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MEMOIRES

ET DOCUMENTS La fille du dictateur Rosas

En 1851, de grandes fêtes eurent lieu à Buenos-Ayres pour commémorer l'indépendance de la ville. Bien que la date de ce grand événement survenu quelque trente ans auparavent, fût le 25 mai, les réjouissances projetées commencèrent le 23. Le lendemain était en effet le jour anniversaire de la naissance de Manuelita de Rosas, fille de don Juan-Manuel, vainqueur des Indiens, Restaurateur des Lois, et réélu d'année en année, depuis 1832 chef du pouvoir exécutif de la république fédérale. L'opposition était inconnue dans la capitale, mais l'écho des mécontentements exilés au Chili, au Brésil, à Montevideo, y parvenait on ne sait comment. En avançant les fêtes d'une journée on ne manquait en rien aux traditions patriotiques, mais on escamotait le souvenir précis de la révolution et l'inopportun éloge de la liberté. Les hommages ainsi rendus à la fille du dictateur allaient également au << grand Américain ombrageux sous le toit duquel sa vie s'écoulait.

Nous connaissons mal cette singulière personnalité. La presse de Madrid ne l'appelait que « la célèbre Manolita», et la Revue des Deux Mondes, au temps des blocus de 1847, constatait : « elle compte en Europe, de Turin à Copenhague, un grand nombre d'admirateurs et d'amis... » Par contre, en 1849, aux éditions Paul Permain, rue Mazarine, un certain Alfred Villeneuve avait publié un récit feuilletonesque intitulé Rosas ou la République Orientale, dont Manuelita était la coupable héroïne. On la voyait accueillir les soins galants d'un bel officier de marine, lui faire connaître les délices de voluptés exotiques, puis l'attirer dans un guet-apens et le faire essoriller par deux robustes noirs une fois son caprice apaisé. Il faut renoncer à ces fantaisies romantiques qui pouvaient encore amuser quand Buenos-Ayres était à soixante-douze jours de bateau de nos ports. D'autres ouvrages, plus sérieux ont restitué la vérité ainsi offensée. Ce sont ceux d'un historien argentin, Carlos Harguren, du lettré Arturo Capdevila, professeur à l'Université de La Plata, évocateur à la manière de G. Lenôtre, ou bien les essais du critique Roberto Giusti.

Manuelita, ce 25 mai 1851, atteignait trente trois ans. Elle était grande, svelte, avait la taille souple avec une physionomie que l'on aurait pu dire belle si le mot intéressante n'eût été plus juste. Ses cheveux étaient châtain foncé, ses yeux clairs, son nez droit, sa bouche grande mais fraîche et bien dessinée. Son regard était intelligent, un peu inquiet. Vêtue simplement, d'une élégance natu

relle, elle était aimable avec tous ceux qui l'approchaient, d'humeur gaie, non sans moments de visible mélancolie Etait-elle heureuse? Le peuple l'aimait, à n'en point dou ter. On acclamait en efle « la dévouée et distinguée Argentine », et les poètes, les mauvais poètes des compl ments officiels lui offraient sans se fasser des odes dithyrambiques. Une secrète lassitude pesait pourtant sur elle, non que sa bonté fût épuisée par quinze années d'audiences et de discrètes générosités, mais parce qu'elle avait Tage d'être femme et qu'elle ne pouvait accorder la moindre liberté à son coeur sans éprouver aussitôt les plus mome appréhensions. Deux fois déjà, sinon davantage, ses rêves d'amour avaient cédé aux nécessités politiques. Qu'adviesdrait-il d'elle enfin ? L'illusion, cette année-là, l'avat reprise. Don Maximo Terrero, aide de camp du brigade Rosas (ce diable d'homme portait tous les titres), la cherchait officiellement et il lui plaisait. Il faisait partie du personnel installé dans les vastes locaux de Palermo de San Benito, environnés de parcs créés par l'ancien estarciero. Le soir, quand elle devait se montrer dans quelque théâtre de la ville, la corvée n'était pas sans douceurs. Galopant sur un fringant coursier aux côtés de la calèche qui l'emportait on la ramenait, don Maximo se penchat vers la portière pour faire sa cour, et, loin des importums, pouvait lui dire qu'il l'aimait. Le Grand Rosas autoris rait-il les choses jusqu'au bout?

