Elle a demandé seulement aux Treize de ARTS 17ntransigeant de bien vouloir lui désigner le bénéficiaire. Elle ne pouvait mieux choisir. Ceux-ci ont bien entendu accepté et se sont constitués en jury. Le jugement sera rendu le 15 OCtobre. Aucune condition d'âge, de sexe, d'école, de nationalité et de notoriété n'est imposée. Approuvons de si libérales conditions. Quelques livres d'André Salmon André Salmon va publier coup sur coup sept volumes, ce qui représente un bel effort. Après Ventes d'amour, d'anciens poèmes dont François Birnouard vient de fair une jolie édition de luxe, la Nouvelle Revue Française réédite Tendres Canailles, des vers encore que l'on n'a pas oubliés. A la Sirène, nous aurons Peindre qui est sous presse. Enfin l'Age de l'Humanité paraîtra en octobre. L'auteur de la Négresse du SacréCaur donnera aussi deux romans, l'un, en juillet, l'Entrepreneur d'Illuminations qui sera un très gros livre, l'autre en octobre Les Archives du Club des once, histoire fantasque dans le genre du Manuscrit dans un chapeau André Salmon n'est pas seulement un Tomancier et un poète ; il est encore un critique d'art, un des meilleurs défenseurs de la peinture moderne. Ses opi sur ce sujet seront données en no vembre dans Propos d'Atelier. Après quoi, nous aurons de lui, un nouveau roman et un poème, Saint-André qu'il termine en ce moment. Rome Voici la saison où les candidats au Prix de Rome font leur choix entre les trois sujets que leur propose un jury plein d'idées courtes. Trois sujets au lieu d'un, c'est la mode, enfin, depuis l'an passé. Que vaut-elle ? C'est, à mon sens, ou trop, ou bien pas assez. N'importe, montons jusqu'à ce hall du quai Mala quais où sont exposées contre des tentures médiocres les œuvres parmi lesquelles on prendra, non la meilleure, mais la plus orthodoxe. Tu me diras ton avis, mignonne. Mais je le connais déjà. Ton goût formé, déformé plutôt, depuis que tu poses chez Julian et chez les maîtres (comme ta jeune bouche. un peu fanée le dit sans rire), te porte à préférer les gaîtés pour devanture de grand magasin, où M. Flameng marie comme il peut la muse de Clairin et de feu Bouguereau. Ma modestie ne va pas jusqu'à pré 105 Quint à M. Geny, sa toile, dépour vue d'action, montre deux anges à la Gustave Moreau, qui ne sont pas sans charme MM. Gagey et Roux ont peutêtre du talent. Tous deux ont choisi le sujet du Faune. Tous deux ont voulu plaire à M. Flameng, en faisant miroiter les chairs comme ces nacres sur lesquelles on voit écrit « Souvenir du Tréport; tous deux ont comblé leur cadre d'une gaîté facticé et maniérée, d'une grâce mutine » à la sous-Cabanel, de ces sourires qui valurent à M. Flameng tant et de si notoires succès. Tous deux ont fait un berger qui semble un massier d'atelier d'architecture. un noir de quat'zarts; tous deux auront des commandes pour des salles de mariage, en banlieue. En somme, c'est là peut-être leur ambition dernière, sans quoi, que feraientils chez M. Flameng ? ROBERT REY. tendre que tu parles des arts mieux que ÉCONOMIQUE moi. Donc, montons, et c'est toi qui L'ensevelissement a tenté la plupart. Ils ne sont pas bêtes, les concurrents, et l'un d'eux, M. Font, a fait un tableau fort avouable. Surtout il a su metire tous les personnges en action et même l'un des lions qui creuse effectivement la fosse du saint. Les anges sont adaptés à l'époque où l'on a coutume de placer la légende; sa lumière nocturne a du pathétique. Son voisin, M. Beaume, avait fait, l'an dernier, une toile mauvaise. Or, il accomplit, cette année, comme un tour vrages classiques français qui sont prê- l'arabesque des ailes est noble. Une tés à domicile, une salle de lecture de journaux, une salle de conférences où chaque samedi sont lus des extraits de ces chefs-d'œuvre. C'est