Bibliothèque orientale elzévirienne, Volumen3

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E. Leroux, 1875
 

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Página 21 - Un chien maigre, borgne, boiteux, sourd, ayant la queue coupée, rempli d'ulcères, souillé de pus, couvert de vermine, épuisé par la faim, affaibli par l'âge et dont la gueule est déchirée par les tessons qu'il ronge, poursuit encore les chiennes : le dieu de l'amour tourmente jusqu'aux mourants
Página 93 - ... 0 Terre, ma mère! Air, mon père! Feu, mon ami! Eau, ma sœur! Éther, mon frère ! Voici le dernier hommage que je vous rends, les mains jointes. Brillant de l'éclat de tous les mérites que j'ai acquis en vivant au...
Página 83 - La vie a l'instabilité des flots, l'éclat de la jeunesse ne dure que peu de jours, les biens sont aussi fugitifs que la pensée ; toutes les jouissances n'ont que le scintillement éphémère de l'éclair dans la saison des pluies ; ayez donc la pensée fixée sur Brahma, afin de passer sur l'autre rive de cette mer effrayante qu'on appelle la vie.
Página 35 - Que tout se taise donc, et la terre, et 1. « Je m'incline devant la lumière paisible, dont la forme, toute spirituelle et éternelle, n'est limitée ni par l'espace ni par le temps, et dont la pensée consiste uniquement à prendre conscience d'ellt-méme.
Página 10 - En ce monde, l'amour a pour effet d'unir deux cœurs en une môme pensée. Quand les sentiments des amants ne sont pas confondus, c'est comme l'union de deux cadavres1.
Página 24 - ... sensuel, les irrésistibles séductions des femmes ; puis il en voit le mauvais côté, se rebelle, se fâche et, brûlant ce qu'il avait adoré, fulmine contre le beau sexe de véritables imprécations. « En apercevant une femme, qui n'est, à l'examiner de près, qu'une petite fille malpropre, le sage lui-même s'enflamme, se réjouit, éprouve des désirs et la comble d'éloges, en s'écriant avec ardeur : « C'est ma bien-aimée! Elle a des yeux de lotus ! quelles larges hanches ! Quels...
Página 93 - Éloigne-toi, ô mon cœur, de ce gouffre au fond duquel s'agitent avec tant de fatigue ceux qui poursuivent les objets des sens ; prends la route du salut, sur laquelle toutes les peines s'apaisent en un instant ; réunis-toi à l'âme suprême et quitte ta propre voie, qui est instable comme l'onde ; ne mets plus ton plaisir dans les choses périssables ; sois-moi enfin favorable...
Página 73 - II est une rivière appelée espérance : ses eaux sont les désirs ; elle est agitée par les flots de la concupiscence ; elle a pour crocodiles les passions, pour oiseaux les réflexions. Elle mine l'arbre de la fermeté planté sur ses bords : le gouffre de l'aveuglement en rend la traversée très...
Página 45 - Puis notre moraliste descend l'un après l'autre les degrés du découragement, du dégoût de vivre, il devient pessimiste ; ce n'est pas seulement la femme, c'est la société qui ne vaut rien : « Que les avantages de notre naissance descendent en enfer ! que toutes nos bonnes qualités tombent encore plus bas ! Que notre vertu soit précipitée du haut d'un rocher ! Que notre parenté soit jetée au feu ! Que la foudre frappe sur-le-champ notre héroïsme, comme un ennemi ! Que les richesses,...
Página 2 - La forme de ces pensées, versifiées en Sanscrit, n'a pas grande originalité ; le style est très fleuri, mais avec des fleurs traditionnellement consacrées par la rhétorique indienne et fanées par un très long usage. Voici quelques-unes de ces pensées : « Les jeunes femmes ont pour parure naturelle un visage, qui ne craint pas la rivalité de la lune, deux yeux capables de rendre ridicule la beauté du lotus, un teint qui l'emporte sur l'éclat de l'or, une forêt de cheveux...

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