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Société des ports marocains de mehédya-Xénitra et Rabat-Salé

Société anonyme au capital de 15.000.000 de francs.

Registre du Commerce Seine N° 31.951

Cette Société procède à l'émission, au prix de 910 francs par titre, d'un nombre maximum de 60.000 obligations 6 1/2 % de 1.000 fr. nominal, créées jouissance du 1er janvier 1928 et garanties par le gouvernement chérifien.

L'amortissement de ces obligations s'effectuera en vingt-cinq années au plus à partir du 1er janvier 1928, soit au pair par tirages au sort semestriels, soit par rachats en bourse au-dessous du pair.

Le paiement des coupons et le remboursement des titres seront effectués nets de tous impôts chérifiens et français présents et futurs, exception faite de la taxe française de transmission dont le montant sera déduit du paiement des coupons des titres au porteur.

Les demandes seront servies, au fur et à mesure de leur arrivée, jusqu'à concurrence du nombre de titres disponibles à chacun des guichets des Etablissements suivants : Banque de Paris et des Pays-Bas, Crédit Lyonnais, Comptoir National d'Escompte de Paris, Société Générale pour favoriser le développement du commerce et de l'industrie en France, Société Marseillaise de Crédit industriel et commercial et de dépôt, Banque de l'Union Parisienne, Banque Nationale de Crédit, Crédit Algérien, Société Générale de Crédit industriel et commercial, dans leurs sièges, agences et succursales en France, en Algérie et en Tunisie.

Les porteurs de ces obligations sont groupés en Société Civile. La notice exigée par la loi a paru au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires à la charge des Sociétés Financières, en date du 26 décembre 1927, No 52.

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Paraissant à Prague (Tchécoslovaquie) Politique, économique, littéraire et artistique L'organe le plus utile pour toutes les questions intéressant les pays de l'Europe centrale

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C'est que le problème de l'Etat, pour si fort qu'il affecte l'économie nationale, est un problème politique c'est que

détail, mais encore sur l'orientation générale d'une réforme d'ensemble, l'accord ne serait pas impossible à réaliser entre les partis. Il suffit pour s'en convaincre de comparer les vues exprimées en de récents discours-programmes par des hommes qui ne servent pas sous les mêmes drapeaux, mais qu'anime un même désir de renouvellement.

Mais le grand défaut des Assemblées est de ne s'inté resser qu'à ce qui les divise.

Et ce défaut atteint son paroxysme quand le système des deux partis joue en plein comme il a joué depuis la guerre.

Alors, en effet, les élections n'étant plus que des revanches, les troupes du parti victorieux entrent dans les Assemblées à peu près comme les assaillants dans une ville prise ou reprise. Furieuses de la lutte, enivrées de leur triomphe,

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la réforme de l'Etat échappe aux initiatives privées et dé-elles n'ont qu'une volonté : abolir l'œuvre du parti vaincu pend des Assemblées.

Si l'on consultait les membres de ces Assemblées, on n'en trouverait pas beaucoup, à gauche, au centre ou à droite, pour admirer et pour défendre les méthodes périmées, la mécanique vétuste de nos institutions parlementaires et administratives.

Je vais plus loin. Non seulement sur certaines réformes de

qu'une ambition : déloger l'adversaire du pouvoir et de toutes ses avenues. Au lieu de s'arrêter au seuil des palais législatifs, les rancunes électorales les emplissent de leur tumulte. Il n'est pas question de construire, il n'est question que de détruire.

- Il a fallu l'évidence du péril et l'autorité exceptionnelle d'un homme pour obliger les deux blocs, dressés l'un contre

l'autre, à accepter la trêve qui a permis de sauver les finances publiques, et le régime avec les finances. A coup sûr, ils ne l'eussent pas acceptée pour réformer l'Etat, car le péril d'un Etat délabré est sans doute aussi grand que le péril de finances avariées, mais il n'est pas aussi visible, aussi tangible et il inspire moins d'effroi..

Doit-on conclure de là que des assemblées élevées soient décidément incapables de doter le pays, selon la formule de M. Perquel, « un appareil gouvernemental et administratif » moderne, pratique, efficace ?

Malgré les leçons de l'histoire on hésite devant un verdict d'une telle sévérité. Mais on peut affirmer que si les élections prochaines se font dans une atmosphère analogue à celle des élections dernières, l'heure de la grande réforme n'est pas près de sonner.