une œuvre excellente de propagande française. Elle demande qu'on l'aide un peu en lui envoyant des jour naux et des livres a même en mauvais état mais capables d'augmenter utilement le fond encore modeste de ses bi bliothèques populaires. : Les amis d'Emile Zola Une nouvelle société d'amis a été fondée ces jours-ci et dans un but uniquement littéraire Les Amis d'Emile Zola, MM. Hennique, Louis Bertrand, Maeterlinck, d'Annunzio et la comtesse de Noailles ont envoyé leur adhésion. M. Anatole France a été nommé président M. Marcel Batilliat et Gustave Kahn, vice présidents. faute le lion ne fait rien; or, la don M. Martial a fait un môme drolet Pourquoi le Saint-Antoine de M. Perron ressemble-t-il tant à M. Doumer, est-ce une attention flatteuse ? On connaît la science décorative de Ducos de la Haille, qui sait unir les teintes de Maurice Denis aux frottis de M. Ernest Laurens. M. Dastrac a peint un Saint-Antoine mort, aux chairs inutilement granuleuses et éclairées comme par un feu de Bengale pour foire. L'inflation et les banques allemandes L'examen des bilans des banques allemandes laisse l'impression d'une prospérité accrue par la guerre. Jusqu'à quel point elle est factice, on peut le voir en examinant les conséquences de l'inflation sur la politique des banques allemandes, qui sont essentiellement des banques d'affaires. Le premier effet de l'inflation, c'est que le gage fondamental des créditeurs, constitué par le capital-actions et la réserve légale des banques, disparaît à peu près complètement. A la suite d'augmentations de capitaux devenues nécessaires à cause de l'inflation, le capital-actions de toutes les sociétés allemandes est passé de 17 milliards de marks in 1913 à 30 milliards fin 1920, et à 35 milliards à l'heure actuelle. Proportionnellement, l'augmentation est supérieure aux accroissements constatés dans les affaires industrielles. Mais, avec une circulation fiduciaire qui atteint 72 milliards de marks, les banques sont assaillies de dépôts: pour les huit principales banques allemandes, le total des dépôts atteignait, à la fin de 1920, 62 milliards. La seule « Deutsche Bank » a 4co millions de marks de capital-actions, 450 millions de réserve légale, et 21 milliards de dépôts. Tandis que l'accroissement de capital doublait la fortune de la banque, ses obligations décuplaient. Un second effet, plus dangereux, c'est que les banques trouvent des gains faciles et sûrs dans le placement en Bons du Trésor des dépôts de leurs créditeurs, ces bons rapportent seulement 4 1/2 0/0, l'intérêt versé aux déposants est à peine de 1 ou 1 1/2 0/0 ; les bénéfices de la Banque ne sont donc plus demandés à l'escompte du papier commercial, mais résultent automatiquement de la différence entre l'intérêt du débit et l'intérêt du crédit. De là une liaison pleine de périls entre le sort des banques et le sort des finances publiques. Leur risque est de sombrer en même temps que le crédit public, et d'entrainer tout le pays dans le naufrage. La facilité de leurs gains, et l'importance de leurs profits a pour contrepartie le danger de réduire presque les affaires au placement en valeurs d'Etat des fonds des particuliers. Ce danger n'empêche pas les bilans d'accuser une prospérité remarquable. Mais il est dangereux pour le crédit privé de multiplier les points de contact avec le crédit public, quand on peut douter de sa solidité, et c'est le cas pour l'Allemagne. La reconstitution de nos houillères Quelques chiffres répondront mieux que beaucoup de phrases aux attaques de la presse allemande de droite, qui nous accuse de « saigner le charbon allemand », et d'entretenir à dessein chez nous la plaie de la zone rouge. Sur 206 puits inondés, 140 furent dynamités, 100 millions de mètres cubes d'eau les