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Rédaction et Administration: 4, Rue Chauveau-Lagarde, Paris. - Téléphone: Gut. 43-57

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LA HERNI

Tous les hernieux, torturés par les ress rigides ou déçus par la contention des mauvais bandages, doivent avoir rec au nouvel appareil pneumatique, Imper bla et sans ressort de A. Olaverie, le seul curant, sans aucune gêne, la réduction médiate et définitive de La dangereuse i mits.

Conseils, renseignements et Traité d hernie, franco et discrètement sur dema A. Claverie, faubourg Saint-Martin, 231, rie.

Vialtes et applications tous les jours de

7 h., et tous les deux mois dans les pri pales villes de province. (Demander les tes.)

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Organe de propagande pour le Maroc, et de liaison entre la Métropole et l'Empire chérifien

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Le numéro de Mai 1918 vient de paraître : La Croissance du Maroc

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JOURNAL DE LA SEMAINE

PARAISSANT TOUS LES SAMEDIS

ONZIEME ANNEE

L'Université nouvelle : La Réforme Totale LES

COMPAGNONS.

Ce qu'on dit..

La Guerre.

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La bataille impériale.

Le rôle de l'aviation: LA

CIGOGNE

396

SAMEDI 25 MAI 1918

SOMMAIRE :

Théâtre et Musique..

M. François de Curel J. ERNEST-CHARLES

La Russie et nous: ANDRÉ LICHTENBERGER

L'Organisation de la France.

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La région provençale (fin) : La renaissance du

402

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Affaires Extérieures.

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Nos lecteurs trouveront dans ce numéro une revue de a presse consacrée à l'enquête des « Compagnons ». Elle permettra d'apprécier le crédit dont jouissent nos jeunes universitaires, à peine ont-ils esquissé leur doctrine géérale. Au cours de la dicussion qu'ils veulent provoquer, aucun appui ne leur sera inutile, d'autant plus, qu'en pesant les concours, ils n'oublieront pas que c'est autre chose d'être attaché à un objet, autre chose d'y re attentif. Y êire attaché, c'est vouloir à quelque prix que ce soit, lui donner ses pensées et ses désirs, ce qui fait qu'on ne le regarde que du côté agréable; mais y tre attentif, c'est vouloir le considérer pour en bien juger, et pour cela connaître le pour et le contre.

C'est afin de bien établir cette distinction, empruntée à un de nos grands classiques, et fondamentale, que nous publions la lettre suivante dont l'intérêt ne peut échapper à personne.

20 Mai 1918.

Monsieur le Directeur de l'Opinion, La presse commence à s'occuper des « Compagnons >>. Avec des modalités différentes, les journaux et les revues, depuis l'Univers et la Revue des Jeunes, jusqu'à la Victoire, et au Pays, posent enfin le problème sous son vrai jour.

On nous annonce partout des réformes. Il ne nous en faut qu'une la réforme totale.

Combien nous sommes éloignés de l'état d'esprit de la haute Université, l'enquête aussi opportune que suggestive, consacrée par Excelsior à la vie intellectuelle de la France (26 avril-15 mai), vient de le démontrer

abondamment.

Les personnalités consultées, le professeur comme le ministre, ont donné leur avis sur l'Université et la guerre.

L'Université c'est un peu nous. La guerre aussi. Nous avons quelque chose à dire. Nous avons commencé de le dire, dans l'Opinion (1). Et nous continuerons, jusqu'au succès.

Ce que nous réclamons, c'est un projet d'ensemble. Quand M. Roger, doyen de la Faculté de médecine, nous annonce, parmi « les sérieuses réformes », la constitution d'une « Commission qui étudiera les modifications à apporter aux concours futurs » ; quand M. Larnaude, doyen de la Faculté de droit, nous énumère les « facilités » qui sont ou seront données aux « chers. jeunes gens » (questions de dispenses, d'inscriptions, régime des examens, etc.); quand M. Chesneau, directeur de l'Ecole des mines, se félicite d'avoir obtenu des laboratoires nouveaux et « des tables de travail plus nombreuses » qui permettront « des promotions plus considérables » et « des études accélérées »; quand Mlle Bélugou, directrice de Sèvres, nous parle, avec une satisfaction louable d'ailleurs, de « l'école des surintendantes d'usine », nous nous disons: «<< Tout cela est fort bien, mais quand sortirons-nous donc du détail, du particulier, du petit projet et de la recette ? A quand le plan d'ensemble, ou du moins la volonté d'en avoir un ? »>

M. A. Croiset, doyen de la Faculté des lettres, et Mgr Baudrillart de l'Institut catholique, se laissent interviewer, chacun séparément, et donnent à un tiers leur avis. Pourquoi ne se mettent-ils pas d'accord sur cet avis, au préalable? Que ne s'entendent-ils pour une action commune ? Quand aurons-nous des «< liaisons >> entre tous ces maîtres, entre toutes ces écoles, entre toutes ces Facultés ? La Sorbonne croit-elle donc résoudre la question de l'enseignemnt supérieur par des modifical'Université de demain, de faire des avances à notre tions partielles ? Et suffit-il vraiment, pour vivifier clientèle étrangère ?

M. A. Croiset l'avoue sons ambages: « Nous sommes (1) Nos du 9 février au 30 mars (Note de la Rédaction).

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à la période embryonnaire ». Ce n'est pas une raison pour y rester. On y resterait volontiers. A en juger d'après l'impartiale consultation d'Excelsior, nos maîtres ont l'air d'être assez satisfaits. Ils trouvent que les choses ne vont pas si mal, que c'est la guerre, que la vie intellectuelle de la France est sauvegardée, etc., etc. Il y a là un optimisme contre lequel nous ne saurions. trop réagir. Ce n'est pas avec des déclarations générales, ni avec des réformes particulières et morcelées, qu'ils feront l'Université nouvelle.