M. C.

Les grands hivers.

Les grands froids récents nous rappellent certains hivers fameux.

En 822, les plus lourdes charrettes ont traversé la Seine pendant un mois. En 1408 les ponts de Paris sont emportés par les glaces. Le greffier du Parlement déclare qu'il ne peut tenir la plume pour enregistrer les arrêts, l'encre gelant dans l'encrier. En 1434, trois mois de gelée continue à Paris. En 1544, on coupe à Paris le vin avec des haches et on le vend par morceaux à la livre. En 1694, toutes les rivières furent gelées jusqu'en Provence. En 1709, le terrible grand hiver, le froid à Paris dépasse vingt degrés. Le vin gèle dans les tonneaux. Les cloches cassent en sonnant. En 1783, le froid atteint dix-neuf degrés ; soixante-neuf jours consécutifs de gelée. La Seine est couverte de glace pendant deux mois entiers. En 1788, vingt-deux degrés de froid. La Manche est couverte de glaces. En 1795, quarante-deux jours de gelée continue. C'est l'année où Pichegru prit la flotte hollandaise avec de la cavalerie, au Texel. En 1840, froid mémorable du treize décembre, jour de la rentrée des cendres de Napoléon Ier à Paris; dix-sept degrés de froid. 1870-1871, l'année terrible, ne clôt point cette série hivernale. Souvenons-nous des mois de 1916-1917 où l'on enregistre

DIT jusqu'à vingt-trois degrés.

ECE QU'ON DITE

L'ambassadeur de S. M. Britannique.

Le marquis de Crewe, ambassadeur de Grande-Bre tagne en France, a eu jeudi dernier 70 ans. C'est, dit-on, le dernier anniversaire qu'il fêtera à Paris.

Il s'est toujours montré un observateur scrupuleux de l'étiquette.

Alors qu'il était vice-roi des Indes une dame lui reprocha lors d'une réception officielle, de passer avant elle. Le Prince de Galles, lui dit-elle, tient la porte ouverte et s'efface devant moi.

Certainement, répondit en souriant le vice-roi, souriant le vice-roi, mais aujourd'hui, moi je représente la reine Victoria.

Pour vivre vieux, soyez amiraux !

La marine u-c-t-elle vite les hommes ? Oui, s'ils ont une tare quelconque de l'organisme. Mais il semble bien. qu'elle assure aux autres la longévité.

Sur l'âge et la verdeur de nos amiraux, le rédacteur maritime de la Dépêche de Brest apporte une série de détails qui sont très impressionnants:

« J'ai rencontré dit-il ces jours-ci, l'amiral Touchard dans une rue de Paris, il y soufflait un vent glacial; Famical se promenait sans pardessus, il a 33 ans. »

L'amiral Besson qui en a 81 est tout aussi vigoureux; il n'a pas changé depuis 20 ans. L'amiral Fournier a 85 ans : il soumet des mémoires à l'Institut. L'amiral Servea (le tigre, comme on l'appelait) a, lui aussi, 85 ans; T'ami Nabona. 87: l'amiral Godin, 89. L'amiral Bellanger a 90 ans. Mais le doyen, c'est l'amiral Floucaud de Foureroy, il a 96 ans ; il est entré au service en 1847 au temps du prince de Joinville, en pleine marine à voiles

et en bois.

Ce dernier n'est encore que commandeur de la Légion d'honneur ; on attend sans doute son centenaire pour lui con rer la plaque de Grand Officier.

Gourmandise allemande de janvier.

Sa seule description est à faire frémir.

Ce mets est surmonté d'une guirlande de boudins et d'andouilles ; une corniche de choucroute entrelacée de betteraves confites au sel, forme un anneau qui repose sur une coquille de saucisses et de saucissons fumés et rôtis sur le gril. Des ornements de sauge, imitant lourdement le travail des orfèvres, contournent la coquille, et sont composés de sept espèces de boudins pour les noms desquels nous renvoyons le lecteur au fameux Kochbuch, composé par un professeur de chimie de Heidelberg. Une purée de pois, flanquée de boules de pommes de terre, s'agite à la base de ce mets qui s'élève doctoralement assis sur une croûte de pâté. Il est arrosé de haut en bas avec de l'eau-de-vie de pommes de terre, et enduit d'une couche épaisse de sirop de groseille. Puis on l'allume, et on le place flambant sur la table.

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