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De blanches jeunes filles se pressaient aux réceptions de Manuelita; on y dansait le menuet, et des diplomates étrangers non suspects de complaisance venaient saluer << la princesse créole », emportant à leur rentrée en Europe le regret de ce « Versailles de la Pampa » animé par sa bonne grâce indéniable. Mais par contre don Juan Manuel jouait au misanthrope et se montrait rarement en public. On ne le rencontrait jamais en ville et il n'était pas facile de le découvrir sous les ombrages de Palermo. Ses deux luxueuses demeures, - l'autre dans la cité même étaient immenses, et telle était la distribution des appartements qu'on ne savait jamais en quelle pièce il se tenait. A Tentrée, ni poste militaire, ni garde privée, mais un simple portier peu loquace, et le soir, un seul lampion sous le portail Ensuite, un grand patio désert, toutes les portes intérieures fermées et le silence d'un cimetière. Les gens du peuple évitaient ces lugubres parages. Le veilleur avait avisé naguère aux alentours un promeneur suspect. Il se nommait Cienfuegos, sa fiancée habitait à peu de distance, elle témoigna sans hésiter de l'identité du jeune homme. On avait néanmoins fusillé le malheureux. Rosas mürissait la crainte jusqu'à l'organisation systématique du cauchemar. Et sans doute se réservait-il un machiavélique recours aux belles qualités de sa fille, dont la haute valeur morale lui ramenait indirectement des sympathies. Les acclamations enthousiastes de la foule offraient au père et à la fille, et toute occasion, les mêmes voeux de bonheur.

L'anniversaire de 1851, cependant, n'avait pas ouvert de riantes perspectives à la « princesa criolla », entourée d'hommages poussés jusqu'à l'adoration. Un rival de Rosas qui était demeuré très influent dans la province d'Entre Rios, Urquiza, avait groupé autour de lui les ve

rans des guerillas anciennes, et son attitude, jusque-là distante, était devenue résolument hostile. « Il n'est pas possible que Rosas soit le seul Argentin capable de nous gouverner, avait-il osé prononcer. Puisqu'il offre chaque année sa démission, qu'on l'accepte ! » On savait bien, à Buenos-Ayres, ce qu'il en eût coûté de parler aussi franc. Le dictateur avait aussitôt riposté en faisant proclamer la folie 'd'Urquiza. Sa haine déchaînée avait inspiré des articles calomnieux dans les rares gazettes officieuses qui subsistaient, et la division de Palermo avait commencé d'adjoindre aux acclamations rituelles la phrase d'exécration sans laquelle il n'y eut plus désormais de vivat patriotique : [<< A mort le sauvage unitaire, le traître, le fol Urquiza !» Chaque nuit, dans la cité morne, les voix des serenos, veilleurs à la mode espagnole, prolongèrent d'autant leur leçon monotone : « Vive la Confédération argentine ! A mort les sauvages et fétides unitaires ! A mort le fou, traître et sauvage unitaire Urquiza ! Il est minuit... Tout est tranquille!» Urquiza se parait de l'étiquette unitaire, mais en réalité Rosas, fédéraliste, avait supprimé l'un après l'autre, tous les tyranneaux de province, nombreux candillos dont les querelles armées étaient désastreuses pour le pays, et ne laissant subsister que quelques gouverneurs à sa dévotion, c'était lui qui avait réalisé l'unité argentine. Sa volonté s'imposait jusqu'à troubler le sommeil timoré des habitants. Mais quelle que fût la confiance de Manuelita dans la bonne étoile et dans les mérites de son I père, elle savait assez que la dictature n'est pas victorieuse sans violences, elle qui recevait les pétitions, écoutait les suppliques, donnait de l'espoir et veillait sur l'exécution des promesses, sans distinguer les partis ou les présomptions d'hostilité. Qu'allait-on lui demander encore ?