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en

Cette réforme, ils n'osent la proposer eux-mêmes, tant leur paraît lourde la tutelle administrative, tant est tenace la routine. Puisse l'initiative venir un jour d'en haut comme elle est venue d'en bas? Nos maîtres nous ignorent. Rares sont ceux qui ont répondu à notre appel. Mais le Grand Maître de l'Université est plein de bonne volonté. Aura-t-il de la volonté? - Qui sait? Cette impulsion hardie que nous cherchons en vain dans les amphithéâtres de la Sorbonne et dans les bureaux de la rue de Grenelle, si le ministre allait la donner lui-même? Tout arrive, temps de guerre. D'après ses récentes déclarations à Excelsior, M. Lafferre se préoccupe de l'ensemble et embrasse, dans son souci des réformes, à peu près tous les enseignements. Mais cela ne suffit pas. A l'ampleur des idées il faut joindre l'unité de pensée et d'action. Une réforme totale, ce n'est pas une série de réformes qui touchent à tout, c'est une réforme unique qui comprend tout. Dans les idées de M. Lafferre, nous retrouvons, sur bien des points, les nôtres, celles-là même que nous avons développées dans l'Opinion. Comme nous, veut rattacher l'école à la vie. Comme nous, il veut que l'Université produise et forme des producteurs. « L'enseignement supérieur, dit-il, a un pressant, besoin de se renouveler. A côté de la science pure, une place importante doit être faite aux applications de la science. Les Universités doivent s'adapter mieux encore aux régions dont elles sont le centre intellectuel.... L'enseignement secondaire précisera encore son caractère classique qui est sa raison d'être. Il s'efforcera d'assurer aux élèves un travail moins encombré, plus réfléchi, une formation plus directe du jugement. Il devra réaliser un plus juste équilibre du développement de l'esprit et de l'éducation physique. Les « Compagnons >>> peuvent que s'associer entièrement à ces déclarations du

ministre.

il

ne

Là où ils ne sont plus d'accord avec lui, c'est quand il conclut : « De l'enseignement primaire, on peut dire qu'il a réalisé déjà les progrès essentiels. Il reste à compléter les enseignements technique et agricole, et surtout à édifier la grande œuvre de l'enseignement postscolaire, nécessité capitale de notre démocratie. » Non, ceci, c'est de nouveau du raccommodage et du morcellement. L'enseignement primaire n'a pas réalisé « les progrès essen

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tiels ». Sans doute, ses méthodes sont bonnes, les résultats qu'il a déjà obtenus ne sont pas négligeables, mais il ne peut vivre largement, il ne peut s'épanouir, parce qu'il est sans lien avec le reste de l'organisme universitaire. Ce lien, on ne peut vraiment l'établir qu'en prolongeant l'enseignement primaire. Nous voulons-et c'est là cette « nécessité capitale de notre démocratie »> non pas l'enseignement postscolaire, tel qu'il est conçu dans l'invraisemblable projet Viviani que nous examinerons ici plus tard, mais l'école unique jusqu'à 14 ans. Sur cette école unique, obligatoire et gratuite, dont le certificat d'études final confèrera seul le droit de vote, nous construirons, comme sur une pierre solide, d'une part l'enseignement des humanités modernes, d'au tre part l'enseignement professionnel sous toutes ses formes, et nous ferons ainsi de l'Université nouvelle une maison harmonieuse et habitable, une maison vivante. Au ministre de l'Instruction publique, nous deman dons de vouloir, avec nous, une réforme totale.

LES COMPAGNONS.

CE QU'ON DIT...

çà et là

Une superstition, généralement admise au Palais Bourbon, prétend qu'un ministre du ravitaillement qui s'explique avec les journalistes n'a pas un mois à rester au pouvoir. M. Victor Boret cependant a fourni à la presse l'exposé d'un programme qui demanderait peutêtre un an pour être réalisé.

Le ministre semble cependant avoir évité de parler de la viande. Cette question constitue la quadrature du cercle le conseil municipál désire que la viande soit bon marché pour que tout le monde puisse en acheter. Le ministre veut, au contraire, réduire la consomma tion; on ne voit pas comment les deux choses pour raient se concilier.

Actuellement les mercuriales de la Villette sont in compréhensibles, les arrivages diminuent sans que les prix augmentent. Cela tient, croyons-nous, à ce que les commissionnaires, menacés de poursuites en cas de hausse, se sont entendus pour maintenir les cours les plus bas.Ceux qui la trouvent mauvaise sont les éleveurs qui n'ont même plus la ressource de changer de mandataire. Certains d'entre eux annoncent qu'ils cesseront l'élevage. Mais il semble bien difficile d'exécuter cette menace. Un herbager ne peut pas se mettre d'un seul coup à cultiver du blé ou des pommes de terre.

Heureusement, on propose à la Villette une solution ingénieuse qui mettrait tout le monde d'accord, ce serait de cesser d'abattre les vaches maigres. En laissant quelques mois de vie aux ruminants on retrouverait cent kilos de viande par tête de bétail.

L'erreur a été, dit-on, commise par l'intendance. On a choisi pour réquisitionner les boeufs des gradés qui n'y connaissaient rien. Ils ont raflé tout ce qu'ils trouvaient, sans penser à l'avenir. Il nous faudrait maintenant une année de sagesse et de prévoyance pour revenir au bœuf gras, dont les Parisiens finissent par perdre même le souvenir.

M. Louis Dubois a connu, cette semaine, un des plus grands succès de sa carrière. Il a commencé la discussion du privilège de la Banque de France en expliquant en quoi consiste ce privilège. C'est un procédé habituel

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