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248 PETERS (Victor), manufacturier, maire de Nomexy
(Vosges), avenue de Provence, Epinal.
249 PEYCELON (James), administrateur délégué des
Etablissements de Saint-Galmier.

250 PÉZIEUX, industriel, gérant des Etablissements
Nozal, 9, quai de Passy, Paris.

251 DAL-PIAZ (John), directeur de la Compagnie géné-
rale Transatlantique, 6, rue Aubert, Paris (IX).
252 PIMARE (Auguste), négociant-droguiste, 14, rue des
Halles-Centrales, Le Havre.

253 DE LA PINTIÈRE, propriétaire agriculteur, à Vou
vant (Vendée).

254 PLOT, ancien député, 78, rue de Rivoli, Paris (IX).
255 PFISTER (Guy), 23, rue Saint-Michel, Le Havre.
256 PICHARD, 27, rue du Docteur-Blanche, Paris.
257 POIRET (Fernand-Joseph). négociant à Avallon.
258 POUSSINEAU (André), intéressé aux « Trois-Quar-
« Trois-Quar-
tiers », 34, rue de l'Arcade, Paris.
259 POUSSINEAU (Emile), ancien négociant, 18, boule-
vard Malesherbes, Paris.

260 DE POLIGNAC, capitaine, E. M. 40, C. A. S. P. 125.
261 PROFFIT (Eugène), propriétaire agricole, 10, rue
Puvis-de-Chavannes, Paris.

262 PRADEL, administrateur des Etablissements Ber
gougnan, 36, rue Saint-Maurice, Lyon.

263 DE PRÉVAL (Marc), représenté par Mme de Préval,
villa Girard, Plombières (Vosges), S-1' de chas-
seurs à pied, mort au champ d'honneur.
264 PROBUS, 7, rue Pasquier, Paris (VIII).
265 QUELLENNEC, ingénieur-conseil au Canal de Suez,
11, rue de Bellechasse, Paris (VII).
266 RAFFENNE, capitaine au 74° d'infanterie, Secteur
postal 93, mort au champ d'honneur.

267 RAOUL DUVAL (Edgar), sous-lieutenant, Le Havre.
268 RAVERAT (Georges), 1, rue Georges-Berger, Paris.
269 RAYNAUD, armateur, 9, quai d'Alger, Cette.
270 RAVIER (E.), industriel, 60, avenue de La Bour-
donnais, Paris.

271 REY (Augustin), 2, rue Edouard-VII, Paris.
272 ROUX (Paul), administrateur-délégué de la Su-
crerie de Lizy-sur-Ourcq (Seine-et-Marne).
273 REINACH (Salomon), à l'Institut, 14, avenue Victor-
Hugo, à Boulogne-sur-Seine.

274 REY (Alexis), ingénieur des Mines, 10, rue de la
Pompe, Paris.

275 RÉTIF-ROCHE, industriel à Avallon (Yonne).
276 RICHEMONT (Pierre), ingénieur, 49, quai Ampère,
Paris (XVII).

277 DE RICHEMONT, ingénieur E. C. P., 5, rue Henri-
Monier, Paris.

278 RICOME (Jules), courtier en vins, à Alger.
279 RICHELOT (D" L. Gustave), 3, rue Rabelais, Paris.
280 ROBERT (Charles), chef de l'exploitation de la So-
ciété Maritime Nationale, 5, rue Boudreau.
281 ROBERT (Eugène), villa des Pins, à Laneuville-les-
Raon (Vosges).

282 ROGER (Louis), 27, avenue de la Gare, à Quimper.
283 RONDET-SAINT (Maurice), publiciste, 9, rue de
Prony, Paris (XVII).

284 Roux (Charles), fondateur-directeur du journal
Intérêts Economiques du Sud-Est, à Lyon.
285 ROGET (Olive), propriétaire à Bages (Pyrénées-
Orientales).

286 Mme Roy, directrice du Lycée de Jeunes Filles,
13, rue de Russie, à Tunis.

287 ROUZAUD, négociant, II, boulevard de la Made-
leine, Paris.

288 ROLLET (Charles), Mission française, Barsur-Aube.
289 SAILLARD, ingénieur, 85, rue Michel-Ange, Paris
290 SALLANDROUSE (Paul), manufacturier à Aubusson.

291 SALLANDROUSE (Charles),manufacturier à Aubusson.
292 SALMON, pharmacien, 64, rue d'Ajot, Melun.
293 SALMON, (Georges) industriel, 96, rue Amelot, Paris
294 SEGUIN (Gaston), adm. dél., Société commerciale
Ouest-Africain, 69, rue de Miromesnil, Paris.
295 DE SEYNES-LARLENQUE, secrétaire honoraire d'am
bassade, 43, rue Boissière, Paris.

