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* Les disciples, les amis, les admirateurs, d'un, profes- Certaines nuits, plus, de 400 personnes, viennent sy été solennellement dédié, ainsi que le rappellera aux aux premiers, venus l'illusion d'un lit. Les retardataires générations à venir une inscription fixée sur le socle. s'installent où ils peuvent et comme ils peuvent, jus

Chez nous, tout de même, on n'aimerait pas beaucoup qu'au pied de l'autel, jusque dans la chaire. Un côté cette façon de commémorer les « lumières ».

de l'église est réservé aux hommes; l'autre aux femmes. .

Il arrive que la douce lumière du temple éclaire une Le tennis sans partenaire

maman allaitant son enfant, Le temple-hôtel est sur

veillé tantôt par un vicaire, tantôt par une femme: Les Américains éprouvent pour le tennis- une telle

Et, tout comme aux temps où la maison du Seifrénésie que, pour leur plaire, un de leurs inventeurs a

gneur était un asile sacré, inviolable, l'abri saint reçoit mis en vente une machine qui permet aux futurs cham

tous les malheureux, qu'ils soient les victimes de leurpions de s'entraîner, en secret. C'est un serveur auto

paresse et de leurs fautes ou simplement les victimes matique. Vous bourrez la machine de balles, vous laidu hasard et de la malchance. montez à la force voulue, vous lui donnez l'angle que

Ce remède à la crise du logement méritait d'être vous désirez, et vous pouvez ainsi expérimenter à loisir

donné en exemple. toutes les diverses variétés de ripostes qu'il vous plaira.

warun mui Le sixième sens.

Une cure pour l'embonpoint. La semaine dernière un incendie détruisait les forêts

Si vous voulez maigrir, Mesdames, jouez aux échecs. de pins qui couvrent les coteaux avoisinant Bisley, en

Capablanca, interviewé sur son récent succès, comme Angleterre. Le feu dura plusieurs jours. Dans les val- champion du monde, a déclaré que, pendant son dernier lons qui coupent ces forêts, se trouvaient d'immenses

match, il avait diminué de 9:livres. « Et pourtant, a-t-il. nids de fourmis, de véritables petits montagnes, où l'on ajouté, je n'avais pas beaucoup de graisse à perdre. » constata une activité exceptionnelle, 24 heures avant l'approche du feu. La population entière d'une dizaine de colonies abandonna, les nids, emportant

ceufs

, proge- Affaires. Extérieures, , niture, réserves de nourriture et jusqu'à des matériaux

(1) de construction pour de nouvelles demeures.

Aux écoutes de l'AllemagneCes fourmis se-mirent en route en longues et épaisses colonnes et finirent par s'arrêter de l'autre côté d'une

II. LES FILS. DU RÉSEAU route qui bordait une grande forêt. Le lendemain, le

La façade allemande, qu'aucun obus n'avait d'ailbrasier, atteignait cette route et s'éteignait de lui-même.

leurs écornée, est repeinte et rétablie. Au point de vue Les fourmis, fort occupées à leurs nouvelles construc- économique, une activité apparente, encouragée par un tions, ne semblaient nullement s'inquiéter des flammes change artificiel, masque les difficultés que feront naîqui achevaient leur ouvre à quelques mètres de là..

tre-la diminution des débouchés et l'augmentation des Quel dommage que les ingénieurs ne puissent acquérir et développer ce précieux sixième sens ! Ils nous pré- rente, renforcée par la tension militaire, ajourne line

concurrents. Au point de vue politique, une unité appar viendraient à temps des inondations et aussi de la sé

vitable conflit entre les survivances monarchiques et: la. cheresse...

poussée ouvrière.

Il est impossible de circuler dans les villes, de pénéPour éclipser Saint-Pierre de Rome.

trer dans les magasins, d'assister à une représentation, Les Méthodistes américains, qui disposent d'énormes sans avoir l'impression qu'une surveillance est organisée ressources, ont décidé, non seulement de construire d'im- et une consigne obéie : il faut, en présence de Français. portantes églises à Constantinople, à Tunis et à Alger,

d'un certain ordre... prendre une attitude, prononeet mais d'élever sur le Monte Mario: (sur les lisières nord

des formules prescrites, sous peine de dénonciation in de Rome) une immense basilique, plus vaste encore que

médiate et d'excommunication majeure: Tout flottement celle de Saint-Pierre. Dès que le projet a été connu à

a disparu. Les brèches sont bouchées.. Un réseau est: Rome, il y a été accueilli très fraichement. Les milieux

tendu. Il couvre l'Allemagne entière. Quels en sont catholiques ont été évidemment froissés ; mais la presse

les fils. ? anticlericale, de son côté, proteste contre l'audace et le mauvais goût de ces étrangers qui ont entrepris de gâter un des plus beaux panoramas du monde.