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Les événements suivirent leur cours. Après la formation de l'armée d'Urquiza, ce fut le Brésil qui mobilisa, provoqué par l'aveuglement autoritaire de Rosas; en octobre, première défaite des soldats fédéraux, mobilisation au Paraguay; en novembre, la république orientale de l'Uruguay se prononça contre le dictateur. Don Juan Manuel de Rosas redoublait de conjurations mais ne s'élevait pas à discerner l'ampleur des inimitiés qu'il suscitait. On fit cérémonieusement à Buenos-Ayres, les funérailles d'une effigie d'Urquiza! Le redoutable despote qui en avait imposé à l'Europe même tournait au sorcier de campagne, tandis que son rival s'avançait par étapes sûres à travers les vastes pampas. En février 1852, à Caseros, il vit donc ses troupes faiblir et les abandonna pour aller s'embarquer précipitamment à destination de l'Angleterre.

Sur le Concit, Manuelita de Rosas écrivait à l'une de ses amies : « Je suis tout à fait résignée à mon sort et pour prouver combien je suis reconnaissante au Tout Puissant de la faveur immense qu'il m'a accordée en laissant la vie à Tatita, j'aurai soin de lui et mes attentions assidues lui rendront l'avenir léger. Il a gardé toute sa grandeur d'âme, on voit qu'il n'a rien à se reprocher... » A la jeune fille exilée, le mariage devenait permis, et l'année même elle épousa Maximo Terrero. L'ancien estanciero débarqué à Southampton reprit la direction d'un domaine agricole dans les environs de cette ville tandis que le ménage Terrero

s'installait près de Londres et que l'ex-reine du Versailles de la pampa s'accommodait sans récriminations d'une mo deste existence bourgeoise. Comme elle l'avait promis, elle ne cessa point de veiller sur Rosas, de défendre sa répu tation, de lui rendre visite, de lui prodiguer les marques de son affection. Elle répondait elle-même à toutes les lettres qu'elle recevait, et — en langue espagnole - de nombreux témoignages de ses sentiments sont conservés. L'ex-dictateur est mort en mars 1877, sa fille lui a survécu près de vingt ans. Que pensait-elle, au fond de sa conscience, du maître terrible dont elle avait été, à Palermo, l'instrument docile et dévoué ? Comment un tel père, et la mère intrigante, hommasse, impulsive, et l'entourage vulgaire, avaient-ils pu former pareille créature de modération, de gentillesse, de mansuétude, capable de résister aux vertiges du pouvoir puis à l'adversité ? Le problème subsiste, et si l'on voulait le résoudre sous la forme de vie romancée, les épisodes violents, la couleur et l'émotion accompagneraient curieusement la carrière sans aventure d'une femme représentative des nobles traditions de sa race.

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On a déjà beaucoup écrit sur le cinéma. On formerait une bibliothèque de dimensions formidables avec tous les livres, toutes les études, tous les articles qui ont paru sur ce sujet durant ces vingt dernières années. Et pourtant, tout n'a pas été dit, ni probablement l'essentiel. D'ailleurs, la difficulté est grande de définir un problème dont les données évoluent sans cesse. Certains s'y essaient pourtant, tel M. Gaël Fain dans la Réforme Economique. Il y a publié récemment une étude fort intéressante, où, malgré la modestie et la prétendue incompétence derrière lesquelles il se retranche, il a maintes fois exprimé cet essentiel qui restait à dire.

Il n'y a pas lieu de résumer ici un travail très documenté, véritable tableau de la situation actuelle du cinématographe en France, qui, embrassant d'une façon rapide et complète un sujet aussi vaste, jette avec une rare largeur de vues la lumière sur tous les aspects de la question. Mais il faut se féliciter qu'un esprit éminent, étranger aux milieux professionnels du cinéma, ait cru devoir consacrer une part considérable de son activité à l'étude d'un problème qui ne préoccupe pas assez l'opinion publi

que.