296 SILLIARD (Jean), ingénieur, 260, rue Saint-Jacques
297 SOHIER (Edmond), industriel, 121, rue La Fayette
298 SOULAS, 113, boulevard Exelmans, Paris (XVI).
299 SALLES (Adolphe), ingénieur, 1, rue Rabelais.
300 SEURE (Georges), agrégé de l'Université, 16, avenue
Elysée-Reclus, Paris.

301 Société des Anciens Etablissements CHAVANNES
BRUN frères, à Saint-Chamond.
302 DE TARDE (Alfred), 5, rue Guy-de-Maupassant.
303 TEMBOURY, négociant en bois, Casteljaloux (Lo
et-Garonne.)

304 TESSANDIER, 2, place Frédéric-Sauvage, Sainte
Adresse.

305 TESSIER DU CROS (Ernest), ingénieur E. P., 18, ru
Boissière, Paris (XVI)

306 THIEULLENT (Emile), négociant. 22, rue J-B
Eyriès, Le Havre.

307 THIEULLENT (Henri), négociant, 47, rue d'Orléans
Le Havre.

308 THIERCELIN (Lucien), négociant. Pithiviers (Loire
309 THOMAS (Paul), 3, rue Casimir-Delavigne, Paris
310 TIXIER (Georges), capitaine de l'E. M.
311 TRELAT (Marcel), 98, boulevard Malesherbes, Par
312 TRUCK (Georges-Paul), capitaine au long cour
128, rue J.-B. Eyriès, Le Havre

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313

TOURNIER (Henry), industriel et propriétaire, Ma
zamet et Casablanca.

314 TUFFIER, professeur de l'Académie de Médecine
42, avenue Gabriel, Paris.

315 TURCAT, constructur d'automobiles, 17, boulevar
Michelet, Marseille.

316 THENARD (Baron), gérant des établissements Mari
noni, 96, rue d'Assas.

317 TOM (Zet), 13, rue de l'Arsenal, à Toulon.
318 TURQUOIS, rentier, 104, boulevard Haussmann.
319 ULMANN (Henry), 144° infanterie, S. P. 153.
320 DE VALLAT, ancien maire du 6e arrondissement,
rue Madame, Paris.
321 VAUCANSON (Jean)..
322 Mme VAUCANSON (Jean.)

323 VÉE (Victor), ingénieur civil des Mines, 6, rue
Londres, Paris (IX).

324 VEZIA (François), négociant, Bordeaux
325 VIGREUX (Charles), Dr de la Société des Papete
ries de La Haye-Descartes (Indre-et-Loire).
326 VILLIERS (Henri), industriel, 4, quai de la Pêcher
Lyon.

327 VINCENT (André), ingénieur, 68, boulevard d
Courcelles, Paris.

328 VINCENT, 4, square du Roule, Paris.

329 VIOLLET (Edouard), avocat au Conseil d'Etat, 104
rue du Bac, Paris (VII).

330 VIOLLET (Jean) (Abbé), 92, rue du Moulin-Vert

Paris.

331 VOISIN (Urbain), viticulteur et négociant 53, qua
du Bou, Cette.

332 VÉE (Victor), ingénieur civil des Mines, 6, rue
de
Londres, Paris (IX).

333 WASSEUR-ZORES ILucien). brasseur à Fampou
(Pas-de-Calais), 10, av. Charles-Floquet, Paris
335 WEITZ, constructeur, chemin de Culattes, Lyon.
336 WIRIATH (Paul), Dr de l'Ecole du Commerce et
Industrie, 79, avenue de la République, Paris.
337 WITZIG, capitaine 1 artillerie à pied, Jarville.

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Autour de la question russe

Un de nos compatriotes fixé depuis longtemps en ussie et qui vient de rentrer en France nous commuque sur la situation actuelle là-bas et les espoirs qui nt permis aux alliés, l'article suivant que nous somes heureux de publier à titre documentaire. Les idées 'il y expose sont d'un vif intérêt pour tous ceux qui fforcent à discerner la meilleure ligne de conduite à ivre, pour les alliés, dans cette grave question russe. Le colosse russe s'est effondré lamentablement. Dans cent ans, l'Europe sera républicaine ou cosale» prophétisait Napoléon. Elle ne sera pas cosaque! e fait, le colosse était-il si fort? Cet immense édifice tenait que par une structure savante établie par le ouvoir absolu, et une élite intelligente qui ne connaisit pas elle-même sa faiblesse, faisait prendre au séeux un peuple qui n'était qu'une foule d'esclaves, une tion qui n'était qu'une bureaucratie.

russe

La foule d'esclaves s'est ruée sur le pouvoir absolu sur l'intelligence et il ne reste plus, dans ce grand ys, que le chaos, l'anarchie, au service de la trahison de la démagogie. Aucune force d'essence existe plus qui soit capable de vaincre cette décompoion organique. Kalédine, Alexeieff, Doutoff, Seme ff, sont autant de preuves de l'incapacité des classes telligentes à réagir contre la course au néant menée ar les deux dictateurs noirs Lénine et Trotzki. Les efs bolcheviks eux-mêmes qui paraissaient capables prendre des décisions et de faire œuvre de volonté, peuvent exercer ces qualités que dans un sens unie: celui de l'augmentation du gâchis, l'exaspération la lutte des classes.