-Sans un guide expert, il est impossible d'en dénouer

l'écheveau. Le général Weygand et M. Paul Tirard m'ont w

ouvert, avec leur affectueuse bienveillance, l'accès de La plus vieille police d'assurances maritimes.

tous les observatoires. Mais je conserve un souvenir par La maison Lloyd's publie un fac-simile photographi

ticulier des après-midi que j'ai passées au Bureau milique de ce qu'elle croit être la police d'assurance mari

taire du Haut-Commissariat Rhénan, avec l'autorisation time la plus ancienne qui existe. Cet intéressant docu

de leur chef, le colonel d’Arbonneau, des spécialistes, le ment a été découvert dans les archives du ministère des

commandant Tixier, le capitaine Prieur, le capitaine Indes. Elle date de février 1656 (vieux style); c'est

Parent, m'ont aidé, avec une infinie patience, à voir une assurance de 400 livres sterling pour des marchan

clair à travers ce réseau d'associations militaires quidises chargées sur le bateau londonnien Les Trois

recouvre l'Allemagne républicaine d'une maille assez Frères, vaisseau de 250 tonnes, qui se rendait de Macas

serrée pour en masquer les caractères, et peut-être pour sarà Londres. Le taux de l'assurance était de 5 livres.

en modifier les destinées.

A la veille de son suprême effort, en mars 1918, l'Al

lemagne. impériale avait créé l'organisme type: la Un temple selon le Christ.

Reichszentrale fur Heitmatdienst. Ce service d'Etat diL'église de la Sainte-Trinité, Kingsway (Angle

visé en vingt-six sections, renseigné par 17.000 affiliés, terre) est un lieu de prières durant le jour et devient un crédité de 15 millions de marks, soigneuser nent conser-. hôtel la nuit ; mais un hôtel d'un genre particulier, puis-vé par la République, « se

vé par la République, « se proposait d'éclairer sur les . qu'il offre un asile gratuit à tous ceux qui sont à la recherche d'un abri

(1) Voir l'opinion. du 30 juillet.

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6 août 1921

L'OPINION questions d'actualité concernant la politique extérieure consciencieusement vérifiés et joints aux dossiers jusqu'au et intérieure », le peuple allemand dans le but de « ren- jour où nous pourrons montrer au monde la preuve de ce que

le militarisme français et la folie aveugle des vainqueurs forcer la volonté de travail et du relèvement de la pa

ont fait et veulent faire de nos pays rhénans. » trie ». La valeur de ce Secrétariat pour les Allemands de la frontière et de l'étranger, réside moins dans la J'entends bien que cette tâche n'est pas sans danger. répartition territoriale de ses « sections » (Abteilungen)Des représailles sont possibles. Des poursuites sont cerdirigées par un fonctionnaire, qui dépend directement taines. Déjà le Reich rembourse aux fonctionnaires de Berlin, que dans ses nombreux « hommes de con- condamnés les amendes qu'ils ont dû payer, et accorde

fance », choisis dans tous les milieux, pour exécuter les aux fonctionnaires expulsés un avancement immédiat, de

Cidres de Berlin. Ils répartissent les tracts fournis par qui constitue une récompense et une preuve. Mais cette 1 Abteilung. Ils diffusent les faits contenus dans ces méthode, comme il convient, a été systématisée et cen

brochures. Ils organisent manifestations, réunions et tralisée. se

conférences. Ils rédigent des notes pour la presse lo- Des bureaux de secours dont la conception première cale et des rapports pour la « section territoriale ».

est d'origine bavaroise, — elle aussi, procèdent aux Récompensés suivant leurs résultats, révocables à tout

enquêtes, établissent les dossiers et transmettent les instant, asservis au secret, ces agents bénévoles se sont fonds. Ils servent d'intermédiaire entre les régions occurévélés comme extrêmement efficaces ; après avoir, con

pées et le gouvernement allemand. Le 11 août 1921, le formément à la circulaire A. N. B. 4.306 du 8 octo- ministre de l'intérieur leur adressait une circulaire bre 1919, émanant de la Wilhelmstrasse, organisé une

secrète : aux propagande antimilitariste parmi les troupes d'occupa

1.M. le ministre des finances a mis à ma disposition un os tion, ils préparèrent, sous la forme de grèves générales

fonds de 10 millions de marks pour amortir les subsides à et politiques, en povembre et décembre 1919, un véritable

accorder aux personces ayant subi des dommages pour conrtante: complot contre la sûreté des armées alliées.