remplissaient et 1.800 kilomè tres de galeries étaient à rétablir. En surface, 18.000 maisons ouvrières étaient en ruines, et 12.000 partiellement détruites. Voilà la tâche, voici le travail accompli en avril, les mines sinistrées du Nord ont produit 354.000 tonnes de houille, 62 o/o de la production de 1913, et celles du Pas-de-Calais, plus atteintes, 118.000 tonnes, soit 12 0/0 de la production d'avant-guerre. L'importance relative du rendement s'accroît si l'on songe que les charbonnages anglais, qui peuvent servir de type, donnent moins depuis que les salaires et le nombre des mineurs ont augmenté : la production par tête est en baisse dans le monde entier, et ce phénomène universel rend plus brillante la performance de nos reconstructeurs. Elle a été établie avec le minimum de moyens on évaluait en effet à cinq milliards de francs l'ensemble des dommages causés à nos mines du Nord et du Pas-de-Calais, et 1.200 millions seulement ont été jusqu'ici dépensés pour leur remise en état. A Lens, mines martyres, les travaux de déblaiement sont terminés dans les fosses et s'achèvent dans les usines; 13 puits dynamités ont été cimentés, et l'on escompte pour la fin de l'année une production mensuelle de 25.000 tonnes, qui atteindra probablement Icc.000 tonnes à la fin de 1922. Pour enrayer la crise du sucre à Cuba On ne saurait trop admirer l'ingéniosité que déploient les gouvernements pour éviter l'effondrement des prix, par une combinaison habile et parfois inopérante, du crédit public et du crédit privé. Les efforts du gouvernement anglais pour préserver de la chute brutale les stocks de laine de l'Afrique du Sud se sont poursuivis en sens divers. C'est au tour du gouvernement cubain, très éprouvé par la baisse des prix du sucre survenue en avril 1920, de mettre à l'étude un projet de valorisation du sucre. Le gouvernement émettrait pour 40 millions de dollars d'obligations portant intérêt à 6 olo et amortissables en 29 ans. Une taxe de 36 cents par sac de sucre servirait de garantie aux obligations. Celles-ci seraient remises aux producteurs par l'Etat, qui se rendrait ainsi acquéreur de, 5 millions de sacs à 8 dollars pièce pour les retirer du marché, et décongestionner la place. Toutefois, l'Etat pourrait les céder avec des crédits à long terme aux nations à change déprécié. Cette ingénieuse combinaison se borne à faire la part du feu. La Banque Nationale de Cuba, vieille de 60 ans, avait en effet suspendu ses opérations le 9 avril dernier. Elle sera sans doute transformée en un syndicat international de banquiers américains, espagnols et anglais, avec un capital augmenté de 40 millions de dollars. On a pu voir que l'Etat tente, de son côté le repêchage des planteurs. C'est un exemple d'initiative gouvernementale trop rare pour qu'on ne prenne pas plaisir à le mentionner. ROBERT FABRE. Films brésiliens, par Louis PIERARD. En septembre et octobre 1920, les souverains belges firent un voyage au Brésil. M. Louis Piérard, notre collaborateur qui les accompagnait, réunit aujourd'hui un choix des articles qu'il écrivit. On y trouvera, notées avec beaucoup de vie, des impressions excellentes. Le Miracle de la Race, par MariusAry LEBLOND. Il consiste, ce miracle dans la permanence du génie de la race, triomphant, pour civiliser, en de lointaines colonies, presque de la séduction redoutable des pays chauds. MM. M.