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RIODICAL ROCK
ERAL LIBRARY
DY. OF MICH

MAY 2 9 1928

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21 ΑΝΝΕΕ. No 20

9, rue Saint-Romain, Paris, VI° Arrondissement. COMPTE CHÈQUES POSTAUX 718-59

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L'EUROPE CENTRALE

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REVUE DE LA SEMAINE

Paraissant à Prague (Tchécoslovaquie)

Politique, économique, littéraire et artistique L'organe le plus utile pour toutes les questions intéressant les pays de l'Europe centrale

so pages sur papier de luxe avec couverture illustrée et de nombreuses illustrations dans le texte Rédacteur en chef: G. MAROT Principaux collaborateurs :

MM. Francis Baumal, André Billy, Jules Chopin, Robert Dieudonné, Marcel Dunan, F. Dominois, Louis Eisenmann, D. Essertier, A. Fichelle, Etienne Fournol, Auguste Gauvain, H. Jelinek, Marya Kasterska, J. Kurnatowski, Jules Legras, Junia Letty, Albert Mousset, B. Munteano, Maurice Muret, J.-O. Novotny, André Pierre, Miroslav Rutte, S. Serbesco, Casimir Smogorzewski, B. Vomacka, Richard Weiner, Gustave Winter, F. Zakavec, etc.

Rédaction et administration : Avenue du Maréchal-Foch, 62 PRAGUE-XII (Tchecoslovaquie)

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civile chinoise, se contentant de défendre leurs propres intérêts là où ceux-ci se trouvent menacés.

Cette méthode les a récemment conduits à renforcer les minces garnisons qu'ils entretenaient dans les concessions internationales du Chantoung, province dont les chemins de fer ont été en partie construits à l'aide de capitaux japonais. La dernière avance de l'armée sudiste a mis ces garnisons en contact avec les troupes sudistes victorieuses.

A Tsinan-Fou en particulier des incidents sanglants se sont produits. Les Sudistes ont attaqué en force le quartier japonais. Il y a eu des tués et des blessés. Des établissements ont été pillés.

La garnison japonaise ne comptait que quelque six mille hommes environ en face d'une armée chinoise comptant près de cent mille soldats.

Mais les premiers étaient disciplinés et résolus, les seconds. ne constituaient guère qu'une horde pillarde et d'ailleurs désavouée par ses propres chefs; (le commandant en chef Tchang-Kaï-Chek en particulier a fait ce qu'il a pu pour éviter la bataille avec les Japonais, mais il a été débordé par les événements).

Finalement, les Japonais sont demeurés maîtres de la place. Les Sudistes se sont vus obligés d'évacuer TsinanFou et de dégager la voie ferrée qui relie la ville à la côte,

laissant ainsi le champ libre à l'arrivée des renforts expé-i Changhaï et de Canton ont fait connaître qu'ils n'enver diés du Japon. raient ni renforts ni argent à l'armée ainsi commandée.

Mais les pertes ont été cruelles des deux côtés et seront difficilement oubliées ; et il paraît bien que l'échauffouréé sanglante de Tsinan-Fou emportera de sérieuses conséquences.

La première, c'est une recrudescence, dans la Chine entière, du sentiment anti-japonais.

Le Chinois d'aujourd'hui, qui est volontiers xénophobe, nourrit à l'égard du Japon une inimitié particulière : les << traités inégaux » lui semblent tout spécialement insupportables quand ils s'appliquent au profit d'un « frère de race ». Et les intellectuels chinois regardent volontiers les Japonais - si l'on ose risquer le jeu de mot - comme des <<< jaunes » qui ont trahi la cause commune de l'Asiatisme.

Les fusillades de Tsinan-Fou (on n'a pas manqué de prétendre que la responsabilité première en incombait à la garnison japonaise) ont exaspéré cette hostilité.

Fait significatif: bien que le conflit ait eu lieu avec les Sudistes, les Nordistes n'ont pas été les moins ardents dans leurs protestations. A Pékin, le « dictateur » Tchang-SoLin s'en est fait officiellement l'écho auprès du corps diplomatique.

Il a en même temps saisi cette occasion de proposer aux partis chinois une trêve.

Mais ses adversaires n'ont rien voulu entendre. L'offensive vers Pékin, arrêtée un moment par l'affaire de TsinanFou, est maintenant reprise. Et voici Tchang-So-Linen retraite vers son fief de Mandchourie d'où il sera sans doute difficile de le déloger.

Les Sudistes occuperont donc bientôt peut-être la capitale. Mais cet événement sera loin de marquer l'unification de la Chine et la fin des luttes de généraux. Elle ne fera que changer les adversaires: la partie continuera.

L'incident de Tsinan-Fou vient de ruiner le prestige de celui des chefs sudistes qui avait le plus d'autorité et qui aurait pu finir par imposer cette autorité aux autres: Tchang-Kaï-Chek.

Tchang-Kaï-Chek n'a su ni prévenir les violences de ses troupes ni empêcher celles-ci d'être mises en déroute par une poignée de Japonais.

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Dans toute cette aventure le gouvernement japonais a agi avec beaucoup de sang-froid.