damnations ou expulsions... Comme il est nécessaire, dans Des expulsions et des poursuites calmèrent ces zèles l'intérêt des finances du Reich, que l’Entente n'ait pas confrénétiques. Les bruits de dissolution et de réorganisa- naissance des moyens pécuniaires, dont peut disposer le Reich tión coururent. Le Reichstag intervint. Une commis- pour cette auvre, j'ai l'intention de transférer le comité de sion délibéra. L'organisme officiel pour la propagande secours pour Rhénans à Berlin. » impériale subsiste. Son activité eût été peut-être ralen

Autour de ces Bureaux de Secours, de ces Livres tie si des initiatives privées n'étaient venues lui adjoin- d'intimidations, de ces Bureaux de Presse.

la Platz cendre des rouages nouveaux. :

trale ou l'Heitmadienst groupe toutes les formes d'assoLa Heitmadienst avait, à Mannheim, une filiale, qui ciations militaires, anciennes ou nouvelles, pour les adaps'occupait spécialement du Palatinat bavarois. Cette

ter aux circonstances et les pénétrer de directives noufiliale, dirigée et entretenue par Munich, s'appelait la

velles. Pfalz centrale für Heitmadienst. Lorsqu'il a été jugé

La Fédération allemande des associations, qui groungée ? prudent et opportun, cette centrale a allégé son titre,

pent les anciens militaires soit par localité (Kriegerverenouvelé son personnel et élargi son action. Rattachée désormais à Berlin la Pfals centrale est devenue un

rein), soit par unité (Regimenterverein), la D. R. K. B. K. mité a

(Deutscher Reiche Krieger, Bund Kyffhaüser) date de centre de propagande pour l'action antialliée et un

1896. Mais son activité est transformée. Dirigée par le agent de liaison pour les associations militaires.

général von Hoeringen, l'ancien ministre, elle travaille à entretenir chez ses deux millions d'adhérents les tra

ditions pangermanistes et les souvenirs monarchiques, à Trois de ses créations méritent de retenir l'attention

amalgamer ces 30.000 sociétés en une armée de réserve. française.

Elle distribue des armes en même temps que des jourDans chaque province bavaroise il existe un Nach

naux. Elle entretient des cinémas et aussi des dépôts. richten Buro, un « Bureau des nouvelles », dirigé par Elle gère des bureaux de renseignements et en outre des

« Press chef », qui relève des « Presse Chef für' bureaux de recrutement. La R. A. N. O. (Reich-ArbeitsBayern ». Contrôlées et subventionnées par le gouverne- Tachweiss für Offiziers), fondée en 1915, ne se préocment, ces agences sont à la fois chargées de recueillir des

cupe guère plus de trouver des emplois aux officiers renseignements pour les autorités intéressées et à alimen

mutilés et retraités. Elle tient à jour des états de serter en informations la presse locale. Cette institution, vices. Elle fournit des hommes de confiance. Elle orgaqui permet de truster les journaux et de discipliner l'opi- | nise les missions de sûreté. La D. O. B. (Deutscher Offinion, a été introduite par la Pfalz Centrale en Hesse et

zier Bund), créée au lendemain de la révolution par le Prusse, et incorporée dans ce qui subsiste de l’Heitmal- général von Hutier pour défendre des intérêts profesdienst

. Ravitaillées par l' « Imprimerie Politique d'Etat » sionnels, groupe aujourd'hui, depuis 1919, tous les offi(Staatspolitischer Verlag), dont le siège est à Berlin, en brochures et en idées, les Nachrichten Buro pensent ré

ciers en disponibilité ou en activité. Laissant à la

D. R. K. B. K., les Kriegervereine, elle s'occupe spécialeprimer les velléités démocratiques et entretenir les haines des sectaires.

ment des Regimentervereine, où les anciens combattants La création des Livres d'occupation » (Rheinische

sont reformés en compagnies, sous les ordres de leurs

anciens cadres. Gigantesque bureau de recrutement, la Besatzungsbücher) facilitera cette tâche. La Darmstaedter Tageblatt, le 28 mai dernier, célébrait l'efficacité de

D. O. B. s'efforce, depuis peu de temps, d'orienter les cette idée

associations sportives vers la préparation militaire, de

grouper les travailleurs agricoles en centres d'instruc« Dans ces Livres d'occupation, nous retrouverons le nom

tion, et d'organiser ainsi les premiers éléments d'une de tous ceux qui, hommes ou femmes, renient la patrie et milice rurale. Et quand on voit tout le développement leur race, par leur conduite indigne à l'égard des Français ; qu'ont pris dans les Universités les idées réactionnaires qui, par Pappât du gain, par ambition ou pour tout autre motif, favorisent les tendances séparatistes... Rien ne Joit

de la « Jcune Allemagne », lorsqu'on connaît le nombre tomber dans l'oubli : inscrivons tout .Toute humiliation su

d'associations dont elles ont inspiré la création, il est bie par la population thénane, toute sentence injuste pro

possible de mesurer l'importance de cette collaboration Dodcée par un tribunal militaire français, tout acte d'arbi

entre les étudiants et la D. O. B. traire que l'arrogant vainqueur se permet à notre égard, tout

