Romans: Contes et voyagesF. Sartorius, 1851 - 350 páginas |
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Pasajes populares
Página 240 - Il faut écrire à la moderne; Démosthène et Virgile n'ont point écrit en notre temps, et nous ne saurions écrire en leur siècle; leurs livres, quand ils les firent, étaient nouveaux, et nous en faisons tous les jours de vieux.
Página 235 - ... et qui cause aussi dans le genre humain de si effroyables désordres? Malheur à la terre, malheur à la terre, encore un coup, malheur à la terre, d'où sort continuellement une si épaisse fumée, des vapeurs si noires qui s'élèvent de ces passions ténébreuses, et qui nous cachent le ciel et la lumière, d'où partent aussi des éclairs et des foudres de la justice divine contre la corruption du genre humain.
Página 79 - Ah ! maintenant plus d'une Attend, au clair de lune, Quelque jeune muguet, L'oreille au guet. Pour le bal qu'on prépare Plus d'une qui se pare Met devant son miroir Le masque noir. Sur sa couche...
Página 71 - Dès qu'une fille, entre nobles, est promise, elle met un masque et personne ne la voit plus que son futur, ou ceux à qui il le permet, ce qui est fort rare. En se mariant, elle devient un meuble de communauté pour toute la famille, chose assez bien imaginée, puisque cela supprime l'embarras de la précaution et que l'on est sûr d'avoir des héritiers du sang.
Página 197 - La solitude Dans ce val solitaire et sombre, Le cerf, qui brame au bruit de l'eau, Penchant ses yeux dans un ruisseau, S'amuse à regarder son ombre. De cette source une Naïade Tous les soirs ouvre le portaI De sa demeure de cristal, Et nous chante une sérénade.
Página 114 - Celui qui lance le tonnerre, Qui gouverne les éléments, Et meut avec des tremblements La grande masse de la terre ; Dieu, qui vous mit le sceptre en main, Qui vous le peut ôter demain ; Lui qui vous prête sa...
Página 78 - Pour tout régal, sur les trois heures, c'est-à-dire à onze heures du soir de France, vingt valets apportent, dans un plat d'argent démesuré, une grosse citrouille coupée en quartiers, qualifiée du nom de melon d'eau, mets détestable s'il en fut jamais.
Página 199 - Approche, approche, ma Dryade ! Ici murmureront les eaux; Ici les amoureux oiseaux Chanteront une sérénade. Prête-moi ton sein pour y boire Des odeurs qui m'embaumeront; Ainsi mes sens se pâmeront Dans les lacs de tes bras d'ivoire. Je baignerai mes mains folâtres Dans les ondes de tes cheveux, Et ta beauté prendra les vœux De tes œillades idolâtres.
Página 199 - Vois comme ils ont changé de note. Approche, approche, ma Dryade, Ici murmureront les eaux, Ici les amoureux oiseaux Chanteront une sérénade. Prête-moi ton sein pour y boire Des odeurs qui m'embaumeront : Ainsi mes sens se pâmeront Dans les lacs de tes bras d'ivoire.
Página 70 - Nous ne songeons jamais à déjeuner, Sainte-Palaye et moi, sans nous être au préalable mis quatre tableaux du Titien et deux plafonds de Paul Véronèse sur la conscience. Pour ceux du Tintoret, il ne faut pas songer à les épuiser ; il fallait que cet homme-là eût una furia da diavolo. Je me suis borné à examiner mille ou douze cents des principaux.