Revue du nouveau-monde, Volumen2Comte Philippe Régis Denis de Keredern Trobriand Régis de Trobriand, 1850 |
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Revue du nouveau-monde, Volumen1 Comte Philippe Régis Denis de Keredern Trobriand Vista completa - 1850 |
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 207 - Voyez! la lune monte à travers ces ombrages. Ton regard tremble encor, belle reine des nuits; Mais du sombre horizon déjà tu te dégages, Et tu t'épanouis. Ainsi de cette terre, humide encor de pluie, Sortent, sous tes rayons, tous les parfums du jour; Aussi calme, aussi pur, de mon âme attendrie Sort mon ancien amour. Que sont-ils devenus, les chagrins de ma vie? Tout ce qui m'a fait vieux est bien loin maintenant; Et, rien qu'en regardant cette vallée amie, Je redeviens enfant.
Página 207 - Dante, pourquoi dis-tu qu'il n'est pire misère Qu'un souvenir heureux dans les jours de douleur? Quel chagrin t'a dicté cette parole amère, Cette offense au malheur? En est-il donc moins vrai que la lumière existe, Et faut-il l'oublier du moment qu'il fait nuit? Est-ce Bien toi, grande âme immortellement triste, Est-ce toi qui l'as dit? Non, par ce pur flambeau dont la splendeur m'éclaire, Ce blasphème vanté ne vient pas de ton cœur. Un souvenir heureux est peut-être sur terre Plus vrai...
Página 207 - Vous emportez nos pleurs, nos cris et nos regrets; Mais la pitié vous prend et sur nos fleurs fanées Vous ne marchez jamais. Tout mon cœur te bénit, bonté consolatrice! Je n'aurais jamais cru que l'on pût tant souffrir D'une telle blessure, et que sa cicatrice Fût si douce à sentir.
Página 202 - Le voilà, jeune et beau sous le ciel de la France, Déjà riche à vingt ans comme un enfouisseur; Portant sur la nature un cœur plein d'espérance ; Aimant, aimé de tous, ouvert comme une fleur: Si candide et si frais que l'ange d'innocence Baiserait sur son front la beauté de son cœur. Le voilà, regardez, devinez-lui sa vie. Quel sort peut-on prédire à cet enfant du ciel ? L'amour en l'approchant jure d'être éternel ; Le hasard pense à lui...
Página 206 - Ah! laissez-les couler, elles me sont bien chères, Ces larmes que soulève un cœur encor blessé ! Ne les essuyez pas, laissez sur mes paupières Ce voile du passé ! Je ne viens point jeter un regret inutile Dans l'écho de ces bois témoins de mon bonheur.
Página 207 - Tout respire en ces lieux ; les fleurs des cimetières Ne poussent point ici. Voyez ! la lune monte à travers ces ombrages. Ton regard tremble encor, belle reine des nuits ; Mais du sombre horizon déjà tu te dégages, Et tu t'épanouis. Ainsi de cette terre, humide encor de pluie, Sortent, sous tes rayons, tous les parfums du jour; Aussi calme, aussi pur, de mon âme attendrie Sort mon ancien amour. 4o Que sont-ils devenus, les chagrins de ma vie...
Página 207 - Je ne viens point jeter un regret inutile Dans l'écho de ces bois témoins de mon bonheur. Fière est cette forêt dans sa beauté tranquille, Et fier aussi mon cœur.
Página 206 - A bercé mes beaux jours. Les voilà, ces buissons où toute ma jeunesse, Comme un essaim d'oiseaux chante au bruit de mes [pas.
Página 184 - Le peuple saint en foule inondait les portiques ; Et tous, devant l'autel avec ordre introduits, De leurs champs dans leurs mains portant les nouveaux fruits, Au Dieu de l'univers consacraient ces prémices: Les prêtres ne pouvaient suffire aux sacrifices.
Página 283 - Mais dans le château il y avait deux belles cousines qui chantaient mieux à elles deux que tous les oiseaux du parc ; l'une s'appelait Fleurette et l'autre Isabeau. Toutes deux étaient belles, désirables et bien en point, et les dimanches, quand elles avaient leurs belles robes, si leurs blanches épaules n'eussent pas montré qu'elles étaient de véritables filles, on les aurait prises pour des anges ; il n'y manquait que les plumes. Quand elles chantaient, le...