Mais ces trois grandes fédérations coopèrent à une cela vant d'être marqué dans ce livre d'histoire. Les maté. action militaire d'une efficacité plus immédiate. Sans li rive droite d kün, où ils ser at

elles, il eût été in jossible au ministère de l'intérieur de

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créer dans chaque localité un Einwohneramt qui, en te

NOTES ET FIGURES nånt à jour le fichier de la population, peut, éventuellement, rendre les mêmes services qu'un bureau de recrutement. Sans elles, il eût été aussi difficile de consti

Myron T. Herrick: tuer ces groupements secrets d'engagés éventuels qui, en échange d'une petite indemnité, tout en conservant

Si, non prévenu, on vient à le rencontrer, on s'arrête leur emploi, sont disposés à galvaniser les associations

ce front lumineux couronné d'une chevelure bouclée sportives et prêts à rejoindre la Reichswehr. Si le fameux

comme celle d'un dieu grec ; cette moustache drue ; ce Ehrhardt, le collaborateur de Ludendorff, est parvenu

regard tout ensemble aigu et caressant ; ce menton voà organiser depuis peu de temps, en secret, un autre

lontaire, ces longs traits nobles, cet air de majesté et Orgesch, dont le centre principal se trouve à Salzbourg

d'affabilité composent un visage qui frappe et ne s'ouet dont les premières unités sont réparties dans les grands domaines de Prusse ou les vastes forêts de Ba

Qui mérite de n'être pas oublié. Car c'est celui d'un vière, - c'est que cet officier de valeur a pu compter

homme de grand esprit, de grand cour et de grand sur la collaboration des trois Fédérations.

caractère : Myron T. Herrick, l'ambassadeur que les Mais, dira-t-on, d'où vient l'argent ? Certes, dans bien

Etats-Unis viennent, pour la deuxième fois, de nousdes cas, le mouvement est parti de Bavière. Souvent, le

envoyer en gage d'une amitié dont les vicissitudes de la Reich a consenti des sacrifices. Mais ces subsides officiels

politique ne sauraient ébranler les assises profondes. n'auraient jamais suffi pour alimenter un pareil effort.

La belle existence, équilibrée et harmonieuse, que la Comme toujours, la grande industrie fait les frais de

sienne ! Né dans ce Middle-West où la vie d'affaires est cette campagne pangermaniste, antifrançaise et belli

plus intense que partout ailleurs, Myron Herrick ac queuse. Dans presque tous les groupements, les agents quiert d'abord une vaste et solide culture générale. La locaux du Parti Populiste, – son organisme électoral,

carrière de scholar, de professeur, s'ouvre à lui, facile et -jouent un rôle actif. Je pourrais citer des noms.

accueillante. Il s'en détourne, eştimant qu'un homme, un Stinnes est intervenu en personne. Je pourrais donner

homme de sa trempe surtout, doit à son pays, se doit des faits. Et s'il se trouve, en France, dans le gouverne

à lui-même de participer à la bataille politique. Mais il ment et dans le pays, des hommes, pour croire, aujour

ne renonce pas pour cela il n'y renoncera jamais d'hui comme sous le règne de Caillaux, à la possibilité aux études désintéressées. Il s'inscrit au barreau, se spéd'assurer la paix européenne par une collaboration

cialise dans les questions financières et, tout jeune encore, intime avec l'industrie allemande, cela prouve simple- - à trente-deux ans, - devient secrétaire de la Trésoment qu'après avoir ignoré l'Allemagne d'avant-guerre, rerie. Quand, huit années plus tard, il quitte ce poste, les ils ne connaissent pas davantage celle d'après-guerre. plus grands établissements de crédit se disputent son Le parti populiste et les magnats industriels sont les

concours. Mais le simple idéal du businessman n'est pas collaborateurs officiels de cette campagne pour la res- celui de Myron Herrick et, s'il entre dans les affaires, tauration de l'esprit et de la méthode de 1813. Dans

ce sera pour s'attacher surtout aux questions d'assuranles villes, les conseils bourgeois, les Burgerraete, ont ces sociales et de mutualité. Il continue d'ailleurs à se ecruté la Réserve de techniciens volontaires, défendu donner à la chose publique ; il se bat vaillamment au l'existence des Einwohnerwehren bavaroises et collabo