C'est d'ailleurs le premier point que souligne M. Gaël Fain en écrivant que l'industrie cinématographique est en France << une industrie méconnue ».

Le mot étonne d'abord. Ne voit-on pas la foule se hâter de dépenser ses loisirs dans les salles obscures ? N'a-t-on pas les oreilles rebattues du bruit des jeunes vocations dirigées sur les traces glorieuses des vedettes de l'écran, des anecdotes amusantes qu'un chacun colporte sur le compte desdites vedettes ? Les vitrines des marchands de journaux ne sont-elles pas abondam

ment garnies de brochures illustrées ayant trait au septième art ? Et les quotidiens eux-mêmes n'ouvrent-ils pas leurs colonnes aux questions qui l'intéressent ? Bien plus, il a gagné à sa cause une élite d'abord méfiante, aujourd'hui convaincue. Le nombre des indifférent, dirait-on, décroît sans cesse.

Mais les chiffres sont là. D'après les statistiques, 7 % seulement de la population française fréquente les salles de cinéma. Relativement, la proportion donnée par les Etats-Unis est écrasante (on parle de 75 %). Espérons au moins que, dans notre pourcentage, figurent toutes les forces vives de l'intelligence nationale. Espérons-le, sans trop le croire, car certains jugements récemment portés sur l'art de l'écran, et par des personnalités considérables du monde des lettres, laisseraient supposer chez ceux qui les ont émis quelque ignorance des principes substantiels du cinéma. Que vaudrait un tableau du théâtre ou de la littérature contemporains dressé uniquement après le spectacle de vaudevilles de bas étage ou la lecture de mauvais romansfeuilletons? Comme tout autre art, le septième a ses meilleures et moins bonnes manifestations. Ni plus ni moins. C'est sur l'ensemble qu'il doit être jugé, et si on le condamne, au moins ne faut-il pas, bien qu'on le dise muet, que ce soit sans l'avoir entendu.

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On n'a pas toujours été tendre pour le nouveau venu, on se trouvait parfois froissé de la pétulance de sa jeunesse, on ne le prenait pas au sérieux. De plus, l'opinion fausse qu'on a encore parfois de lui ne porte pas seulement sur ses manifestations artistiques. I met en mouvement des activités d'ordre industriel et commercial dont l'importance, en fait considérable, n'a pas toujours été évaluée à sa juste valeur dans les milieux d'affaires. Mais laissons la parole à M. Gaël Fain : « Depuis quelques mois, un grave problème, celui du contingentement, préoccupe tous les esprits avertis qui se soucient de l'avenir du film français. Combien d'articles la grande presse économique et financière a-t-elle consacrés à ce problème ? Combien existet-il d'économistes ou de publicistes qui aient une opinion réfléchie à cet égard ? Cependant, la presse corporative cinématographique et même la grande presse ont multiplié les informations sur ce sujet. Mais celles-ci n'ont pas, en général, éveillé d'échos en dehors des milieux spécialisés, et tels publicistes qui enregistrent avec une louable activité les moindres tressaillements du taux du call-uoney à New-York ou les moindres variations de la statistique mensuelle des wagons chargés, semblent ignorer que le sort de la production cinématographique française se joue présentement. » A l'état d'esprit qu'il dénonce ainsi, M. Gaël Fain reconnaît que prédisposent certaines circonstances. En effet, la statistique ne joue pas encore en matière de cinéma le rôle qu'elle devrait, malgré les efforts intelligents, mais isolés de techniciens, comme M. G.-M. Coissac. C'est qu'à sa base, l'industrie cinématographique comprend un élément difficile à faire entrer dans le cadre rigoureux des chiffres et influant d'une façon importante sur la valeur définitive d'un film l'effort initial de création intellectuelle. Mais en dehors de cet élément, les importantes phases postérieures par où passe la confection du film sont susceptibles d'une estimation précise. Et c'est par leur étude approfondie qu'on peut espérer aider à la solution des problèmes qui se posent dans le domaine du cinéma, et que M. Gaël Fain, après avoir constaté qu'ils étaient solidaires, ramène au cycle suivant : « Sans capitaux, pas de bons films, sans bons films, pas de larges débouchés, sans larges débouchés, par d'amortissement assuré, sans amortissement assuré, pas de capitaux. >>

