Revue des deux mondes, Volumen4;Volumen28;Volumen51

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Au bureau de la Revue des deux mondes., 1841
 

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Página 695 - Oui, femmes, quoi qu'on puisse dire, Vous avez le fatal pouvoir De nous jeter par un sourire Dans l'ivresse ou le désespoir. Oui, deux mots, le silence même, Un regard distrait ou moqueur, Peuvent donner à qui vous aime Un coup de poignard dans le cœur. Oui, votre orgueil doit être immense; Car, grâce à notre lâcheté, Rien n'égale votre puissance, Sinon votre fragilité. Mais toute puissance sur terre Meurt quand l'abus en est trop grand, Et qui sait souffrir et se taire S'éloigne de vous...
Página 589 - JUSTUM et tenacem propositi virum Non civium ardor prava jubentium, Non vultus instantis tyranni Mente quatit solida, neque Auster, Dux inquieti turbidus Adriae, 5 Nee fulminantis magna manus Jovis : Si fractus illabatur orbis, * Impavidum ferient ruinae.
Página 309 - ... votre orfèvrerie Et ces plats si chers que Germain A gravés de sa main divine Et ces cabinets où Martin A surpassé l'art de la Chine, Vos vases japonais et blancs, Toutes ces fragiles merveilles, Ces deux lustres de diamants Qui pendent à vos deux oreilles, Ces riches carcans, ces colliers, Et cette pompe enchanteresse Ne valent pas un des baisers Que tu donnais dans ta jeunesse.
Página 698 - J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j'ai connu la Vérité, J'ai cru que c'était une amie ; Quand je l'ai comprise et sentie, J'en étais déjà dégoûté . Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d'elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu'on lui réponde Le seul bien qui me reste au monde Est d'avoir quelquefois pleuré.
Página 697 - A Saint-Blaise, à la Zuecca, Nous étions bien là. Mais de vous en souvenir Prendrez-vous la peine Mais de vous en souvenir Et d'y revenir.
Página 736 - Le concours moral de la France, dans une conduite commune, était une obligation de sa part; il n'en est plus une dans la nouvelle situation où semblent vouloir se placer les puissances. La France ne peut plus être mue désormais que par ce qu'elle doit à la paix et ce qu'elle se doit à elle-même. La conduite qu'elle tiendra dans les graves circonstances où les quatre puissances viennent de placer l'Europe dépendra de la solution qui sera donnée à toutes les questions qu'elle vient d'indiquer.
Página 90 - Mais le poëme qui ouvre avec le seizième siècle l'ère des temps modernes est celui qui, en scellant l'alliance de l'Orient et de l'Occident, célèbre l'âge, héroïque de l'industrie, poème non plus du pèlerin, mais du voyageur, surtout du commerçant, véritable Odyssée au milieu des factoreries, des comptoirs naissants des Grandes-Indes et du berceau du commerce moderne, de même que l'Odyssée d'Homère est un voyage à travers les berceaux des petites sociétés militaires et artistes...
Página 698 - Nos chevaux, au soleil, foulaient l'herbe fleurie ; Et moi, silencieux, courant à ton côté, Je laissais au hasard flotter ma rêverie ; Mais dans le fond du cœur je me suis répété : — Oui, la vie est un bien, la joie est une ivresse...
Página 51 - Y del mar las turbias ondas Se levanten con furor: Cuando impelido del Noto El soberbio mar Tirreno Quiera desde su hondo seno Las estrellas asaltar ; Y emplee el triste piloto , En vez de la ciencia, el ruego, Viendo ser su nave el juego De la cólera del mar : Entre los roncos clamores De gente que atribulada Ante sus ojos la espada De la muerte ven lucir : Yo haré que de mis amores Tan negro horror se despida , Y ¡ odios , Silvia de mi vida \ Se oirá en los vientos gemir.
Página 355 - Hé! bonjour, monsieur du corbeau, Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.

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