premier rang du grand parti républicain et, en 1903, rent avec l'Orgesch. Dans les usines, l'Okulus, qui orga- les citoyens de son Etat natal, l'Ohio, le choisissent pour nise des gardes armées et le contre-espionnage ouvrier, être leur gouverneur. Il le demeure jusqu'en 1906. Puis, trayaille en liaison étroite avec les fédérations militaires après quelques années de repos et d'études, il est nommé, et notamment avec le R. A. N. O. et le D. O. B. La en 1912, ambassadeur à Paris. haute industrie et le pangermanisme ont toujours été La France va compter désormais une grande amitié solidaires. Ils le furent dans la guerre: Ils le restent dans de plus. On connaît l'attitude admirable de Herrick en : la paix. Dans les sociétés scrètes, qui germent un peu 1914, son refus de se joindre au corps diplomatique qui partout, aujourd'hui, comme au lendemain de Tilsitt, les suivait le gouvernement à Bordeaux : « S'il ne reste unes, par exemple le Deutsch Voelkischer S. U. P. Bund

qu'un ambassadeur pour protéger Paris contre les fupour combattre le judaïsme, les autres pour préparer la reurs de l'invasion, ce sera moi », dit-il. Quelques jours restauration, d'autres enfin pour imiter les Sinn-Feiners après, un Taube lance une bombe qui éclate non loin de et organiser l'assassinat politique, ce sont toujours les lui. On s'empresse. On le félicite d'avoir échappé au mêmes qui fournissent soit les bras, soit l'argent. danger. Et Myron Herrick simplement de répondre

« Il est des cas où un ambassadeur mort rend plus de

de services qu'un ambassadeur vivant. » C'est du PluMais 1921 n'est pas 1813. Des usines déterminées ont

tarque. beau être affectées à des commandes de l'Orgesch. Cependant, depuis 1913, un démocrate occupe la MaiL'usine d'Erfurt a beau commencer la fabrication en son-Blanche. Myron Herrick, républicain, doit, selon grand d'une carabine de chasse qui a le même canon, les l'usage, résigner ses fonctions. A la fin de 1914, il quitte mêmes rayures, le même chargeur, la même culasse, le la France. Mais c'est pour la mieux servir. Tant que même projectile que la carabine de guerre. Ce ne sont dure la guerre, il met toutes ses forces, toute son activité pas des guérillas, qui suffiront pour gagner la guerre au service de la cause des Alliés. La paix venue, il des tanks, des avions et des gaz.

sent que la partie n'est pas encore gagnée et, quand Des guérillas ne sauraient forcer le passage du Rhin, l'élection de Harding ramène le parti républicain au s'il est couvert par une armée mobile, entraînée et équi- pouvoir, il accepte de revenir là où sa préférence est pée, appuyée sur un terrain dont elle connaît les moin- la plus utile et la plus désirée : en France. dres replis, campée, cantonnée dans des provinces dont De nouveau, le voici parmi nous. Son souvenir jamais elle ménage la population et parle la langue. D'ailleurs, n'en a été absent. Dans les paroles dont il a accompagné

a le réseau pangermaniste n'est point encore la remise de ses lettres de créance, on retrouve, spontané épais pour cacher aux yeux de l'observateur le plus et vibrant, l'écho de son affection pour « döulce superficiel l'autre Allemagne.

France ». Cette affection, en dépit d'apparences conCette Allemagne saura-t-elle, voudra-t-elle, pourra-t- traires, elle existe au coeur de la plupart des Américains. elle survivre, lutter et vaincre?

Mais chose fort rare chez Myron Ferrick, elle JACQUES BARDOUX.

raisonnée et logique. Non seulement il aime de chez nous

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les choses et les gens, mais encore il les comprend et nées (1872-1876) passées à l'Ecole normale en qualité au besoin les devine, à demi-mot, merveilleusement. de maître de conférences, il a passé toute sa vie au

L'ancien président du Comité américain de secours à Museum, dont il fut nommé professeur administrateur la France dévastée saura éviter qu'entre les peuples des à l'âge de trente-deux ans, et où, en 1900, il succéda deux républiques surgissent ces malentendus qu'engendre comune directeur à Milne-Edwards. aisément une amitié qui se croit déçue. Il redira aux Docteur ès sciences en 1869, il s'engagea en 1870, prit Français les sacrifices consentis par les Etats-Unis, les

part aux combats de Buzenval et de Montretout, mais restrictions acceptées, les trésors dépensés et cette vague en dépit d'une élogieuse proposition, ne fut pas décoré, de mystique enthousiasme qui jeta d'un rivage à l'autre

