelligente

LE 26 AOUT. - A Wiesbaden, im La question de la nationalisation des chronique, digne du héros ingénieux de mines en Angleterre, par Henri CRE

portants entretiens entre MM. Louchen! son dernier livre, Sylvain Briollet, où L'Angleterre, jadis grande

et Rathenau au sujet des réparations. il traite de théâtre, et ensemble de mu

Assassinat, à Griesbach, station thermale puissance houillère, est maintenant me- sique religieuse, de danse et de la poénacée de n'avoir plus même ce qu'il lui sie de M. J.-L. Vaudoyer.

de la Forêt-Noire, de M. Erzberger : au faut de charbon pour ses besoins : ses

cours d'une promenade avec le député mineurs ne rendent plus. Certains re

La Revue des Deux Mondes continue Diez, il est abattu par 9 balles de recommandent la nationalisation pour réles Suprêmes visions d'Orient, de M.

volver. M. Diez est blessé. Il s'agit éviduire le coût, M. Crenon pense qu'il y

Pierre LOTI et commence la Nuit blan- demment d'un crime politique. Les deux aurait lieu de remplacer les 1.452 exche, de M. Henry BORDEAUX. Elle pu

assassins, dont on a le signalement, sont ploitants entre les mains desquels sont blie une lettre du maréchal Foch en

en fuite. L'émotion est considérable dans réponse à l'étude de M. V. GIRAUD sur

toute l'Allemagne. les 3.300 entreprises minières, par un

Londres : on pu. exploitant unique, mais ne souhaite pas

le Général de Castelnau, où le maréchal blie officiellement la réponse de M. de que ce soit l'Etat. Pourquoi ? On le proteste que ce n'est nullement une at- Valera aux propositions anglaises : C'est

un refus. Mais la note demande que

les verra dans son étude qui à une portée taque du 20° C. A. (qu'il commandait) générale.

qui a entraîné la retraite de l'armée négociations continuent sur d'autres Castelnau. Le général de Castelnau, in

Les députés de l'Inde anToi, par Magdeleine MARX. — Com- terviewé à ce sujet par l'Echo de Paris

noncent que la situation est grave sur la ment l'amour est contrarié par la vie du 31 août, déclare qu'il désire garder

côte de Malabar. Un croiseur, le Comatérielle, par les soucis de carrière et le silence et éviter toute polémique.

mus, a été envoyé à Calicut. d'argent, et aussi par les illusions que

Le même numéro contient une nou

LE 27 AOUT.

L'accord s'est fait se font sur lui les femmes comme est velle partie de l'important ouvrage de

entre MM. Loucheur et Rathenau sur l'héroïne du livre qui croit en lui ainsi

Mme Marie-Louise PAILLERON sur Fran- les modes de payement de l'Allemagne qu'en un dieu. Mme Magdeleine Marx

en matériel et matières premières. - A est l'auteur de Femme, qui a eu du suc

çois Buloz et ses amis. Cette fois, c'est cès. Il y a dans son livre du lyrisme, Blaze de Bury qui fait le centre du ta

Paris, grande revue de la Police pari. bleau, fils de Joe Castelj Blaze dont sienne passée à l'occasion de la remise de la chaleur, de la sincérité et des scè Mme Pailleron nous avait naguère tracé

celle-ci d'un drapeau offert par nes fort vives.

un amusant portrait. Sa femme était Légion américaine. Les légionnaires sont Lucien, par BINET-VALMER. — M. une étonnante créature pleine d'activité ensuite reçus à Rambouillet par M. Mil. Binet-Valmer donne une nouvelle édi- et d'intrigue, qui fut mêlée à des combi- lerand. Le soir, banquet d'adieu. tion de Lucien. Il a raison. C'est un

naisons politiques obscures. Parmi leurs Les grèves de Strasbourg sont terminées. roman important dans son auvre, et amis, on remarquera tout particulière- LE 28 AOUT (Dimanche). — Cérémol'un des meilleurs et plus vivants. Il

ment le comte Alexis de Saint-Priest. nies patriotiques et cérémonies sportia traité courageusement et délicatement

Mme Pailleron nous cite quelques frag- ves dans diverses villes de France. un sujet qu'il était difficile de présen

ments de lettres de lui : ce sont des Ouverture, à Paris du concours Lépine. ter. Le milieu où se passe l'action est merveilles, et l'on voudrait les avoir

En Allemagne, toutes manifestations peint avec vigueur.

tout entières. De toutes les parties. de nationalistes et socialistes avaient été in

François Buloz et ses amis, celle-ci est terdites, à la suite de l'assassinat de Le Cantique d'un Potaget, par Clau- certainement l'une des meilleures et des Erzberger. Des démonstrations, ont eu de KAMME. C'est un long, minutieux plus vivantes.

lieu néanmoins, violentes et même san. et poétique voyage d'une saison, que La Revue de Paris publie, grâce à glantes, à Potsdam. Le chancelier Wirth fait l'auteur non pas autour de sa cham- M. Gustave Simon, des inédits de Vic- a fait un grand discours dans lequel il bre, mais autour de son potager. Le tor Hugo qui sont du plus vif intérê invite au calme.

-- Nouvelles toujours potager. est aux landes, aux taillis ce Ce sont des fragments, des notes criti- contradictoires du front gréco-turc Il que le chien est au loup, l'oie au' cygne ques pris au jour le jour et où le poète se confirme pourtant que l'aile droite

bases ».