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Il se dégage en définitive de ce travail intelligent et fort bien documenté, l'impression d'optimisme qui naît de tout effort

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Depuis le début de la saison, la Société d'Encouragement le nous a offert une série de réunions de premier ordre. Le fonc tionnement du totalisateur a été au début la grande attraction. Le public continue à stationner devant les tableaux où s'ins crive t automatiquement tous les paris.

On s'habitue maintenant à calculer le rapport probable du cheval que l'on veut jouer et on apprécie vivement la rapidité avec laquelle se font les opérations de répartition. Il ne s'écoule guère qu'une minute entre le moment où le résultat de la course est déclaré bon et celui où le rapport du gagnant est affiché.

Le classement des chevaux se fait petit à petit, et nous n'avons eu jusqu'ici à enregistrer aucune surprise. Parmi les vieux chevaux, Nino domine tous les autres de toute une classe. Par ses victoires dans le prix des Sablons et le prix du Cadran, il nous a montré qu'aucun vétéran ne pouvait avoir la moindre prétention contre lui au moins aussi longtemps que Mon Talis man n'aura pas reparu. Une rencontre entre ces deux champions aurait un gros .attrait et Nino partirait probablement fa vori.

Parmi les trois ans, Palais Royal, Kantar et Ivanoë domi nent tous les autres, et il nous semble que les deux premiers doi vent être les meilleurs de leur génération. Bien que très diffé rents comme modèle et sans doute aussi comme aptitude, ils sont très près l'un de l'autre. Ivanoë a battu Palais Royal, mais il est probable que le résultat serait aujourd'hui inversé. Nous serions assez tentés de préférer Palais Royal à mesure que la distance s'allongera et à voir en lui un futur gagnant du Grand Prix, et en Kantar celui du Derby. - S. A.

Gaz de Paris

Anonyme au capital de 100 millions de francs, 6, rue Condorcet

MM. les actionnaires sont informés que les dépôts effectués en vue de l'Assemblée générale ordinaire convoquée pour le mardi 22 mai 1928 n'ont pas réuni un nombre d'actions suffisant pour que l'Assemblée puisse délibérer et ce malgré la prorogation da délai de dépôt décidée par le Conseil d'administration. En consé. quence, MM. les actionnaires sont convoqués pour le mardi 5 juin 1928, à 15 h. 30, à la salle des Ingénieurs civils, 19, rue Blanche, Paris. Les dépôts effectués en vue de l'Assemblée géné rale du 22 mai seront valables, sans autre formalité, pour l'As semblée du 5 juin que les cartes ou pouvoirs précédemment déli vrés. Les nouveaux dépôts d'actions continueront à être reçus jusqu'au 29 mai au plus tard.

Le Conseil d'administration.

SOCIETE GENERALE

Les comptes courants créditeurs, qui avaient fléchi en février, accusent une sensible plus-value au 31 mars; ils dépassent ains! leur montant au 31 décembre 1927, à 6.987.200.168 francs contre 6.818.019.467 fr. D'autre part, les comptes de chèques progres sent également à 3.207.660.718 fr. contre 2.926.147.313 fr. au 31 décembre. Le portefeuille-effets et B. D. N. apparaît en nou velle augmentation; il est passé depuis le 31 décembre de 4 mil liards 793.500.314 à 5.606.071.896 fr., tandis que les disponibilités en Caisse, en Banques et chez les correspondants sont revenues, pendant la même période, de 3.308.162.909 fr. à 2.933.426.401 ffe Les comptes courants débiteurs sont de 1.836.813.788 fr. contre 1.713.222.219 fr. Reports 117.757.725 fr. contre 243.892.261 fr.