« parce que trop jeune ». C'est d'ailleurs pour la même de l'Atlantique toute une jeunesse prête à se faire tuer raison que l'Académie de médecine crut devoir lui faire nes pour une idée : to make a world safe for democracy. Il attendre un fauteuil jusqu'en 1898, alors qu'en 1892,

expliquera aussi à ses compatriotes à ses amis répu- l'Académie des sciences, connaissant mieux ses travaux, celui

blicains en particulier, chez qui le souvenir de la lutte l'avait élu pour remplacer Quatrefages de Bréau. commune contre le Hun semble parfois être obscurci par Edmond Perrier a connu tous les honneurs officiels. les reminiscences d'une combat électoral plus récent - Commandeur de la Légion d'honneur, président de

ce que veut la France et pourquoi elle le veut. Il mon- l'Académie des sciences et de l'Institut (1913), haut del trera les souffrances de notre pays, ses ruines, ses deuils, dignitaire de la plupart des ordres européens, docteur

ne négligera pas son rude effort de relèvement et fera honoris causa de l'Université d'Oxford et de plusieurs ose, ainsi apparaître la légitimité de ses prétentions aux répa- Universités américaines, membre associé de l'Académie affair rations et à la sécurité.

royale de Stockholm, des Académies de Lisbonne, de Et Américains comme Français, sans doute, compren- Madrid et de Bruxelles, de la Royal Society de LonEnéral. dront.

dres, il avait une place hors de pair dans le monde On murmure au Quai d'Orsay que, depuis moins de scientifique, celle d'un homme qui n'a pas d'ennemis, trois semaines que Myron T. Herrick a pris possession pas d'adversaires, pas de détracteurs. Il la devait à tout de son ambassade, son influence s'est déjà - à propos un ensemble de qualités morales, en particulier à une

d'une question très épineuse - heureusement exercée. Ce bonté toujours en éveil, qui lui faisait rechercher les = jame n'est qu'un début et on peut, semble-t-il, attendre beau- occasions de rendre service, comme d'autres recherchent

coup, chez nous, de l'action de cet homme de bien qui celles d'être servis. Pune nous revient, selon ses propres paroles, « avec de faibles Mais ce serait commettre à son égard un véritable de la 1 illusions, mais aussi avec toutes les espérances ». déni de justice que le considérer avant tout comme un

Et, dès à présent, saluons-le du nom qu'un journal homme aimable, à qui la cordialité de ses relations valut spute d'outre-Rhin lui jetait récemment comme un outrage,

des sympathies agissantes. Emule et continuateur de mais qu'il accepte comme un titre d'honneur : le nom Lamarck, il en a servi les idées philosophiques, et c'est d'ami de la France.

à lui qu'est dû, pour une large part, le triomphe des JACQUES CARLES.

doctrines d'évolution. Administrateur de tout premier ww

ordre, il a fait du Museum un admirable centre d'enEdmond Perrier. seignement ; en rapports constants avec les gouverneurs

des colonies, il a obtenu d'eux la mise en route de toute S'il est une science pour laquelle le grand public une série d'expéditions qui ont enrichi les collections ne se passionne guère, c'est à coup sûr cette partie de scientifiques du Jardin des Plantes. Homme d'action, il la zoologie qui s'occupe des annélides et des zoophytes. s'est toujours attaché à rendre plus étroits les rapports L'organisation des oursins, des étoiles de mer ou des entre l'histoire naturelle et l'industrie : il créa une secvers de terre lui paraît être d'un intérêt pratique mé- tio d'ostréiculture à l'Exposition universelle de 1889, et

diocre, et peu lui importe qu'après des années et des fonda (1891), à Tatihou, près de Saint-Waast-la-HouTen

années de recherches patientes, un savant arrive à gue (Manche), l'un de nos premier laboratoires de bioatig

ajouter deux cent trente-deux unités nouvelles aux ca- logie marine. Vulgarisateur éminent, enfin, on avait deDE

dres zoologiques des lombriciens. Si Edmond Perrier puis longtemps posé sa candidature à l'Académie franavait borné son elfort à réaliser des découvertes de ce çaise. La mort est venue trop tôt (1er août 1921), pour genre, son nom fût demeuré ignoré de la foule.

que, sur ce point, le rêve de ses amis pût devenir une Mais il s'est constamment élevé à des considérations réalité. 29 générales, cherchant à remonter des êtres inférieurs aux

Quelques années avant la guerre, Edmond Perrier êtres supérieurs, dégageant peu à peu la conception fé- s'était grandement préoccupé de voir combien les traconde de l'individualité animale, montrant comment vaux de nos compatriotes sont souvent mal connus à l'étude méthodique des invertébrés pose une multitude l'étranger. Un beau soir, il convoqua dans son cabinet de problèmes nouveaux, et comment, après avoir mis un Museum quelques savants notoires : d'Arsonval, Rien relief les analogies fondamentales qui existent entre

chet, Debove, Branly, Vidal de la Blache, Bordas, Maules animaux et les plantes, elle fournit les moyens rice de Fleury, quelques écrivains comme l'auteur de ces d'apprécier avec exactitude l'influence des forces physi- | lignes, et leur exposa tout un programme d'action. Le ques sur les formes organiques. Par là, il a vraiment jour même, l'Association des Ecrivains scientifiques créé toute une philosophie du monde vivant, puis cette philosophie attrayante comme un roman d'aventures une

français était fondée : un an plus tard, elle groupait fois nettement formulée à l'usage des spécialistes, il l'a