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la

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grecques qui avait tenté de tourner les furcs par le sud et s'était engagée dans la région du Désert salé, a été surprise, battue, et coupée du reste de l'armée. Il faut s'attendre à un démenti grec.

LE 29 AOUT.

Première séance, à Genève, du Conseil de la Société des Nations. Lecture du rapport du vicomte Ishii, qui est d'une impartialité parfaite.

Le gouvernement allemand annonce des mesures extrêmement sévères contre les menées monarchistes. Celles-ci cependant se multiplient. En Silésie, l'attitudes des Allemands est devenue plus provoquante, comme

s'ils cherchaient à susciter de nouvelles violences des Polonais exaspérés. - Les Espagnols

, pendant leurs préparatifs ont été I attaqués, à Larache, et battus par les

Maures. -Lettres de remerciements de berger a divisé l'Allemagne en deux
Feyçal à Georges V. - Aux Indes, le
i

camps qui semblent prêts maintenant à mouvement s'étend.

se combattre publiquement. Tandis que LE 30 AOUT. La commission des

se déroulaient les funérailles de l'ancien

ministre, à Biebrach, une importante finances de la Chambre adresse à M.

manifestation républicaine, comprenant Briand un questionnaire « sur certaines stipulations des accords financiers inter

plus de 200.000 personnes, avait lieu à alliés du 13 août ».

Berlin, tandis qu'à la même heure aussi, M. Lloyd Geor

à Potsdam le parti monarchiste tous ge a invité de nouveau M. de Valera à venir conférer ; l'Irlande n'a pas en

les princes de Hohenzollern, fils et pe

tits-fils du kaiser, en tête accomcore donné sa réponse. Mort, à Pa, ris, du clown Footit. – Sports:

.

plissait une grande parade militaire avec L'aviateur Poiré gagne la Coupe Mi

hymnes et discours agressifs. La si: chelin, tour de France : Il a parcouru

tuation se complique au Maroc : Les Es.

pagnols évacuent tous leurs postes avan2.906 kil. en 37 heures 23 m., avec les

cés proches des frontières françaises. étapes réglementaires. André Boillot est

Sports : Mort de l'aviateur Roget. gravement blessé, au cours d'un essai,

Le démenti grec au communiqué turc au meeting automobile de Spa.

est arrivé : Les Grecs annoncent, une LE 31 AOUT. L'assassinat de Erz: grande victoire.

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Lè. mouvement de reprise s'est encore accentué et il est à remarquer que le comptant bénéficie d'un courant suivi d'achats qui ne rencontrent pas toujours la contre

partie suffisante, la reprise ayant eu pour conséquence en de faire annuler de nombreux ordres de ventes qui Lencombraient jusqu'à présent les carnets..

Les achats du: comptant, s'expliquent fort bien par i l'absence de grande opération financière,

, tandis que le le total des émissions atteignait 24 milliards pour le premier semnestre de l'année en cours, les mois de juillet

ef d'aout n'ont vu que des opérations insignifiantes. Il Le capitaliste

mmence à remployer ses disponibilités qui, soit dit, en passant, sont considérables, et pour cela se porte sur les valeurs qui avaient été injustement dé

préciées. Iki

Le marché des changes demeure ferme, mais n'ac14 cuse que des variations insignifiantes. el Les Rentes Françaises sont toujours aussi négligées,

Les Bons du Trésor franchissent le pair et s'inscrivent à 500,50.

Le compartiment de nos grandes Banques est en faveur et les demandes très nombreuses portent plus particulièrement sur les Banques d'affaires.

Parmi les valeurs industrielles, on remarque l'excellente tenue des valeurs de produits chimiques et après El

Saint-Gobain, la Kuhlmann est recherchée. Les valeurs de navigation sont très fermes et il en est de même des valeurs de Transports en commun et des valeurs d'Electricité. Les valeurs de sucre restent faibles et la Say est affectée par le bruit, du reste prématuré, du maintien du dividende à son taux antérieur.

Au Marché en banque, les pétrolifères ne parviennent pas à se relever et de nouveaux bruits de venue d'eau salée pèsent sur le Mexican Eagle. La De Beers et les Mines Sud-Africaines accentuent leur avance sur des demandes suivies de Londres. Les valeurs de caoutnent faibles, la situation du marché de la matière pre

avoir esquissé une légère reprise redevienmière étant toujours mauvaise. Les valeurs russes sont

J. DESPRÉAUX.

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chouc, après

négligées.

Banque Privée Lyon Marseille Des pourparlers sont engagés pour l'absorption de l'impor-, tante banque locale Bonasse par la Banque Privée. M. Bonasse entrerait dans le conseil d'administration de cette dernière,

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Tabacs, des Philippines..
Cie Fre de France...
Industpelle d'Energie Electrique.

VALEURS EN HAUSSB

1 .400 +, 175

127 + 13

Les dettes d'avant-guerre de l'Autriche M. Guillaume Rosenberg, directeur général de la Banque Austro-Hongroise, arrive à Paris où il doit régler définitivement la question des dettes d'avant-guerre de l'Autriche et conclure les accord's nécessaires à cet effets (On sait que les grandes banques autrichiennes ont fait des propositions unie formes d'accords amiables, conformément à la convention du

1920, pour le règlement de leurs dettes d'avant-guerre ens couronnes vis-à-vis de leurs créancbars française) :

Société Gramme
Aciéries de Firminy.

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3 août

735 + 110 430 + 30

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