Les dernières nouvelles reçues de Russie semblent ailleurs confirmer ceci et les bolcheviks des villes villes raissent prêts à engager la lutte avec les bolcheviks es campagnes. Les victimes de ce nouveau mouvement Tont probablement innombrables mais, fait plus grave

pour l'avenir de la Russie, le reste de l'outillage industriel et agricole, épargné par quinze mois de révolution, y sera probablement détruit. Attendre donc des bolcheviks autre chose que le parachèvement de leur œuvre néfaste constituerait une grosse erreur.

D'ailleurs est-il besoin d'additionner les espoirs tous déçus auxquels les alliés se sont livrés aveuglément depuis que les pseudo-marxistes sont au pouvoir?

Les mois se sont succédés en marquant une avance journalière de l'empreinte allemande en Russie et une. multitude de faits bien connus tend à prouver que le bolchevisme, venu d'ailleurs en wagons spéciaux d'Allemagne, est un simple outil dans la main de Guillaume. Il lui sert non seulement à faire ce qu'il veut en Russie, mais aussi à jeter de la poudre aux yeux des alliés et à les inquiéter violemment, car il est pour eux une cause de discorde et une source de dangereuses divergences de jugement.

Les soi-disant intérêts de la révolution sociale ne sont qu'un prétexte et un masque. Le but visé se dégage clairement préparer la Russie pour son accaparement définitif par les Allemands. Il est presque inévitable que ce but soit atteint, relativement vite, au moins pour une partie de la Russie, car les Allemands ayant déjà l'avantage de leur connaissance de ce pays y exercent en outre, dans les conditions actuelles, une influence pratiquement exclusive. Partout où l'Allemand a ramené le gendarme, champion de l'ordre, les éléments bourgeois russes, les seuls chez qui nous puissions avoir des amis, sont contraints de se livrer à un double jeu : d'un côté, ils doivent prétendre rester fidèles à l'alliance, pour avoir l'air de sauvegarder ce qui subsiste encore de l'honneur russe et, d'un autre, ils tournent leurs yeux vers l'Allemagne, espérant qu'elle mettra de l'ordre dans les affaires de leur pays et protégera la propriété.

L'Allemagne, qui a étudié et connaît à fond la question slave, se joue de l'ignorance des alliés.

Les terres réunies sous le spectre des tsars

constituent, au point de vue immédiat, une arme terrible dans les mains de l'Allemagne par le nombre d'hommes qu'elles peuvent lui fournir et par leurs ressources alimentaires encore disponibles.

Au point de vue « futur », elles constituent, sans aucun doute, le centre de gravité économique du vieux monde. Les alliés y ont déjà englouti des vingtaines de milliards pour les développer et, au moment le plus critique, ils paraisent s'effacer et abandonner à la fatalité et aux Allemands le droit de disposer d'elles.

N'oublions pas que, par son caractère, l'Allemand a toujours su mieux travailler que les représentants des autres nations en Russie; il sait accaparer la confiance du Russe, car il est souple dans la discussion et, magnifique buveur avant qu'elle ne commence, il sait amener le Russe à point » et lui fait alors signer ce qu'il

veut.

N'oublions pas que plus d'un million et demi de prisonniers allemands et autrichiens ont fait connaître partout, dans toute la Russie, ce que c'était les emque pires du Centre. Sans le vouloir même, ils ont fait acte de propagande et ont créé une multitude de points de contact avec les peuplades slaves. Or, l'énorme majorité des Russes ne sait même pas où situer, dans le monde, la France, l'Angleterre, les Etats-Unis, et ne s'en soucie nullement.

N'oublions pas que la campagne bolchevik a nettement rejeté sur les alliés, et particulièrement la France et l'Angleterre, la responsabilité de la continuation de la guerre. Dans les campagnes, les soldats paysans revenus du front, l'esprit empoisonné, accusaient nettement ces deux pays de ne pas vouloir accepter la fameuse formule: «Paix sans annexions ni contribu

tions >>.

Devant un tel état de choses, que devons-nous faire? Dans notre esprit, deux solutions se présentent : 1° L'exercice de la force par une action immédiate en Extrême-Orient.

2o Une action diplomatique et politique éclairée, dégagée de toute idée préconçue et voyant un avenir de réalités.