600 membres, et, à l'heure actuelle, elle est en relations

avec les principales publications du monde entier auxfait connaître à tous par des livres, et surtout par d'in- quelles elle fournit régulièrement des feuilletons scienDombrables articles que les grandes revues françaises se tifiques. sont toujours disputé l'honneur de publier. Sa carrière fut à la fois brillante et d'une belle uni

Tout homme a son violon d'Ingres. Edmond Perrier formité. Né à Tulle le 1er mai 1844, il était reçu à

avait le sien en l'Association des Ecrivains scientifiques l'Ecole polytechnique en 1864, portait l'uniforme pen

qu'il présida effectivement jusqu'à sa mort, avec une

autorité et une maîtrise incontestées. Il lui était agréable dant trois jours, et démissionnait pour entrer à l'Ecole normale supérieure.Agrégé en 1867, il entrait directement

de s'entendre dire qu'en la fondant, il avait jeté les au Museum, comme aide naturaliste, sauf deux années

bases d'un organisme appelé à devenir, quelque jour, le (1881-1883) consacrées à des croisières ayant pour but

Bureau Veritas de la pensée scientifique française. d'explorer les grands fonds océaniques, et quatre an

FRANCIS MARRE,

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La bibliothèque de Louvain. Louvain. Chacun a encore ajouté aux doubles de notre

bibliothèque de société les doubles de sa propre biblioMessieurs, nous venons devant vous comme devant thèque. Ainsi furent recueillis cent dix-sept volumes. » des magistrats constitués en jury d'honneur.

Et il ajoute : « C'est surtout un geste d'amour. » Lorsque le grand cardinal Mercier, dans l'amphithéâ- Au mortier dont M. Murray Butler se servit pour tre du Collège des Papes de Louvain, prononça l'autre sceller la première pierre du monument avait été ajoutée jour cette phrase au cours de son éloquent réquisitoire une médaille d'or envoyée par la Ville de Rome. contre la barbarie allemande, l'assistance entière se leva N'est-ce pas admirablement symbolique ? pour l'applaudir et l'acclamer.

GEORGES OUDARD. Il y avait, réunis dans cet hémicycle, les représentants intellectuels du monde entier. L'Institut de France, la

Caruso. Sorbonne, presque toutes nos universités provinciales avaient envoyé des délégués. L'Amérique, l'Angleterre, C'était un bon et simple garçon de Naples, que les RItalie, la Suisse, le Danemark, l'Espagne, la Suède, le adulations, les flatteries et la révération quasi-religieuse Japon étaient présents. Pas une seule nation, sauf la des Américains n'avaient pas réussi à rendre fou. Il gaaation criminelle qui n'eût à cette séance mémorable gnait 2.500 dollars par soir au Metropolitan Opera, à an diplomate ou un universitaire.

New-York, chaque fois qu'il chantait, et ce cachet atteiEn saluant d'ovations prolongées l'arrivée du roi et de gnit 8.000 dollars au Mexique et 10.000 à la Havane, la reine, les déclarations du cardinal, la lecture par durant sa dernière tournée. S'il acceptait le cachet relatiKambassadeur des Etats-Unis du message du président vement modeste de 2.500 dollars que lui allouait le MeHarding, les paroles de M. Murray Butler ,l'admirable tropolitan, et s'il préférait chanter devant son public discours de M. Raymond Poincaré qu'a publié la Revue d'amis fidèles de New-York et ne pas courir après les de la Semaine, et ceux, si émouvants, de M. Hellepute, cachets de 6 et 8.000 dollars que lui offraient les villes ministre d'Etat, qui s'exprime en flamand et de M.Car- de l'intérieur des Etats-Unis, c'est parce qu'il aimait son ton de Wiart, premier ministre, ce parterre d'intellec- théâtre, le directeur de ce théâtre, qui était son chef fuels semblait rendre le verdict sollicité par le courageux depuis des années, et parce que, tout en étant heureux protecteur de l'Université de Louvain.

de toucher de gros cachets, il n'était pas non plus partiA l'issue du déjeuner, un Italien, un Grec, deux Suis- culièrement avide et affamé d'or. ses, après M. Léon Bérard, représentant le gouverne- Il avait eu et il avait la plus délicieuse voix du monde. ment français, témoignèrent avec chaleur contre les in- Je l'ai entendu chanter plus de quarante fois, et encore sendiaires.