-A. Leblond, en ces pages qui suscitent la nostalgie des voyages, font vivre sous nos yeux, qui, soudain, ne peuvent s'en détacher, Saint-Pierre et l'Ile de la Réunion. Et leur roman, développant l'histoire d'un enfant qui sait devenir un homme forme, dans sa discrétion, une véritable épopée lyrique et morale. variétés. Et il fait un travail indispensable à connaître pour tout homme qui se soucie de l'homme et de sa pensée.. Histoire de France, sous la direction d'Ernest LAVISSE: La Révolution de 1848; le Second Empire, par Charles SEIGNOBOS. M. Seignobos est l'auteur d'une Histoire politique de l'Europe contemporaine qui est l'un des meilleurs manuels historiques qui soient. Dans son nouvel ouvrage également, M. Seignobos s'efforce autant qu'il peut de toute appréciation person nelle et s'efforce de laisser les faits parler. Mais il les choisit, et ce choix seul montrerait que l'histoire n'aura jamais l'impartialité d'une science. D'ail ci, à propos du coup d'Etat : « Bientôt leurs, de petites phrases comme celles arrivent les soldats. L'Assemblée essaie pendant plusieurs heures d'opposer la légalité à la discipline militaire, sont plus actives que de l'éloquence. (Est-ce qu'au reste la discipline militaire n'est pas légale ?). Ainsi M. Seignobos insi nue ses opinions, qui sont tranchées. A remarquer que cette « Histoire du Se cond Empire » ne comprend que celle de l'Empire autoritaire et s'arrête à l'at tentat d'Orsini. Et cela aussi est signi ficatif. Dans un article charmant de la Renaissance, M. André THÉRIVE démontre que l'ennui ne saurait être un critérium suffisant de la valeur des livres. Certes. Amusant n'est qu'un des élé ments de la beauté, et dont souvent elle se passe. Anatole FRANCE publie dans la Revue de Paris des 1er et 15 juillet, une nouvelle série de ses souvenirs ; ils sont délicieux, naturellement. La Revue de l'Art ancien et modern consacre son numéro à Watteau, dont le centenaire sera prochainement célé bré. On y trouvera, outre des illustra tions excelientes, un sonnet de M. Henti de REGNIER et des études de MM. de PONCHEVILLE, Edmond PILON, Raymond BOUYER, Camille MAUCLAIR, Pierre CHAMPION, Emile DACIER, etc. Dans la Revue de France, une lettre inédite de GAMBETTA, un poème de M. Paul VALERY, et des Scènes de la chanson de Roland, transcrites par M. Joseph BÉDIER. Foreing Office répond qu'il accepte cette suggestion, mais à la condition qu'une décision soit prise ayant deux semaines. La France à son tour répond qu'il faut, auparavant, renforcer la situation militaire dans le territoire contesté, l'envoi de troupes est nécessaire. La France envoie donc une nouvelle division. En même temps l'ambassadeur de France à Berlin remet une note au docteur Rosen pour obtenir, particulièrement, l'éloignement effectif des troupes de l'Orgesch. Mort, à Paris, du général de Maud'huy. - A Leipzig, les accusés sont condamnés à quatre ans de prison. Aucune nouvelle du front gréco-turc. La LE 17 JUILLET (dimanche). conférence franco-suisse au sujet des « zones franches » reprend ses travaux, à Berne. Cérémonies à Reims à l'occasion du retour de la statue de Jeanne d'Arc du parvis à la Cathédrale. Sports La Traversée de Paris à la nage, a lieu devant une affluence énorme, et met en ligne 31 concurrents. L'italien Sachner arrive premier (7 kilomètres en 2 heures 4 minutes 5 secondes). A Colombes, le Finlandais Nurmi gagne le Prix Roosevelt (course à pied) et bat tous les records (4.827 mètres en 14 minutes 31 secondes). LE 18 JUILLET. A la suite de la note française, à laquelle le gouvernement allemand ne répondra que dans quelques jours, les organisations militaires s'agitent dans la Haute-Silésie. Les patriotes » allemands font appel à M. Lloyd George; toute la presse allemande combat violemment la Fran D. ce. M. Korfanty est arrivé à Paris; d'une longue interview qu'il a eue avec les membres de la presse il résulte qu'il y a urgence à hâter la solution du problème conformément aux résultats du plébiscite ». A Londres, le premier anglais et M. de Valéra continuent leurs entretiens, toujours dans le plus grand mystère. Pluies et orages. LE 19 JUILLET. D'après les renseignements