Il eût été tentant pour lui de profiter du sang nippon répandu à Tsinan-Fou pour envoyer dans le Chantourg une véritable expédition destinée à préparer une annexion plus ou moins déguisée.

L'envie ne lui en a peut-être pas manqué : mais le minis tère conservateur du baron Tanaka ne dispose à la Diete que d'une majorité extrêmement précaire et qui lui interdit les vastes desseins.

Surtout Tokio a senti les susceptibilités de Washingtot toutes prêtes à s'émouvoir.

Le gouvernement américain, qui aime les formules toutes faites, s'en tient fermement en Chine à celle de « la porte ouverte ». Et toute intervention particulière d'une puissance dans l'ancien Empire du Milieu - surtout quand cette puis sance est le Japon lui est extrêmement désagréable.

Le cabinet japonais, qui pour des raisons financières, ne tient nullement à se brouiller avec les Etats-Unis, a donné au gouvernement américain tous les apaisements demandés et il a été entendu que le drame de Tsinan-Fou serait réglé par la voie diplomatique.

Bientôt peut-être les Américains eux-mêmes vont-ils se trouver dans une situation analogue à celle des Japonais de Tsinan-Fou.

Dans sa marche sur Pékin, en effet, l'armée sudiste va rencontrer à Tien-Tsin de très importantes concessions étrangères.

Or ces concessions sont présentement gardées par 600 soldats anglais, 500 japonais, quelques centaines de français et d'italiens, et 3.700 américains.

Ce sera donc aux Américains qu'il incombera de diriger la défense contre les agressions éventuelles des bandes indisciplinées de Feng-Yu-Siang.

Comment le feront-ils ? Et comment concilieront-ils les nécessités de la défense avec le principe de la « porte ouverte » et avec les sympathies de leurs missions à l'égard du « général chrétien » ?

Sans doute par une de ces formules élégantes dont là diplomatie américaine a le secret et qui justifient toutes ses mesures d'énergie, voire de violence. (Les représentants des Etats-Unis n'ont-ils pas proclamé au récent Congrès de la Havane que les expéditions militaires entreprises dans les autres Etats pour y protéger la vie ou les biens des citoyens américains ne doivent en aucun cas être considérées comme des guerres ?)

Mais comme il a de nombreuses sympathies du côté bolA Changhaï en mars 1927, à Tsinan-Fou au commence cheviste, les éléments modérés du Kuomintang le considèrent ment de ce mois, les Anglais et les Japonais ont en avec méfiance. Déjà, les gouvernements autonomes de | employant la force, sauvé, en dépit de la mauvaise humeur

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pression, lorsqu'il arrivait sur la scène, qu'il allait jouer de l'olifant par le simple jeu de son appareil nasal.

Maintenant, il envoie à tous ses amis des photogras phies où la fâcheuse protubérance est réduite à des pro portions normales. On suppose d'abord que la photo a été retouchée; non, le chirurgien est passé par là.

Les braves gens.

On lit dans un rapport de police concernant un ménage de cambrioleurs qu'on vient d'arrêter :

<< Mariés légitimement à la mairie du XXe arrondig sement le 14 mars 1922, ils ont travaillé régulièrement le mari comme fondeur et la femme comme brocheuse. Ils ont un passé honorable puisqu'ils n'ont aucune condamnation. Il est vrai que ce passé serait moins honoras ble si les amnisties successives ne leur avait accordé à l'un comme à l'autre leurs bienfaits. Le mari avait trois condamnations pour vol, abus de confiance (six mois sursis, un an et quinze mois). La femme a été en maison de correction jusqu'à sa majorité. Elle a été condamnée deux fois pour entôlage. Mais comme ils ont l'un et l'au tre bénéficié de l'amnistie nous ne pouvons en faire mention et ne pouvons donner sur eux que de bons renseignements... >>

L'école des gendres

Extrait d'un contrat de mariage :

<< Le père de la future s'engage par les présentes à servir à son futur gendre X..., avocat à la Cour d'appel de Paris, la somme annuelle de vingt mille francs, paya bles par trimestre et d'avance. Au cas où son gendre serait élu député, pendant chacun de ses mandats, cette rente serait portée à 30.000 francs. S'il devenait ministre, durant son séjour au ministère, la somme allouée serait de 50.000 francs. >>

Le jeune mari est déjà député. On parle de lui pour un sous-secrétariat d'Etat. Le beau-père prétend que ce n'est pas un ministère.

Concert Colonne.

Dans un village du Midi- du Gard pour préciser avait lieu ces jours derniers une fête votive. On avait organisé un grand bal de nuit et sur les affiches trico lores portant le programme des réjouissances on lisait Orchestre dirigé par M. Colonne (cafetier et ancien flûtiste solo au 40° régiment d'infanterie)

Cette dernière précision est utile. On aurait pu suppo ser que feu Colonne était sorti de sa tombe pour cette circonstance !

Un recensement au 17° siècle.

M. Waquet, archiviste du Finistère, a découvert dans les archives de la paroisse de Trégourez, des listes dressées en 1668 et 1672 par le curé de l'époque, Messire Maurice Guéquen qui, non seulement, indique les professions et situation de famille de ses paroissiens, mais encore accole à certaine noms des épithètes rarement avanta

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