à sa dernière représentation, la voix était moins légère A cette minute, il apparaissait bien que ceux-ci que jadis, plus étoffée, un peu épaisse même, surtout Xétaient séparés du reste du monde pensant, depuis la dans les notes du haut, mais quelle douceur dans les tragique nuit du 26 août 1914 où disparurent dans les pianos, quel charme tranquille et doux. Tel début d'air, Hammes les trésors de la bibliothèque : 250.000 volumes, ou le duo avec le baryton dans La Forza del Destino, près d'un millier d'incunables, cinquante manuscrits de Verdi, étaient des délices. dont le petit ouvrage écrit de la main de Thomas Et à ce propos, que l'on me permette une petite que Kempis et les magnifiques livres d'heures.

relle à l'adresse de certains soi-disant amateurs Nous sommes retournés parmi ces ruines qui enfer-sique français : on a dit, on a répété, à Paris, que ce maient jadis la belle grande salle des Livres, la salle grand ténor était un mauvais musicien, qu'il ajoutait des portraits où avaient été réunies les images des pro- des points d'orgue, des ralentissements aux airs qu'il fesseurs les plus fameux de cette Université créée dans chantait, qu'il changeait les mouvements, etc., etc. Tout la première moitié du XV° siècle. Il ne reste plus qu'une cela est stupide et inspiré par la plus vaine des jalousies. carcasse de pierre, nue et propre. A l'intérieur, on a en- Certes, Caruso était un homme de taille tout juste levé les décombres et placé dans une vitrine une tren- moyenne et épais de corps, et qui, par conséquent, n'avait faine de volumes carbonisés ou formant un gros bloc pas toujours le physique des rôles d'amoureux que l'on de poussière blanche qu'un souffle détruirait une der- rencontre si souvent dans l'emploi de ténor lyrique. nière fois. Sur une couverture brûlée, on distingue en- Mais Caruso était un excellent acteur, et surtout un accore le nom d'Aristote. C'est au-dessus de ces cadavres teur bouffe (L'Elisir d'Amore) et de composition ; c'est de papier et de parchemin que les Belges ont placé ainsi qu'il a dessiné une inoubliable figure dans le père cette inscription : « Ici finit la culture allemande. » de La Juive, où il avait bousculé toutes les traditions La nouvelle bibliothèque que les Etats-Unis ont géné- de fausse grandeur et d'éloquence pour se rapprocher Teusement voulu construire et dont M. Murray Butler, de la vérité humaine du ghetto. Ensuite, Caruso était un au nom du comité, a posé la première pierre le jeudi excellent musicien, qui avait le sens inné du rythme et de 28. juillet, ne s'élève pas sur le même emplacement que la mesure, ce qui est le propre des vrais musiciens, et Les Halles universitaires qui doivent demeurer intactes qui ne demandait jamais un changement de mouvement avec l'inscription qui sert de légende à cet ouvrage de la au chef d'orchestre qui le dirigeait. Au Metropolitan sauvagerie d'un peuple.

Opera, qui est une institution sérieuse, on ne l'eût pas Le bâtiment neuf, dont l'architecture s'inspire du toléré, et le bon et honnête Caruso avait le sentiment vieux style flamand et où ceux qui connaissent bien fort net qu'un chef d'orchestre est un personnage supéLouvain retrouveront harmonieusement mélangés quel- rieur à la plus grande étoile du monde (c'est ce sentiques-uns des éléments principaux des plus illustres mo- ment qui manque souvent aux dames que certaines inruments de la Cité, sera construit place du Peuple. fluences imposent dans les théâtres musicaux de Paris).

Il contiendra environ 400.000 volumes. L'Université Il est regrettable que Caruso n'ait pas plus souvent martyre a reçu, en effet, des dons de toutes les nations. chanté à Paris, où il n'a fait que des apparitions Fares. L'élan a été universel. La Grèce a envoyé des moulages On se serait habitué à lui, et nos artistes auraient pris pour omner le hall. J'ai rencontré là-bas, le nez chevauché des leçons de chant en l'entendant. A l'heure actuelle, d'un pince-nez rouillé et suant sous une grosse redingote, les bons chanteurs français sont rares, très rares, et la Le délégué d'une société savante du Centre dont je ne me France est un pays où l'on chante indignement mal, à souviens plus s'il était ou non officier de l'Instruction quelque six ou huit exceptions près. Tandis que le Mepublique. « Nous aussi, m'a-t-il dit, nous avons collaboré tropolitan Opera a déjà découvert un second Caruso avec nos petits moyens à cette cuvre de reconstitution. dans la personne de Gigli, qui a exactement la voix i nous restait cinq mille francs en caisse. Ils ont été pour que Caruso possédait, il y a quinze ans. Espérons que

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