parvenus de Haute-Silésie, il semble que l'Orgesch prépare un nouveau coup de force. Des bandes armées allemandes sont massées aux frontières, prêtes à envahir le territoire. L'ambassadeur d'Italie à Berlin a fait, à son tour, une demande auprès du docteur Rosen, l'invitant à empêcher tout acte de violence de ce genre. Sur le front gréco-turc, les hostilités ont commencé. Une grande bataille, dont l'issue est incertaine, se livre sur la ligne Yeni-Cheir Nazil-Pacha. LE 20 JUILLET. La réponse de M. Lloyd George aux suggestions de M. Briand est arrivée au quai d'Orsay. Le Premier Anglais propose que le Conseil Suprême se réunisse à Boulogne entre le 27 et le 30 juillet. MM. Curzon et Balfour représenteront l'Angleterre pour la discussion du partage de la Haute-Silésie. En Russie la famine continue ses ravages notamment dans la région du Volga où les habitants meurent de faim. Les épidémies les plus dangereuses se déclarent. Le comité exécutif des membres de l'Assemblée constituante de Russie adresse à Paris un appel en faveur des populations éprouvées. Principales fluctuations du 12 au 20 juillet 1921 Informations Financières Chemins de fer Pour le premier semestre de 1921 les recettes des Chemins 'de fer de l'Est ont atteint 456.567.000 francs (contre 373 millions 832.000); celles de la Compagnie d'Orléans se sont élevées à 419.676.000 francs (contre 376.667.000); celles de la Compagnie du Midi à 186.073.149 francs (contre 165.756.206). Chemins de fer de Beira Alta Le Gouvernement portugais s'apprêterait à racheter les chemins de fer de Beira-Alta et du Nord et les ferait exploiter avec ceux de l'Etat. Le projet serait à l'étude à Londres, à Paris et en Amérique, mais il ne sera pas réalisé avant que la stabilité du gouvernement portugais semble assurée. Crédit Foncier Colonial On dément le bruit suivant lequel la Société des Sucreries Coloniales, filiale du Crédit Foncier Colonial, songerait à porter très prochainement son capital de 20 à 50 millions de francs. Bourse de Londres On fait circuler au Stock-Exchange, pour la signature, une pétition au comité, demandant l'abrogation des restrictions imposées par le Trésor, entre autres, celle interdisant les transactions en liquidation de quinzaine. Les derniers jours de l'Emprunt Municipal L'émission des nouvelles obligations 1921 de la Ville de Paris sera très prochainement close. Il ne reste donc plus à l'épargne que quelques jours pour faire un placement de toute sécurité, en souscrivant de suite à ces obligations si intéressantes. Rappelons que l'intérêt de 5,75 o/o par an attribué aux obligations 1921 est exonéré d'impôts présents et futurs et que tous les titres participent aux tirages annuels comportant 5.625.000 francs de lots dont 2 d'un million, 6 de 150.000 fr., 8 de 100.000 francs, etc. Les porteurs d'obligations 1919 bénéficient d'une remise de 20 francs par titre ils n'ont qu'à verser une somme totale de 466 fr. 21 pour obtenir une obligation privilégiée de 500 fr. Ils peuvent, en outre, se libérer par versements échelonnés jusqu'au 31 juillet 1923; il leur suffit, dans ce cas, de s'acquitter de suite du premier terme de 80 francs. Sous déduction des intérêts à 5,75 o/o sur le montant des termes versés, ils n'auront à payer, pendant deux ans, qu'une somme globale de 450 fr. 80 par titre 'de 500 francs, ce qui revient à dire que, à partir de 1923, ils toucheront en réalité des intérêts nets de près de 6,38 0/0 auxquels s'ajoute la chance de gagner des lots importants. Hâtez-vous de souscrire aux obligations 1921 de la Ville de Paris. L'Emprunt de Verdun La gloire de Verdun rayonnant sur le monde entier attire chaque jour vers la ville sacrée des milliers de pèlerins désireux de voir de leurs yeux le coin de terre où s'est joué le sort