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Cette Société dont les actions sont négociées en Bourse à partir du 24 mai ne saurait en aucune sorte être confondue avec une affaire de lotissement. Elle procède de l'ensemble de la législation votée au cours de ces dernières années, grâce à laquelle les Municipalités ont la possibilité de mettre en valeur le territoire de leurs cités, soit par elles-mêmes soit comme c'est le cas ici, an moyen de Sociétés qu'elles sont autorisées à se substituer.

C'est ainsi que la Société qui nous occupe est devenue concessionnaire de la Ville de Biarritz pour son aménagement et son extension en verta d'un décret du Conseil d'Etat du 17 août 1927.

Biarritz qui arrive en tête des stations internationales de grand luxe, devenue depuis la guerre résidence favorite de la haute Société des Etats-Unis, qui s'ajoute à celle des Espagnols et des Américains du Sud, ne répond plus à son élégante et riche clientèle de plus en plus nombreuse. Grâce à ses efforts persistants, à sa vigilance toujours en éveil, la Municipalité a obtenu des Pouvoirs Publics et du Conseil d'Etat, l'approbation d'un projet longuement mûri, et c'est la « Société pour l'Extension et l'embellissement de la ville de Biarritz », qui en a obtenu la concession exclusive. C'est cette Société qui est donc chargée seule de la réalisation d'un ensemble extrêmement important de travaux d'aménagements, de parcs, de constructions de routes et d'immeubles qui, dans quelques années, à côté de l'ancienne Biarritz, en formeront le prolongement incomparable et luxueux. Les actions de cette Société se recommandent donc comme des Cavaleurs d'avenir qu'il est intéressant d'acquérir dès le début, en vue d'une plas-value rapide et progressive.

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de Paris à Lyon et à la Méditerranée

Le Morvan à quelques heures de Paris
par le nouvel express de jour

Depuis le 15 mai, un nouvel express de toutes classes est mis en circulation entre Paris, Avallon et Autun. Ce train comporte des voitures directes pour Clamecy et Cercy-la-Tour.

Aller Paris, départ 7 heures; Auxerre, arr. 9 h. 46; Avallon, arr. 11 h. 09 ; Saulieu, arr. 12 h. 40 ; Autun, arr. 14 h.; Clamecy, arr. 11 h. 08; Cercy-la-Tour, arr. 14 h. 26; ChâteauChinon, arr. 14 h. 51.

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La Banque de l'Union Parisienne exécute pour le compte de sa clientèle toutes opérations courantes de banque et de bourse : Comptes de chèques, Comptes de dépôts à préavis et à échéances, Lettres de crédit, Opérations de change, Ordres de Bourse, Souscriptions, Opérations sur titres, Garde de titres, Prêts sur titres, Encaissement de tous coupons, Garantie contre le risque de remboursement au pair et de nou vérification de tirages, Renseignements financiers, Surveillance de portefeuilles, etc...

La clientèle est assurée de recevoir au Service des Comptes Spéciaux, tous les renseignements qui peuvent lui être nécessaires. La Banque de Union Parisienne met à la disposition du public ses coffres-forts modernes installés dans des caves blindées. Ces coffres, divisés en compartiments de dimensions différentes, présentent les plus complètes garanties.

Conditions de location des coffres de dimensions courantes : Hauteur Larger Profondeur 3 mois

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6 mois

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Coffres entiers (dimensions diverses) :

Les salles de coffres-forts sont ouvertes (dimanches et jours fériés exceptés), de 8 h. 45 à midi et de 14 h. à 17 h. 45 ; les samedis et veilles de fêtes de 8 h. 45 à midi 15.

Correspondants en France et à l'Etranger.

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BELARUE-
NOUVELLIERE

..ou à rouler sur DUNLOP TRIPLE PAVE A TRINGLES Sur BASE CREUSE, pneus sûrs. indijantables et absolument silencieux

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