X

Pour ceux qui placent avant tous considérants la « nécessité de guerre de l'instant présent », il est clair qu'une intervention, armée des alliés en Sibérie présenterait le grand avantage de reformer un front oriental menaçant pour les empires centraux.

Cette action, bien entendu, devra être principalement exécutée par les Japonais.

Pays de déportés politiques, puis de colons volontaires, la Sibérie présente une population bien différente de celle de la Russie d'Europe. Ses origines difficiles lui ont donné des habitudes d'énergie, de raisonnement et de décision qui manquent totalement aux Grands-Russiens de terroir. Il est même à prévoir que la Sibérie a pris suffisamment conscience d'elle-même pour revendiquer bientôt un gouvrnement autonome; la faible densité de sa population et le manque de moyens de communication retardent l'organisation de ce mouvement de revendication; mais il faudrait certainement peu de chose pour qu'il se déclenchât.

Le principal obstacle en Sibérie serait sans doute constitué par les prisonniers austro-allemands, probablement organisés déjà en éclaireurs de la domination germanique, mais c'est précisément leur présence qui rend une intervention rapide plus nécessaire. D'autre part, un grand nombre de ces prisonniers doivent être d'origine slave ou tchèque et devraient fournir aux alliés un élément facile à organiser contre leurs anciens

maîtres.

L'objection de la distance et de la difficulté des

transports par le seul Transsibérien est évidemmen grave, mais il ne faut pas cependant oublier que l Russie, dans les mêmes conditions, a mené une guerr contre les Japonais avec une armée qui a attein 1.000.000 d'hommes et qui demandait un matériel con sidérable.

Or, il s'agit maintenant d'une opération beaucoup plus modeste pour laquelle les ressources mêmes d pays constitueraient un facteur très important, L'assa nissement de la Sibérie jusqu'au Baikal pourrait êt presque instantané; le deuxième pas, jusqu'à l'Oura paraît devoir être aussi assez rapide. Qui sait quell serait l'influence sur la Russie d'Europe d'une tell action? En tout cas, un résultat serait certainemen atteint par cette manière de faire celui de priver régions bolcheviks du blé qu'elle comptent obtenir de Sibérie. Le coup serait probablement très dur pour l leaders bolcheviks et pour l'Allemagne qui se cach derrière eux. Les greniers sibériens une fois ferm à la Russie d'Europe, seuls les détenteurs de grains l'Ukraine, du Don, du Sud et du Sud-Est devront pondre à la demande de toute la Russie et puissances centrales, ce qui ne sera certes pas pour diminuer les difficultés que ces dernières renco trent dans l'obtention des céréales.

Enfin, l'action militaire en question, après avo refoulé le bolchevisme à l'Oural, ne manquera pas faciliter l'organisation de tous les éléments antibold viks qu'ils soient purement sibériens ou russes, ou men polonais. Se sentant bien soutenus, ils ne craindro pas alors de sortir de leur inactivité présente, et fournir rapidement un appoint considérable dans réorganisation, d'abord de la vie normale en Orien puis de la résistance à la poussée germanique.

Mais toute cette manière de procéder est dominée pa une énigme troublante. Pourquoi les Japonais conse tiraient-ils à jouer le rôle en question, et quelle rét bution exigeraient-ils pour leur initiative, lears sac fices ?

Nous examinerons cette question plus bas d'une m nière détaillée.

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Pour fixer le cadre d'une action diplomatique da les pays slaves, il y a lieu de bien faire ressortir vérités qui se dégagent de la révolution et de s'en serv comme bases.

Si l'énorme convulsion qui passe sur la Russie no a nui considérablement, au moins a-t-elle eu l'avantag d'avoir jeté une vive lumière sur cet inconnu formid ble que constitue pour nous l'Empire des tsars.

Tous ceux qui connaissent un peu ce qui s'est pas pendant quinze mois de révolution, ont pu se rend compte, d'une manière qui ne souffre pas de contradi tion, de la non-existence de l'opinion publique russ de la non-existence d'un parti puissant quelconque libéral ou conservateur, ou radical plus ou mo avancé. Le grand parti cadet auquel s'étaient mal ment ralliés tous les éléments sains d'esprit, ne con titue, en effet, qu'une minorité insignifiante, organis seulement dans quelques grands centres comme Pétro grad, Moscou, Kiev. La présence d'hommes remarqu ples dans ses rangs justifie peut-être l'épithète d «grand »; mais devant la masse russe, il est malhe reusement bien «< petit »>, trop petit pour pouvoir joue un rôle déterminant. La reconstitution de la Russ comme Etat ne peut donc se concevoir que sous forme monarchique.. Cette monarchie devra forcémen présenter les mêmes défauts que celle qui vient de dis paraître. Elle devra s'étayer sur les éléments rétro grades qui existent et organiser sa domination par puissante bureaucratie grand-russienne placée au-dessus des nationalités allogènes. Or, la monarchie russe

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