de l'humanité. Mais aujourd'hui, il est nécessaire de hâter l'œuvre de résurrection. Verdun, qui n'a que trop attendu la réparation de son désastre, émet un emprunt en obligations de 500 francs 6 0/0, nettes d'impôts, offertes au public à 475 francs. A la garantie de l'Etat français, la ville ajoute sa propre signature et la piété fervente des pèlerins du monde entier vient renforcer encore la valeur d'un tel engagement. L'intérêt de chacun est donc de souscrire. Les souscriptions sont reçues aux guichets des établisse ments suivants : Banque Privée, Banque Varin-Bernier et Cie, Banque d'Alsace et de Lorraine, Banque Renauld, Banque du Rhin, Société Nancéienne, Crédit de l'Ouest, Morgan Harjes et Cie, Guaranty Trust Co of New-York, London County Westminster et Parr's Foreign Bank Ltd, Royal Bank of Canada. Emprunt de la Ville de Reims Reims occupait avant la guerre une des premières places parmi les grandes cités françaises. Elle était non seulement une ville d'art fréquentée chaque année par de nombreux visiteurs attirés par les souvenirs historiques et désireux d'admire! ses monuments célèbres, mais aussi une ville industrielle et commerçante en plein développement et en pleine prospérité dont la population ne cessait de s'accroître. Mais la guerre est venue et on sait les terribles épreuves qu'elle a dû supporter pendant près de quatre années sur ses 14.000 maisons, presque aucune n'est restée intacte ; ses usines et ses monuments, tout ce qui faisait sa richesse et sa gloire a été réduit en cendres ou gravement endommagé. L'œuvre de reconstruction, nécessaire pour rendre à la grande cité sa vitalité et son activité d'autrefois, se poursuit depuis deux ans. Pour la mener à bien, la vaillante population rémoise, si éprouvée, a besoin du concours de tous ceux qui ont eu le bonheur de voir leurs biens préservés de la tourmente qui a dévasté notre pays. La Ville de Reims offre à l'épargne un Emprunt de 120 millions de francs, divisé en 240.000 obligations 6 0/0 de 500 fr., nettes d'impôts présents et futurs. Chacune d'elles rapporte un intérêt annuel de 30 francs net, payable par semestre, les 1er janvier et rer juillet de chaque année, le premier coupon étant à l'échéance du 1er janvier 1922. Cet Emprunt, gagé par trente annuités de l'Etat français, est remboursable au pair en trente ans, par tirages au sort annuels, dont le premier aura lieu en avril 1922. Le prix d'émission est fixé à 475 francs par obligation, ce qui fait ressortir le revenu net à 6,31 0/0 environ. Qui pourrait, dans ces conditions, hésiter à concourir à une belle œuvre de solidarité nationale, à l'achèvement de laquelle la prospérité générale du pays est directement intéressée ? Le bilan sucrier de la France Depuis quelques jours, le prix du sucre est en sensible reprise, après être passé par son prix le plus bas. Ces fluctuations auraient lieu d'étonner le public, s'il n'était averti du peu de stabilité du marché de la précieuse denrée. C'est que nous sommes tributaires de l'étranger et, par suite, des oscillations du change, car l'écart s'est accru entre la production et la consommation. Notre consommation était, avant la guerre, de 700.000 tonnes. On l'évalue actuellement à 850.000 tonnes. Notre production, qui approchait de 1 million de tonnes, a été réduite à 100.000 tonnes pour la campagne qui a suivi l'armistice; on envisage le chiffre de 280.000 tonnes pour la campagne actuelle. A cette situation il est deux remèdes : FOXTROT LA assemblée générale ordinaire des actionres, qui avait été convoquée pour le 28 n dernier n'ayant pas réuni le quorum gé par la loi, MM. les actionnaires sont voqués en deuxième assemblée générale linaire pour le vendredi, 29 juillet, à h. 30 salle de la Société des Agriculteurs France, 8, rue