21 ΑΝΝΕΕ. - N° 7 7bis, place du Palais-Bourbon, Paris, VII Arrondissement. - Téléph.: Littré 51-92. Compte chèques postaux 718-59 Les abonnements partent du 1er de chaque mois. On peut souscrire dans tous les bureaux de poste et chez les libraires. Pour la publicité, s'adresser aux bureaux du jour. Pour les changements d'adresse, prière de joindre O fr. 75 en timbres-poste et la dernière bande du journal. Paiement sur demande en deux échéances: 1/2 en souscrivant, 1/2 à six mois de date DPERA Si vous voulez un beau portrait photographique d'un écrivain, d'un homme politique, d'un personnage connu qui vous intéresse, adressez-vous au Service de Librairie de Opinion qui vous le procurera franco de port, moyennant 50 francs. ......... 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Mais si pas dit devant la Chambre tout ce qu'il avait à dire. ( l'on affirme qu'elle primera le politique on se trompe à On ne doit pas oublier qu'il parlait non pas dans un débat de politique générale mais dans un débat de politique financière. Il répondait à des interpellateurs. Il justifiait sa gestion. M. Poincaré est un homme à épuiser son sujet mais à en respecter les limites. Lorsque bientôt il s'expliquera devant le pays on peut tenir pour certain que dans un cadre plus vaste il tracera un programme plus complet car si importants que soient à ses yeux l'équilibre du budget et le redressement de la monnate son horizon ne se borne pas là. Sans même sortir du domaine économique, il rencontrera nécessairement sur sa route le problème de la production et il l'abordera. La restauration de nos finances serait, en effet, bien précaire si demain l'engorgement du marché moins que l'on ne donne au mot « politique » un sens péjoratif, et que l'on désigne uniquement par ce vocable les rivalités de partis ou les agitations parlementaires. On se tromperait aussi en supposant que M. Poincaré, tout entier à sa tâche et absorbé par elle, a oublié rue de Rivoli l'existence des problèmes que naguère au Quai d'Orsay il était chargé de résoudre. M. Poincaré est ministre des Finances. Il est en outre Président du Conseil, chef d'un Cabinet d'union républicaine et nationale. Il manquerait à sa mission, à son devoir, s'il ne faisait pas connaître au suffrage universel les motifs puissants qui exigent le maintien de l'union et ces motifs ne sont pas tous d'ordre financier. М. С. ECE QU'ON DITE Le prix Nobel pour la paix. Le prix Nobel pour la paix est à peine décerné que l'on songe déjà au lauréat de l'an prochain. De nombreux partisans du général sir Robert BadenPowell ont posé sa candidature. Les promoteurs furent les boys-scouts de Suède. Le Par lement de Norvège s'est associé à leur geste ainsi que le président d'Autriche, le marquis de Estella, en sa qualité de premier ministre d'Espagne, le ministre des Affaires étrangères du Siam, les professeurs de l'Université de Riga et de nombreux Américains, Brésiliens, Polonais et Hongrois. Depuis quelques années l'usage s'est établi de partager ce prix entre deux lauréats qui furent en 1925 sir A. Chamberlain et le général Dawes ; en 1926, MM. Briand et Stresemann et l'année dernière M. Ferdinand Buisson et le professeur allemand Ludwig Quidde. Qui partagera avec le général sir R. Baden-Powell ?. envois n'étant susceptible « d'être publié sans inconvé nient et soumis au jugement critique des hommes et des femmes cultivés ». Quarante-quatre seulement, sur les dix mille concur rents retinrent l'attention des jurés qui reprochèrent aux candidats d'avoir fait montre de trop de sentimentalisme. Comme au temps des prophètes. Une dépêche de Jérusalem nous apprend qu'une invasion de sauterelles venant d'au delà du Jourdain a menacé récemment Jérusalem et ses environs. Les autorités locales prenaient, déjà, leurs dispositions pour la combattre quand << soudain un vent violent chassa le nuage vers le sud-est et le désert, où les sauterelles expirèrent d'inanition ». Cette dépêche, publiée par les agences et les journaux, nous fait songer à un verset de la Bible : << Et le Seigneur envoya un vent violent qui chassa les sauterelles vers la mer Rouge, et il ne demeura pas une seule sauterelle sur toutes les côtes. >>> Hymen socialiste. On lit aux annonces de mariages de la « Cocarde Rouge », organe des socialistes languedociens, cette nouvelle : <<< Lauret. Toute la population se pressait autour de la mariée de la semaine dernière, Mlle Félicité Laga La communication avec les esprits, au moyen de tables, dec, qui promenait avec fierté et ostentation une cou Tables tournantes. est loin d'être une nouveauté. Dans un livre mystique, très rare, intitulé : Lux e tenebris, et imprimé vers 1665, on trouve une table « prophétique » ou table tournante. Cette table apparut un jour, la veille de Pâques, sur un chemin, à Christophe Kotter, né en 1585, à Langenaw, village de la Lusace supérieure, << appelé à la mission de prophète en 1616 », dit le livre, et mort en 1647, à soixante-deux ans. Elle était triangulaire et de couleur bleu de ciel. Trois jeunes gens vêtus de blanc étaient assis aux trois angles, à l'orient, au midi au septentrion; ils formaient une chaîne en tenant leurs mains unies. Un arbuste sortit de la table devant chacun des jeunes gens et une rose s'épanouit au sommet des trois arbustes. On vit ensuite se dresser un petit lion demi-blanc, demi-azuré, au centre de la table, laquelle prophétisa des choses étonnantes. Après quoi elle disparut ainsi que les jeunes gens. Les amateurs de tables tournantes seront bien aise, croyons-nous, d'apprendre ce prodige. Le Concours sans résultat. Le gouvernement des Etats-Unis a mis au concours an <<< essai sur Woodrow Wilson ». Un prix équivalant à 600.000 francs de notre monnaie fut promis à l'auteur désigné par un jury. Les candidats se présentèrent nombreux : 10.000 citoyens américains envoyèrent leurs manuscrits. Après une longue étude et mûres réflexions, le jury vient de décider de ne pas décerner le prix, aucun des ronne de fleurs d'orangers qu'elle avait gagnée à la sueur de sou front malgré les tentations et les occasions si fréquentes à notre époque. << Elle s'est mariée suivant les principes de sa famille civilement au son des orgues de la Pensée socialiste. » Cette pureté syndicaliste est vraiment touchante ! |