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divers produits, nous allons chercher pour chacun d'eux les mar chés où les demandes sont le plus actives, puis les pays qui contribuent le plus à les alimenter; nous verrons en particulier les parts prises par la France dans ces divers trafics.

Nous suivrons dans cette revue l'ordre indiqué plus haut pour les diverses catégories de denrées.

I. BEURRES.

L'importance du marché anglais est tellement supérieure à celle des autres pays que pour éviter des échelles démesurées, nous croyons devoir décomposer en deux les résultats relatifs à ce trafic spécial.

On aura donc, d'une part dans le tableau suivant, la comparaison des importations anglaises avec le total des importations dans l'ensemble des autres pays considérés, de l'autre dans un graphique n° 2, le détail des trafics à l'entrée des divers pays, l'Angleterre non comprise.

Importation des beurres en Angleterre et dans l'ensemble des autres principaux pays importateurs: Allemagne, Belgique, Suisse, France.

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10 000

GRAPHIQUE no 2.

Importations des beurres en Allemagne, Danemark (transit), Belgique, Suisse et France.

30 000

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Allemague

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Ces tableau et graphique montrent la prépondérance considérable, énorme du marché anglais, les progrès rapides et l'imporlance croissante de l'importation sur le marché allemand grâce à l'augmentation des populations urbaines et au développement de la richesse industrielle dans ce pays.

Les importations en transit par le Danemark se composent principalement de beurres russes; la baisse de ce trafic tout spécial tient sans nul doute au développement des envois directs de ces derniers beurres sur les pays de consommation.

En France ces importations ont peu d'importance, elles tendraient plutôt à fléchir sous l'action des laiteries industrielles et coopératives dont le nombre et la production croissent rapidement surtout dans les régions de l'Ouest.

Quelles parts les divers pays Européens prennent-ils à ces importations?

Le graphique n° 3 ci-après des tonnages exportés par les principaux pays exportateurs va nous les montrer.

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On voit immédiatement combien les beurres du Danemark et de Russie (presque exclusivement de Sibérie) dominent sur le marché. Les progrès si rapides, si considérables de ces beurres de Sibérie sont dûs à la très habile organisation donnée par l'Adminis

tration russe à ce trafic et à l'emploi des procédés frigorifiques : magasins frigorifiques dans les principales gares de départ, wagons frigorifiques pour les transports si longs des gares sibériennes aux ports de la Baltique, entrepôts frigorifiques dans ces ports pour maintenir le bon état de la marchandise dans l'attente. des embarquements, chambres frigorifiques enfin sur les vapeurs transportant ces beurres, principalement sur l'Angleterre.

Sauf le ralentissement de 1904 et 1905 dû au trouble occasionné par la guerre russo-japonaise, on voit tout le succès obtenu avec cette organisation.

Ce succès semble même avoir impressionné les exportations danoises, moins peut-être par la diminution des envois propres de ce pays, que par la réduction marquée au graphique 2 précédent des envois effectués autrefois de Russie sur le Danemark pour le transit ou pour des coupages.

Le trafic de la Hollande a grandi aussi de près de 50 0/0 durant cette période.

La part de la France au contraire a très sensiblement baissé, malgré le sursaut de 1903; elle tendrait à se limiter de plus en plus aux beurres de qualités supérieures qui n'ont encore été égalés dans aucun pays.

Cette situation tient en partie à ce que pour les sortes courantes, les producteurs français encore embarrassés dans leurs anciennes et défectueuses pratiques, ne sont pas entrés au même degré que ceux des autres pays dans la voie de la fabrication industrielle plus soigneuse et plus sûre en même temps que plus économique.

Mais elle tient surtout à l'extension de la consommation intérieure pour ces sortes moyennes, les cours de Paris sont en effet plus avantageux souvent que ceux des places anglaises; la demande du grand marché parisien attire donc les beurres indigènes à un tel point que pour le servir, les laiteries françaises abandonnent sans lutte à leurs confrères lombards les consommations si importantes de la Provence : Marseille et la Côte d'Azur.

On a imaginé de chercher dans les tarifs des Chemins de fer la cause de cette situation si claire; on a cité et on continue de citer pour les transports de beurres d'Isigny à Londres une taxe très élevée obtenue sans doute en faisant un énorme détour par Boulogne ou Calais; en réalité ces beurres de la Manche gagnent l'Angleterre par les ports voisins avec des prix de transport très réduits qui n'ont pas empêché pour ce trafic une décadence due aux causes qu'il porte en lui-même.

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Les importations en Angleterre et en Allemagne présentent des différences telles avec celles des autres pays consommateurs, qu'il est difficile et inutile d'en présenter la comparaison dans un graphique unique. En 1907 en effet, les importations anglaises et allemandes se sont élevées respectivement à 149.500 et 139.300 tonnes quand pour l'ensemble des 3 autres pays: Belgique, Suisse et France, on n'a pas dépassé 55.900 tonnes.

vous présenterons donc ces résultats dans 2 graphiques distincts 4' et 4' afférents l'un aux deux premiers pays, l'autre aux trois derniers.

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30.000

GRAPHIQUE no 4 (2).

Importation des œufs en Belgique, Suisse et France.

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