d'Athènes, avec le même re du jour. IM. les actionnaires sont en outre convos aux mêmes jour, heure et lieu. • En assemblée générale ordinaire. Ordre du jour de l'assemblée : 'roposition d'autoriser le conseil d'admitration à émettre, en une ou plusieurs 5, des obligations jusqu'à concurrence de millions de francs. En assemblée générale extraordinaire. dre du jour de l'assemblée : position de modification de l'article 2 Statuts (objet social). Assemblée générale extraordinaire. modification proposée à l'article 5 ren- rs d'actions ordinaires. rdre du jour de l'assemblée : REVUE DE LA SEMAINE ILLUSTRÉE LA REVUE DE LA SEMAINE ILLUSTRÉE, qui est la moins chère des grandes revues françaises, s'est assurée le droit exclusif de publier les Conférences de la Société des Conférences et par là les plus illustres collaborations, notamment celle de M. le président Raymond Poincaré. Elle offre en outre dans chacun de ses numéros un ou deux romans, des travaux économiques, historiques et critiques signés des noms les plus qualifiés, des illus trations d'actualité et le résumé de la "Vie de la Semaine”. LA REVUE DE LA SEMAINE ILLUSTRÉE, peut être lue par tous avec plaisir et profit. CONDITIONS D'ABONNEMENT roposition de ratification des modifica- seignement doit entre tous préoccuper Pensez-vous que le problème de l'en is apportées aux articles 5 et 41 (30 ali des statuts, modifications comprenant une démocratie ? autorisation donnée au conseil d'augmenle capital jusqu'à concurrence de 250 mil ns de francs. En assemblée générale spéciale des porars d'actions de priorité. Ordre du jour de l'assemblée : Proposition de ratification des modifica ons apportées aux articles 5 et 41 (3o alinéa) statuts, modifications TROIS MOIS 14 fr. 18 fr. PARIS (8°) L'HUMANITÉ EN FOLIE LA GROSCLAUDE MACHINE RONDE 1 volume. LA BOULE LA RENAISSANCE DU LIVRE LU PAR UN MONDE FOU CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS Alors lisez la SOLIDARITE (men- la Bourboule à 7 h. 19 et au Mont-Dore a suelle) et adhérez aux COMPAGNONS DE L'UNIVERSITE Pour tous renseignements s'adresser Départ du Mont-Dore à 20 h. 35 et de la Bourboule à 20 h. 59. Arrivée à Paris à 6 h. 22. de ou pour Correspondance à Montluçon Néris-les-Bains; au Mont-Dore (Service automobile) de ou pour Saint-Nectaire. Nouveau train express de matinée de Saint torisation donnée au conseil d'augmenter au secrétaire général Lionel Bataillon Nazaire et Nantes sur Paris. comprenant une franes Jusqu'à concurrence d'augmenters, Rond-Point Bugeaud (16o). Les dépôts d'actions et de pouvoirs effeces en vue de la première assemblée généWe ordinaire annuelle sont valables pour la Wonde. ants. Les dépôts d'actions sont également valas pour les assemblées suivantes mais de reaux pouvoirs seront adressés aux dées nouveaux dépôts d'actions seront aces jusqu'à la veille des assemblées. es jetons de présence seront alloués pour cune de ces assemblées. Le Gérant: A. BRUGNE. primerie G. CADET, 7, rue Cadet, Paris Saint-Nazaire départ à 4 h. 42 (lundis et lendemains de fêtes en été), Nantes, départ Paris à 6 h. 02. Angers départ à 7 h. 20. arrivée à 12 h. 42. Prolongement de Quimper à Brest et viceversa des trains express 101 (Paris départ 7 h. 51) et 102 (Paris arrivée 19 h. 58). Train 101, Quimper départ à 20 h. 45. Landerneau arrivée à 22 h. 29. vée à 22 h. 54. Brest arri Lan Train 102, Brest départ à 5 heures. derneau départ à 5 h. 22. Quimper arrivée à 7 h, 05. Nouveau train express tre Nantes et Quimper ; Nantes départ à 7 h., 11 h. 57. (toutes classes) en Quimper arrivée à Quimper départ à 15 n. 10, Nantes arrivée à 21 h. 50, avec arrêts aux principales gares du parcours et correspondances avec les embranchements de Quiberon, Pontivy, Concarneau, Pont-L'Abbé et Douarnenez. |