569.800 3.013.200 23.314.320 54.005.760 37.463.250 1.815.800 982.460 4.337.714 437.900 10.772.200 10.258.659 10.370,620 1.001.566 5.680.600 5.971.956 7.124.659 1.249.500 3.020.000 1.710.750 3.957.600 3.018.670 2.217.620 5.468.158 3.945.941 90.800 77.077 66.100 437.100 500 8.200.518 303.100 176.000 489.700 2.900.000 6.500 12.563.650 380.000 165.500 669.950 3.349.168 980 15.270.046 48.269.430 25.862.000 238.181.212 14.832.189 4.662.030 19.508.339 3.668.774 6.627.395 6.529.075 12.207.277 1.061.733 12.886.300 5.922.054 22.600.968 1.820.189 3.063.310 2.092.250 4.188.583 12.013.190 14.909.882 23.782.058 Tarn 3.126.712 1.563.356 2.945.034 181.678 1.563.356 781.678 1.172.517 390.839 11.725.170 Propriétés Non bâties Revenus des Biens meubles et immeubles possédés par les Établissements publics de bienfaisance DÉPARTEMENTS Propriétés bâties HOSPICES ET HOPITAUX BUREAUX DE BIENFAISANCE LA POLITIQUE EXTÉRIEURE DU MOIS La liquidation orientale et l'Empire de la Méditerranée. Les problèmes d'Asie-Mineure. Les coulisses du drame balkanique. Paris, 1er décembre 1913. - La liquidation orientale et l'Empire de la Méditerranée. Les négociations turco-grecques qui, depuis plusieurs semaines, se traînaient d'une manière très fâcheuse, ont enfin abouti. Le traité de paix a été signé le 13 novembre, à Athènes, par les plénipotentiaires turcs et grecs. Les deux gouvernements se sont fait des concessions réciproques; les Grecs surtout ont manifesté un esprit des plus conciliants. Jusqu'au dernier moment on a pu craindre quelque nouvel accès de l'intransigeance ottomane qui aurait fait échouer les pourparlers et tout remis en question. Fort heureusement, une intervention énergique s'est produite qui a eu pour résultat de faire réfléchir les Turcs et de les rendre beaucoup plus accommodants: c'est celle de la Roumanie. M. Take Jonesco, ministre de l'Intérieur, un des membres les plus influents du cabinet roumain, a fait tout exprès le voyage d'Athènes, en s'arrêtant à Constantinople. Il a dit en passant les paroles qu'il fallait dire et qui n'ont pas manqué d'impressionner les hommes d'Etat ottomans. La Roumanie déclarait, par son entremise, l'intention très ferme où elle était de faire respecter, coûte que coûte, le traité de Bucarest. Or, son armée est intacte alors que les forces militaires de tous les autres pays balkaniques sont épuisées. Il n'est nullement certain que le cabinet actuel jeuneturc fût désireux de provoquer une rupture avec la Grèce. Mais il est sûr qu'il y était poussé par quelques Bulgares, par le général Savof notamment qui prolongeait outre-mesure son séjour à Constantinople. Un certain nombre de Turcs auraient pu finalement céder à ces suggestions, écouter ces conseils de revanche, essayer de recommencer pour Kavala ou Salonique ce qui leur avait si bien réussi pour Andrinople. |